La grande finale du Pigeon d’Or 2010

Ça y est, la grande finale peut débuter ! Cette année, pas de répartition en deux groupes : contrairement aux tirages au sort orientés et trafiqués de la FIFA et l’UEFA, CartonRouge.ch a décidé de faire un groupe unique qui laisse les mêmes chances à chaque candidat. Qui mérite de succéder à Floyd Landis, Christian Constantin, Pierre-Alain Dupuis et Waldemar Kita ? Ami lecteur, tu as jusqu’au vendredi 31 décembre à minuit pour te décider !

Larry Ellison

C’est l’histoire de deux multimillionnaires qui ont décidé de ridiculiser et dénaturer le monde de la voile à coups de procédures judiciaires sur fond de crise d’égos. À ce petit jeu comme dans la compétition «officielle», c’est l’Américain Larry Ellison qui a remporté le titre. Le boss d’Oracle a use et abusé de toutes les possibilités pour d’abord pouvoir s’éviter de devoir disputer la Coupe Louis Vuitton censée désigner le challenger officiel d’Alinghi. N’ayant jamais pu remporter cette dernière sur l’eau et ce malgré un budget démesuré, Oracle a donc pu éjecter tous ses concurrents devant la cour.
Par la suite, Larry Ellison et son équipe ont absolument tout entrepris pour gagner un maximum de temps dans le but d’améliorer leur trimaran. De recours en recours, refusant de régater dans l’hémisphère sud, dans le golfe persique, en hiver, à l’envers, les jours de pleine Lune etc… en invoquant une série de raisons particulièrement risibles, le syndicat américain a finalement dû se résoudre à concourir «sportivement» sur l’eau face à son rival. Une fois la compétition débutée, le patron d’Oracle s’est autorisé une ixième fourberie en régatant sous une forme de protêt censé lui donner la victoire finale au cas où il ne parviendrait pas à se défaire du navire suisse.
En dégoûtant l’intégralité du monde de la voile, Larry Ellison et ses sbires ont montré à la face du monde une image catastrophique de ce sport pourtant ô combien admirable, et ce dans le seul but de satisfaire sa mégalomanie crasse. Il reste encore une seule décision de justice qui pourrait sauver la situation : la suppression pure et simple de la Coupe de l’America.

Brian Joubert

Après ses échecs cuisants aux Jeux Olympiques de Salt Lake City et de Turin, Brian Joubert a remis ça à Vancouver, y associant cette fois une réaction débile à une performance risible. Citée parmi les favoris pour une médaille, la starlette tricolore a terminé le programme court à une humiliante 18e place, faisant étalage de sa prédisposition naturelle à finir le cul par terre. Après cette parodie de patinage artistique, le digne successeur de Philippe Candeloro finira par exploser devant les caméras de télévision. «Putain de Jeux Olympiques de merde. J’y arriverai pas, j’y arriverai pas !», cria-t-il dans le «kiss and cry» de la patinoire olympique. Ou comment se suicider en direct et faire le tour du monde des bêtisiers sportifs. Cette crise de nerfs provoquera la colère du camp français, dont le président des sports de glace n’hésitera pas à traiter Joubert de «petit con». Bien vu.
Une fois de plus, une fois de trop, le Français a prouvé qu’il faisait partie de ces sportifs qui craquent dès qu’ils sont attendus au tournant. Une sorte de Michael Llodra sur patins. Bien sûr, ses fans – si tant est qu’il y en ait – diront qu’il est triple champion d’Europe et même champion du monde (si si…) ; reste que dans la carrière d’un patineur artistique, la médaille olympique est celle qui compte le plus. Force est de constater que Joubert, comme il l’a si bien dit, n’y arrivera pas. Celui qui s’est tapé Miss France 2004, qui habite toujours chez sa mère et qui avait critiqué ouvertement les patineurs homosexuels restera comme l’un des plus gros losers des Jeux Olympiques d’hiver. Ne pleure pas, Brian.

