Voyage vers l’inutile

Semblable à une certaine époque de Serie A où la Juventus obtenait parfois un pénalty après des siècles d’arrêt de jeu, la Suisse a sauvé les meubles grâce à un but de Shaqiri à la 96ème à dix contre onze. Une victoire pour finir l’année. Un bilan formidable. Mais aussi une impression de «tout ça pour ça».

On a souvent entendu une certaine forme de désaccord par rapport à ce fameux match amical de novembre, un inutile ersatz de spectacle dans lequel les protagonistes essaient avant tout de ne pas se blesser. Il est vrai qu’il n’y a rien de moins sexy qu’un match qui n’intéresse personne de votre entourage et qui, en plus, est un mercredi à 18h15. Si vous avez un travail qui finit tard et que vous vous êtes dépêché pour rentrer voir l’équipe de Suisse jouer contre la Tunisie, vous êtes plus qu’un fan, vous êtes un sociopathe. Stéphane Henchoz n’a, a priori, pas fait le voyage jusqu’à la RTS pour vous convaincre du contraire. D’entrée, l’ex scouser d’adoption nous envoie bien profond dans la tronche que l’on va assister à un match inutile où il n’y aura pas d’ambiance. Le service promo de la télévision romande a des leçons à donner dans la vente de rêve.Finalement, le match lui-même n’a pas tant d’importance. Personne, hormis trois pauvres tarés fétichistes (qui doivent aussi collectionner les opercules de crème à café avec des photos de chats), ne s’en rappellera dans un an. C’est là le cœur du problème. Car les joueurs eux-mêmes ont conscience de la vacuité du moment pour lequel ils seraient supposés s’engager. Alors oui cela permet de tester des joueurs qui obtiennent enfin leur chance, cela permet de mettre en place des systèmes de jeu, cela permet d’engranger de la confiance. Mais la réalité est qu’on a finalement tout à perdre dans ce genre de match. Le perdre contribue à gangréner la force mentale de l’équipe. Le gagner revient à une vaine quête esthétique sans apport direct si ce n’est à glaner quelques points au classement FIFA.

Un état des lieux

L’enjeu central de ce mercredi soir, dans le fond, est extérieur au match lui-même. Car l’interrogation principale concerne le manque de titularisation et les passables prestations des joueurs suisses dans leur club respectif. On redoutait quelques soucis à ce niveau-là il y a un mois et force est de constater que l’on n’avait pas tort. La situation actuelle est une vraie misère. Même Lichtsteiner a perdu sa place de titulaire suite au changement tactique en 3-5-2 de la Juventus. Lichtsteiner vous vous rendez compte ?! Un symbole pour tant d’amateurs de l’équipe nationale. Le garant de ceux qui se rassurent en se disant que si on n’a pas de talent, on peut réussir en bossant. De ceux qui aiment se cacher derrière le redondant argument que les Suisses qui ne jouent pas en club à l’étranger sont ceux «qui partent trop tôt». Des racistes qui chopent des crises d’angoisse quand ils entendent que des Xhaka, Gavranovic ou Djourou portent le fier maillot national (et on n’ose même pas imaginer ceux qui trouvent que les noms de Barnetta ou Benaglio les dérangent déjà). De ceux qui veulent se convaincre que, s’ils ont le visage qui rougit, ce n’est pas parce qu’ils picolent trop mais parce que ça arrive aussi aux footballeurs professionnels. Des latéraux de 4ème ligue qui mentent en disant qu’ils sont contents qu’on les fasse jouer à ce poste. Bref, il nous faut une note d’espoir.
On attend donc que des mecs comme Ziegler ou Dzemaili, joueurs franchement pleins de qualités, saisissent leur chance de montrer qu’ils veulent faire jouer la concurrence. Mais on attend encore. La première mi-temps est triste. Sans être nulle, la Suisse n’offre pas de quoi ne pas regretter d’avoir refusé un apéro de mercredredi. La seconde est dans le même ton. Shaqiri, Barnetta et Xhaka ne se trouvent pas et ne tiennent pas le milieu de terrain, tant offensivement que défensivement. On ne peut pas les détester car personne n’est pathétique. Mais on n’arrive pas à se dire que la Suisse puisse être la prochaine bonne surprise du Brésil. Parce que franchement ça serait bien d’avoir un objectif ambitieux.

On n’est jamais content bon sang !

