Brian Joubert, le petit con pigeondorisé

Le patinage artistique semble avoir une place de choix dans le coeur des lecteurs de CartonRouge.ch. Après les nombreuses péripéties de Stéphane Lambiel, c’est cette fois le Français Brian Joubert qui a obtenu la consécration suprême. Le «petit con» – c’est lui et le président de la Fédération française qui le disent – a reçu le Pigeon d’Or des Jeux Olympiques de Vancouver.

«Putain de Jeux Olympiques de merde. J’y arriverai pas, j’y arriverai pas !», avait-il déclaré à très haute voix dans le «kiss & cry» de la patinoire olympique. Et bien oui Brian, réjouis-toi tout de même, tu y es arrivé. Cette fois, c’est fait. Grâce à tes JO, tu auras un truc en or à mettre sur ton étagère aux trophées. C’est vrai, ce n’est pas une médaille, mais quand même ! Un Pigeon d’Or, ça vaut son pesant de cacahuètes, n’est-ce pas Pierre-Alain Dupuis.

Devant Lambiel

Celui qui avait lui aussi été champion du monde en l’absence de beaucoup d’autres (Evgeni Plushenko) mais devant Stéphane Lambiel (3ème, comme quoi il n’a pas gagné chaque fois que le Russe était absent…), a également été champion d’Europe à trois reprises. A Vancouver, le Poitou-Charentais pensait vaincre le signe indien. Décrocher enfin une breloque olympique, lui qui s’était complètement raté à Salt Lake City et Turin, finissant respectivement 14ème et 6ème.
Au Canada, Brian y croyait dur comme fer. Cela allait être son année. Enfin. Bon, c’est vrai qu’il n’était pas tout à fait dans les meilleures dispositions. Fin novembre 2009, à l’entraînement, le Français se coupe le pied avec son propre patin. Pas pratique, il aurait d’ailleurs mieux fait de se couper la langue. Il ne revient à la compétition que lors des Européens de Talinn, la dernière grosse épreuve avant les JO. En Estonie, Joubert finit troisième derrière ses deux meilleurs ennemis Plushenko et Lambiel. Mais son beau programme court lui donne confiance.

J’aime pas courir

Du rêve d’un retour au premier plan, le Poitevin passe bien vite au traditionnel cauchemar olympique qui semble devoir jalonner sa carrière. Lors du court, il loupe son quadruple boucle-machin avant de se vautrer comme une merde sur le triple-louffe. Dix-huitième après la première journée de compétition, Joubert décide de tout de même prendre la peine d’infliger au monde son programme libre. A l’arrivée ? Des erreurs flagrantes et un quadruple à nouveau loupé dans les grandes largeurs.

Quand on ose avouer qu’on «déteste courir», peut-on véritablement être 1) sportif de haut niveau et 2) sérieusement avancer cette «excuse» pour ne pas travailler sa condition physique ? C’est peut-être ça le plus agaçant chez ce type. Un garçon doué (selon les spécialistes, hein, moi je m’en bats les roubignolles) qui a gagné uniquement sur son talent, mais qui se vautre dans les grandes largeurs quand ça compte vraiment.

Monfort est sénile

Pire encore pour nous autres Romands, il entraîne dans son sillage des médias français sevrés de figures (c’est le cas de le dire…) emblématiques dans la discipline depuis des lustres. Philippe Candeloro et Surya Bonaly ne sont plus dans le circuit, même si «Dartagnan» continue de polluer notre quotidien avec ses remarques homophobes et racistes via France Télévisions, le tout adoubé par un Nelson Monfort qui semble toucher à la sénilité (cf ses commentaires lors du patinage de vitesse), tandis que la seconde est à la chasse à la girafe dans une émission de TV de haut-vol…
Après ces grands moments de sport, ç’a été l’heure de l’auto-flagellation. Brian en veut aux Jeux Olympiques, à lui-même, à la terre toute entière. Il concédera avoir fait pas mal d’erreurs au cours de sa carrière, surtout depuis son titre mondial en 2007, et subira même les foudres de son président, qui lâche dans les médias qu’il n’est rien d’autre qu’un «petit con». Quelques jours plus tard, dans un de ses rares moments de lucidité, le Français avouera qu’en effet, il est bien un «petit con». Et même…

le Pigeon d’Or des JO de Vancouver

La danseuse tricolore est donc le deuxième lauréat de l’année et rejoint Larry Ellison en finale. Mais comme lors de toute compétition à enjeu, victime de son trac et de son mental de bisounours, «Briiiiiiiiaaaaan» subira à coup sûr un énorme camouflet et sera de nouveau la risée de tous.

Classement final :
1. Brian Joubert : 265 votes – 46.7 %
2. Laurence Rochat : 119 votes – 21 %
3. Patrick Montel : 74 votes – 13.1 %
4. Alexander Pointner : 60 votes – 10.6 %
5. Slava Bykov : 17 votes – 3 %
    Toni Giger : 17 votes – 3 %
6. Ivo Rüegg : 15 votes – 2.6 %
Nombre de votes : 567 

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4 Commentaires

  1. Le dessin est excellent ! il est vraiment trop gros (con) pour effectuer un triple lutz. Aux prochains jeux olympiques il aura peut-être perdu du poids et l’usage de sa parole pour nous effectuer un calamiteux demi flip et une ligne droite grelottante, au moins il n’aura fait que les figures de mauvais mais en sourdine ! …allez petits-piqués et oust dehors !

  2. Considérant que le dernier pigeon d’or en date, soit Larry Ellison, est allé flanquer une historique raclée au héros national Bertarreli quelques jours seulement après avoir reçu cet adoubement, le véritable pigeon d’or de ce mois ne peut être dans la réalité que Carton rouge et ses lecteurs.

    Autrement, pour que Joubert soit pigeon d’or, encore faudrait-il que le patinage artistique soit un sport. Ce qu’il n’est pas plus que la danse de salon.

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