Florentino Perez

Florentino avait payé du Pigeon de mars la saison blanche de la maison blanche. En prime, le Real Madrid vient de lancer une piqûre de rappel bienvenue aux électeurs de son Président il y a deux semaines, lorsqu’il s’est fait déglinguer sur le pelouse de Barcelone (5-0). Si l’homme aux transferts les plus médiatisés et chers de la planète football n’a rien gagné cette année, ce n’est pourtant pas faute d’avoir creusé dans ses finances ma foi décidément sans fond(s). Après avoir payé Kaka 60 millions d’euros, Ronaldo pas loin de 100 et même Benzema une trentaine il y a 18 mois – ainsi que vendu pour une bouchée de pain celui qui aurait dû être nommé Ballon d’Or cette année, Wesley Sneijder –, il n’y avait clairement plus que l’engagement de José Mourinho pour essayer de remettre à flot le bateau ivre de Madrid…
Raté ! Les Merengue, aux seins desquels n’ont rien pu faire les recrues mourinhesques (Khedira, Özil, Di Maria, Canales, Pedro Leon, rien de bien Galactique, cette fois…) ne jouaient pas bien depuis le début de l’exercice, mais ils gagnaient avec quatre buts d’écart grâce à leurs talents très individuels. Alors les socios avaient tendance à la fermer… C’était avant que la club de Bernabeu ne s’incline contre la meilleure formation du monde. Depuis, dans le sillage d’un Cristiano Ronaldo décidément toujours aussi casse-couilles, le Real a peur. Le seul coach qui a réussi à faire gagner des vrais titres à l’Inter ne serait pas le magicien espéré… L’argent ne fait pas tout, cette fois c’est sûr.

Edmond Isoz

Pour deux voix… Il s’en est fallu de peu pour que la grande finale ne comporte le digne représentant d’une bureaucratie aussi détestable qu’inutile. Par respect pour la langue française dont Edmond Isoz est l’un de ses principaux pourfendeurs, les qualificatifs grotesques qui sont sorties de son organe que l’on nomme habituellement cerveau seront volontairement omises. Le grand manitou de la ligue suisse de football en a fait des belles cette année. Premièrement, la proposition de réduction du nombre de clubs de LNB de 16 à 10 ! Dans une catégorie de jeu dite formatrice, l’auto-goal est parfait et la flopée de clubs relégués seront ainsi condamnés à végéter dans une 1ère ligue dénuée de tout intérêt.
Comme si cela ne suffisait pas, le Valaisan a eu la brillante idée d’édicter des conditions visant à l’obtention de la licence de jeu pour la ligue nationale tout simplement irréalisables pour la majorité des clubs. Le résultat fut à la hauteur de la crétinerie d’une telle vision puisque qu’il y a eu moins de clubs respectant ces critères que de places disponibles pour les finales d’ascension en LNB. Très bel effort !
Des exemples fumeux témoignent encore de la profonde incompétence du chef du football suisse – ou plutôt de son principal fossoyeur – comme celle de créer une deuxième 1ère ligue visant officiellement à augmenter l’intérêt de cette division, officieusement à réparer sommairement les conséquences désastreuses qu’auront ses autres réformes débiles. Jamais à court d’idées ubuesques, Edmond Isoz mérite pleinement sa place dans la grande finale ; s’il va au bout, on pourrait lui rendre hommage en renommant le Pigeon d’Or d’un qualificatif absurde collant plus au personnage. Pour trouver ce nom à consonance anglo-saxonne, on peut lui faire confiance…