Mais finissons sur un positivisme enthousiasmant qui est de rigueur. La Suisse finit l’année sur un bilan très positif en battant une équipe de Tunisie de qualité. Elle n’a pas profité du pénalty imaginaire offert à Inler qui aurait faussé la donne. Derdiyok peut continuer à faire péter son score de buts en amical. Barnetta fait Movember. Shaqiri sera toujours là pour nous sortir des mauvaises situations une demi-douzaine de minutes après le temps réglementaire. La confiance est à son top niveau. Félicitations et savourons donc. Que dire après un match amical de novembre ? Ah oui, que l’on n’a aucun indice de réponse sur le vrai niveau de l’équipe de Suisse.
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Tunisie – Suisse 1-2 (0-1)

Stade Olympique de Sousse, 1500 spectateurs.
Arbitre : M. Fleisher (Ghana).
Buts : 40e Derdiyok 0-1. 59e Dhaouadi 1-1. 96e Shaqiri 1-2.
Tunisie : Mathlouthi; Bédoui, Chams, Abdennour (58e Souissi), Gharbi; Ben Yahia, Hammami (70e Belaid); Oueslati, Darragi, Jemâa (54e Zouheir Dhaouadi); Harbaoui (68e Ben Youssef).
Suisse : Sommer; Lichtsteiner (46e Rodriguez), Djourou, Klose (68e Von Bergen), Ziegler; Dzemaili (46e Behrami), Inler (46e Fernandes); Shaqiri, Xhaka (72e Ben Khalifa), Barnetta (84e Hajrovic); Derdiyok.

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27 Commentaires

  1. Je ne vois pas pourquoi ce serait raciste d’être un peu réticent à l’idée d’avoir deux Suisse sur le terrain au début du match (je n’ai pas compté exactement).
    Je ne rabaisse en aucun cas certaines origines, je ne prône pas une supériorité quelconque d’un peuple. Mais force est de constater que cette équipe nationale ne représente rien.
    Oui désolé pour moi l’équipe de Norvège a des joueurs blancs Norvégiens, le Nigéria des joueurs noirs etc, et je le dis sans faire une hiérarchie nazie.
    C’est ça qui fait la beauté des rencontres internationales : la rencontre de 2 cultures totalement opposées (Pour autant que cela se passe dans le respect bien sûr).
    Voir une équipe internationale portant le maillot Suisse affronter une équipe internationale portant le maillot x,y, ça ne me fait ni chaud ni froid.

    Sinon article très juste 😉

  2. Moi je me demande toujours comment se comportent les anti-français de l’époque 1998, représentés par les magnifiques arguments de type « mais super! y’a qu’des noirs ou des maghrebins dans c’t’équipe, c’est pas la France », lorsqu’ils voient l’équipe de Suisse actuelle. On peut reprendre l’argument ci-dessus et le compléter par un « mais nan chuis pas raciste, rien à wouarrr » un brin hypocrite. N’est-ce pas gabu? Le monde change les amis, et je trouve que cette équipe de Suisse en est un bel exemple.

  3. En même temps si on faisait jouer que des « vrais bon suisses bien blancs de souche suisse jusqu’à la 10e génération », on serait sûrement 150e au classement Fifa.

    Moi je suis plutôt fier que des joueurs issus de l’immigration mais qui ont grandi et appris à jouer au foot en Suisse, se sentent suisses au point de défendre les couleurs du pays sous le maillot national.
    J’ai beaucoup plus de mal avec les comportements inverses par contre, du genre Petric ou autre Rakitic.

  4. Parfaitement d’accord avec toi, Gabu, il faut faire bouger un peu les choses.

    -Déja les usurpateurs comme Shaqiri ou Djourou qui sont venus à 1 an en Suisse ne devraient même pas avoir le droit de fouler le sol Suisse.
    -Pour ceux qui sont nés en Suisse comme Inler ou Xhaka, ils peuvent rester, on n’est pas des bêtes. Mais pour le foot, ils ne joueront pas ailleurs qu’à Türk Olten ou Balkania Basel.
    -Pour Benaglio et Barnetta, blancs, chrétiens, on est déjà un cran au dessus dans la hiéarchie des étrangers. On peut leur faire l’honneur d’intégrer le championnat Suisse, mais qu’ils retournent chez leur ancêtres jouer en équipe d’Italie.
    -Pour ceux qui ont deux parents de deux pays et cultures différentes, et donc deux origines et deux nationalités tel Senderos, je trouve l’idée tellement immonde que je n’arrive même pas à y réfléchir (réfléchir m’a toujours posé pas mal de problèmes d’ailleurs).
    -Il n’y a pas qu’en Suisse, trouvez vous normal que des blancs jouent avec les sauvages en Afrique du Sud (Booth) en Australie (Chipperfield) ou en Argentine (Messi), au lieu de jouer avec leur patrie de sang que sont l’Angleterre ou l’Italie.
    -Au final, je ne suis pas raciste, mais je vais écrire à la FIFA pour que la prochaine coupe du monde soit organisée avec 4 équipes: Les blancs, les blacks, les arabes et les niaques comme dit mon ami Gabu « Pour autant que cela se passe dans le respect bien sûr ».

  5. « l’équipe de Norvège a des joueurs blancs Norvégiens »

    Eh gabu, t’as déjà entendu parler de John Carew? J’en doute…

    Je te plains mon pauvre, j’espère au moins que tu n’as pas encore le droit de vote.

  6. Tiens, mon message où j’étais « d’accord » avec Gabu a été modéré. Bizarre, j’y avais mis assez d’éléments dérisoires pour qu’il puisse être pris au 2è degré. Je le trouvais plutôt sympa.

  7. Les joueurs qui jouent en équipe suisse sont tous suisses! Vivant à Genève, je fais partie des rares personnes à n’être que suisse et on tend forcément vers une Suisse où les gens ne sont plus uniquement suisse, mais ont d’autres nationalités! Je suis également fière de voir cette Suisse multiculturelle reflétée dans cette équipe de Suisse et je trouve désolant et affligeant de lire des commentaires allant dans le sens contraire..

  8. Merci Tarik, pour ta réaction épidermique, je n’en attendais pas moins de certains. (ouais dommage que ton message ait disparu).
    Dès qu’on émet un avis qui n’est pas en accord avec le principe « 100 % multi-culturel = 100% bonheur » on est un connard de nazi.

    Le seul qui parle de sauvage ou qui dénigre certaines personnes c’est toi (meme si c’est fait ironiquement). Je n’ai pas dit que les blancs valait mieux que les noirs, que les verts valaient mieux que les jaunes mais moins que les violets etc. Je n’ai aucun dédain envers qui que ce soit. Je trouve juste que des équipes nationales qui regroupent 6 origines ne représentent rien.

    « l’équipe de Norvège a des joueurs blancs Norvégiens ». Cette phrase était un peu trop direct peut-être. Oui je connais Carew, et je ne crie pas au scandale si 2-3 joueurs ne corresponde pas au Norvégien typique de Bergen. Par contre si c’est 10 joueurs ça le fait déjà moins.

    Et si vous relisez mon message, vous trouverez quelque part une indication montrant que je n’ai rien contre un peu d’apport « exotique » en équipe national. Et que je ne défénds pas la fermeture d’esprit.

    Maintenant, comme le dit Alfred l’équipe de Suisse est un exemple du monde qui change (de l’uniformisation, de la monotonie). On ne peut rien contre ces changements et je n’ai jamais ( !!!!!!!!) dis qu’on pouvait se réserver le droit de refuser l’entrée dans l’équipe nationale à un passeport Suisse. Après si on décide de se satisfaire de ces changements, c’est à chacun de choisir. J’adore Shakiri, Inler, etc. etc., j’aime les voir jouer. Mon message n’est pas du tout une attaque personnelle contre chacun d’entre eux.

    « s’il joue dans l’équipe nationale, c’est qu’il est Suisse ». Question d’appréciation. Pour moi, par exemple, une personne née a l’étranger, de parents étrangers, bien qu’elle soit arrivé ici a 2 ans et qu’elle ai obtenu le passeport a 19, n’est pas Suisse. Ce n’est pas parce qu’elle est moins bien. peut-etre bien que cette personne est humainement meilleure que la majorité des Suisse de souche, et plus intelligente etc. etc. je m’en fiche. Ce n’est pas une question de jugement sur le mérite, juste une idée différente sur l’appartenance à une nation ou autre.

    Vous pourrez me dire que je suis un gros c** etc etc, c’est votre droit, mais dans ce cas ne me parlez pas d’ouverture d’esprit, car vous aurez prouvé, en rejetant mon avis de cette manière, que vous n’en avez pas plus.

    J’ai un très bon ami, qui est presque completement concerné par cet exemple. Il a le passeport suisse depuis quelques années. Mon avis il le connait, on en a parlé. Il a eu l’intelligence d’accepter mes idées, et de comprendre que ce n’est pas parce que je pense de cette manière, que je ne trouves pas qu’il est quelqu’un de formidable.