Stéphane Henchoz

Sacré Pigeon d’Or de mai, le Fribourgeois aux joues rouges est incontestablement dans la droite lignée des Alain Geiger, Christophe Ohrel ou autre Gabet Chapuisat, à savoir la catégorie des anciens joueurs au passé international dont la reconversion en entraîneur a tourné au fiasco. Et pourtant, celui qui n’hésitait pas à venir en Ferrari aux entraînements du FC Bulle était plein de bonnes intentions et de saines ambitions à son arrivée. «Lorsque je fais quelque chose, je me donne à fond et j’essaie d’aller le plus loin possible. Dès lors, il est évident que l’élite du football suisse m’attire. Cependant, je suis encore à mes débuts. Je commence une phase d’apprentissage. Après, tout est possible», déclarait-il lorsqu’on lui demandait s’il pourrait entraîner par la suite une équipe de Super League. Autant dire que ce n’est pas pour demain, à moins que Christian Constantin cherche à battre le record du licenciement le plus rapide de l’histoire.
12 mois après ces propos, sa première expérience sur le banc d’une équipe de foot a tourné au cauchemar. Malgré le plus gros budget du groupe 1 de 1ère ligue, le club gruérien a fini bon dernier et a été rétrogradé en 2ème ligue inter, ceci l’année de son centenaire ! Pour une équipe qui visait la promotion en début de saison, la baffe a été monstrueuse. 
Si le technicien et le meneur d’homme Henchoz n’ont guère convaincu, le personnage, souvent arrogant envers arbitres et adversaires, n’a également pas fait l’unanimité. Après ce fiasco monumental, l’ex-Scouser a passé une bonne partie de l’été à donner la bonne parole sur le plateau de la TSR. Il était amusant d’entendre un joueur qui, en quinze ans de carrière, a dû faire en tout et pour tout deux relances propres dans les pieds d’un coéquipier critiquer la médiocrité technique des participants à la Coupe du Monde.

Raymond Domenech

Que dire… Rien que le fait d’écrire son nom t’a déjà démangé l’index prêt à cliquer comme une furie sur «voter». Faut-il vraiment, ici, rappeler les frasques de l’ex-sélectionneur de l’équipe de France ? Faut-il vraiment te remémorer le fiasco des Bleus à la Coupe du Monde en Afrique du Sud ? La poignée de main refusée à Carlos Alberto Parreira ? Est-il réellement nécessaire de te conter une nouvelle fois l’infini bordel entre les passagers d’un bus et de leur coach qui se fait leur porte-parole devant la presse ? Et si on remonte plus loin en arrière, juste pour le fun, faut-il que je t’énumère les frasques de la «moustache frontale» la plus classe de la planète ?
Large vainqueur du Pigeon d’Or de la Coupe du Monde (47,5%, contre seulement 21,1% à Nicolas «va te faire enculer, sale fils de pute» Anelka), Monsieur Estelle Denis n’a laissé aucune chance à ses concurrents. Surfant sur une finale de Coupe du Monde 2006 atteinte grâce à l’autogestion des Zidane, Thuram et compagnie, Domenech a réussi a conserver son poste pendant quatre ans et à pourrir totalement un football français qui se voyait toujours sur le toit du monde. S’il s’est fait extrêmement discret depuis son départ de la FFF, il a quand même attaqué sa fédération pour licenciement abusif, avant de faire du pognon dans une pub qui déchire. C’est sûr, Raymond n’a pas perdu le nord.

Lance Armstrong

Il rêvait d’un maillot jaune pour la dernière course de sa carrière, il aura finalement hérité d’un superbe Pigeon en Or. Celui de l’été 2010, excusez du peu. Alors qu’il avait monté une véritable machine de guerre cette année pour un baroud d’honneur, Lance Armstrong s’est lamentablement brouté sur les routes d’un Tour de France bouclé à près de trois quarts d’heure du vainqueur – et accessoirement amateur de steaks aux hormones – Alberto Contador. Quel plaisir ont eu les suiveurs de la Grande Boucle… Celui qui dominait outrageusement la plus prestigieuse des compétitions cyclistes dans des circonstances jamais très claires était cette fois au fond du bac. 
Lâché dès les premiers lacets dès que la route s’élevait, il n’a jamais pu peser sur la course. Pire, il a fini au sol plus souvent qu’un Alex Zülle qui aurait raté son rendez-vous chez Afflelou. Sa chute dès l’étape des pavés, là où il espérait faire une première fois la différence, aura été un signe annonciateur de ses difficultés futures. Au final, il aura été contraint de tenter de s’échapper de loin pour «montrer le maillot», tel un vulgaire coureur français en quête de victoire d’étape. Tu parles d’une fin en queue de poisson…

Alberto Contador

Il semble que ce soit définitif : le vainqueur du Tour de France, à défaut d’être officiellement reconnu coupable de dopage, sera toujours sur la sellette. Le Pigeon d’Or de septembre ne déroge pas à la règle. Nous avions cru l’espace d’une milliseconde que le lauréat de l’édition 2009 était irréprochable (bon on exagère, ça reste un cycliste…) mais la surprenante nouvelle allait rattraper l’Espagnol à la manière d’un Lance Armstrong dans l’Alpe d’Huez. Dans un premier temps, Alberto Contador s’est fait choper au clenbutérol. Nous pouvons disserter longtemps sur la dose détectée dans l’organisme du coureur, mais la liste des substances dopantes interdites ainsi que celle de tous les produits les contenant a été conçue pour que même ceux qui ne savent ni lire ni écrire puissent en avoir connaissance.
La seconde étape consiste bien évidemment à trouver des excuses toutes aussi débiles les unes que les autres pour justifier les accusations accablantes. Celle de l’Espagnol est particulièrement gratinée : le contrôle positif serait dû à la consommation de viande contaminée. Oui bien sûr, sauf que les différentes études faites à ce sujet ont prouvé que cela n’était scientifiquement pas possible ; du moins à 99.38% près. Acculé dans les cordes, Alberto Contador est la nouvelle égérie, le symbole du tricheur-né. Le grand perdant dans l’histoire ? Le cyclisme, une fois de plus.
L’Ibère a-t-il été aussi con pour compromettre sa victoire finale au point de sciemment absorber un produit interdit alors qu’il était tout à fait capable de gagner à la régulière, ou est-il la pauvre victime d’une gigantesque conspiration ? Ce qui est sûr, c’est que rien que l’excuse de l’ingestion d’une viande provenant… d’Espagne prétendument contaminée suffit amplement pour figurer dans l’échappée du futur vainqueur du Pigeon d’Or 2010. La flamme rouge est proche…

Wayne Rooney 

La descente aux enfers. Ainsi pourrait se résumer l’année 2010 de Wayne Rooney. En mars, le chouchou d’Old Trafford collectionnait les buts avec Manchester United, caracolait en tête du classement des buteurs et faisait partie des favoris à l’obtention du prochain Ballon d’Or. D’aucuns le voyaient même gagner la Coupe du Monde à Johannesburg après avoir signé un triplé en finale. «Wayne Rooney is the White Pelé» chantaient en choeur les supporters mancuniens, admiratifs.
9 mois plus tard, le monde merveilleux de Shrek s’est écroulé. Une vilaine blessure au genou l’a d’abord privé de la fin de saison avec son club. S’en suivra un Mondial sud-africain calamiteux où l’attaquant des Three Lions, en manque de compétition et de confiance, sera incapable d’inscrire le moindre goal et complètera son désastre par un crachat à la caméra après un 0-0 pitoyable contre l’Algérie. L’été catastrophique de la star se poursuivra par des révélations en série sur ses infidélités, une menace de divorce et une image définitivement écornée. Dégoûté, lessivé, usé, Wayne Rooney est au fond du bac et demande même de la clémence de la part de la presse britannique, plus cruelle que jamais. En vain.
Le natif de Liverpool parachèvera cette année noire par un vrai-faux départ des Red Devils, le tout orchestré pour une importante augmentation de salaire. Incrédules, ses propres fans finiront par le siffler. Et les lecteurs de CartonRouge.ch par lui décerner le Pigeon d’Or de novembre. Triste mais ô combien mérité.

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36 Commentaires

  1. Je crois sincèrement que c’est l’élection la plus difficile que j’ai vu sur Cartonrouge.ch depuis la création du site!!!

    Entre Perez, Ellison, Domenech et Isoz c’est EXTREMEMENT difficile de départager. Je suis franchement divisé!

    Le sprint final n’en sera que plus passionant, et celui qui aura gagné le trophée sera vraiment le PIGEON de l’Univers…

  2. Pas d’accord ! N’enterrons pas trop vite Stéphane Henchoz (niveau pigeon d’or). Ce qu’il a fait est gigantesque et je ne suis, dieu merci, pas gruyérien (rien que ça devrait en faire réagir au moins un)

  3. Bien qu’on aille là un beau panel de volatiles, je pense qu’au sens strict du terme « pigeon », c’est l’ami Henchoz qui s’en rapproche le plus. Son arrogance n’a aucune limite et ses qualités de consultant TSR ne relève que le niveau du cher PAD…

  4. Sans hesiter carton rouge pour Contador qui veut nous faire croire que la faute incombe aux producteurs de viande de boeuf..et qu il est blanc comme neige
    son ami Fuentes va se mettre à table..

  5. La grande Finale se jouera entre les 2 grands losers, qui ne gagnent jamais une seule Finale : Domenech et Fiorentino Perez.

    Finalement, je vais voter pour F. Perez, car malgré tout son pognon, l’éternel envieux du football de rêve joué par le Barça est tellement jaloux de tous les titres gagnés par l’ennemi Catalan…qu’il en devient pathétique !

  6. Henchoz mérite de gagner… pour moi c’est le pigeon de l’année et en plus il est arrogant, les dirigeants de Bulle sont aussi fautifs tant pis pour eux…..

  7. Isoz est mon favori… Je comprends pas comment c’est possible d’avoir des idées aussi minables et aussi nombreuses et, pire, de les concrétiser …

    Celestini aurait aussi sa place dans cette sélection.

  8. Ils ont tous leurs chances, mais je vais rester très helvète et nominer cette pive de Isoz, depuis le temps qu’il me casse les c******* avec son incompétence et ses partis pris.

  9. Y a de la compétition mais Domenech a su nous emmener encore bien au delà des rêves les plus fous des Romands anti-français (des Romands quoi).

    Je pense que comme moi vous êtes beaucoup lors de chaque coupe du monde ou championnats d’Europe à prier avec ferveur pour que la France se ramasse en beauté. Le moins qu’on puisse dire c’est que le Raymond a su transformer nos rêves les plus fous en réalité. Quel psychodrame! D’ailleurs cette histoire est allé tellement loin qu’a un moment limite (j’ai dis limite) je souhaitais aux Français que ça se tasse un peu.

    Frei aurait mérité de faire partie de cette sélection annuelle, mais en son absence et vu son incapacité à nous faire rêver je vais voter Raymond qui nous a quand même fait passer un super mois de juillet. Et pour le surplus, si il y en a un qu’est capable de venir chercher son prix à la rédaction c’est bien lui.

  10. @DelBierro l’article sur Henchoz tape sous la ceinture. L’idée du pigeon n’est pas mauvaise, je trouve qu’il faudrait rehausser le niveau car maintenant c’est juste du fiel déversé par CR et les internautes.

  11. Autant dire que raymond domenech mérite au moins de gagner une grande compétition comme le pigeon d’or de l’année après nous avoir fait autant rire.

    Plus qu’une chose à dire, merci raymond!

  12. Vas-y dom c’est bon, vas-y domenech c’est bon bon bon… Le dessin est magnifique! Raymond: « ça ne sert à rien de te cacher au fond derrière ta cagoule ! hehehe

  13. Il faut absolument voter Henchoz, au moins pour que Carton Rouge puisse tenter de lui remettre le Pigeon en main propre!
    Si c’est un autre qui le gagne, y aura pas ce ptit plaisir de voir la réaction du gagnant…

  14. Oui ovie t’as raison Henchoz mérite le pigeon Bulle et lui pensaient vouloir monter en challenge league facilement.On a vu le résultat !!! ma foi quand on veux snober les autres équipes…..

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