  9. @ Gabu
    Votre commentaire fait pité à lire.
    Oui je suis né de parents non-suisses. Mais je suis né en Suisse, j’y ai grandi et fait toute ma scolarité! Alors certes, mes origines ne sont pas suisse, mais je n’y peux rien je n’ai pas choisi. Par contre ma patrie c’est bien la Suisse. Parce que c’est le pays où j’ai grandi, ou j’ai fait toutes mes expériences, où j’ai tous mes amis etc.
    Faudra s’y faire, l’équipe de Suisse reflète simplement la Suisse d’aujourd’hui.
    Soit dit en passant, je trouve personnellement plus normal d’avoir des fils d’immigrés mais ayant vécu toute leur vie en Suisse en équipe nationale que des mecs, comme ça peut être le cas au hockey p.ex., qui ont des grands parents suisses émigrés au Canada et qui sans avoir jamais mis les pieds ici, peuvent rapidement (doivent jouer 2 ans dans le championnat je crois) jouer pour l’équipe nationale.
    Alors certes le nom est plus Suisse que Xhaka ou Shaquiri, et selon l’échelle de Gabu ils doivent representer une Suisse de souche.
    mais personellement je trouve Shaquiri plus suisse que Fritsche…

  10. « Soit dit en passant, je trouve personnellement plus normal d’avoir des fils d’immigrés mais ayant vécu toute leur vie en Suisse en équipe nationale que des mecs, comme ça peut être le cas au hockey p.ex., qui ont des grands parents suisses émigrés au Canada et qui sans avoir jamais mis les pieds ici, peuvent rapidement (doivent jouer 2 ans dans le championnat je crois) jouer pour l’équipe nationale. »
    là-dessus je te rejoins.
    Néamoins, même si mon heum « échelle de Gabu » et mon message font pitié, tu termine quand même ton message par « je trouve tel plus Suisse que tel ». 😉

    Exact, faudra s’y faire comme tu dis. après si on choisit de ne plus supporter ou au contraire de continuer, c’est le choix de chacun. Pas besoin de dire « t’as tord, j’ai raison ».

  11. @gabu
    En fait, pour vous, combien de générations faut-il vivre en Suisse pour que vous le considériez votre égal? et ayant le droit de se révendiquer un VRAI suisse? si mon arrière grand-père à le malheur d’être né du mauvais côté de la frontière je peux encore être un vrai suisse? ou il faut avoir un aïeul résent lors du serment du grütli? malgré l’ironie ma question est sérieuse? si votre ami devait avoir des enfants, ils seront suisses pour vous? ou il faudra attendre ses petits-enfants?
    Je suis d’accord que c’est une quesiton à laquelle chacun à une réponse individuelle en fonction du vécu notamment. mais pour moi:
    On ne chosit pas ses origines, on ne choisit pas ses parents. mais par contre la patrie c’est là où on se sent à la maison, là où on a grandi (franchement mes deux premières années n’ont pas été très formatrices au niveau de mon appartenance nationale). être suisse d’origine xy, n’est en aucun cas être moins suisse!
    et oui. pour moi quelqu’un qui pense qu’une personne ayant grandi ici n’est pas « d’ici », désolé mais elle a des tendances racistes. parce qu’elle considère que la nationalité est innée et pas aquérable…
    par ailleurs bien vu… mais là c’est joeur sur les mots. et je n’ai pas dit qu’un tel est plus suisse qu’un autre. on est suisse ou on ne l’est pas.
    un gars qui a grandi au Canda, dont les parents ont grandi au Canda, pour moi est candien. même si de fait, les lois sont ainsi faites qu’il peut avori la nationalité suisse et jouer pour l’équipe nationale. et tant mieux pour l’équipe nationale et pour lui.
    mais disons que je considère que shaquiri doit avoir l’impression de reprsenter son pays alors que pour Fritsche (j’ai rien contre lui, c’est juste le seul exemple qui m’est venu) ce n’est probablement pas le cas. et même si les origines du premier ne sont pas suisses alors que celle du deuxième le sont.

  12. Merci David,

    C’est un peu le sens du message que j’avais écrit et qui a été censuré. Il était assez provoc’ (plutôt provoc’ qu’épidermique d’ailleurs, Gabu).
    Mais en gros il établissait une échelle et demandait qui avait le droit de jouer pour quelle équipe.

    Quelqu’un venu en Suisse à un an comme Shaqiri ou Djourou, peut-il joeur pour la Suisse?

    Si on est né de parents étrangers comme Xhaka ou Inler, peut on jouer pour la Suisse?

    Lionel Messi, dont le grand-père est Italien, a-t-il le droit de jouer pour l’Argentine?

    Quid des gens avec deux parents de deux cultures différentes comme Senderos. Pour quelle équipe auraient-ils le droit de jouer?

    Matthew Booth (qui est le seul blanc en équipe d’Afrique du sud) devrait il revenir jouer en Angleterre, partie de ses lointains ancêtres?

    Cetes, Gabu, il peut y avoir des abus et des naturalisation qui n’interviennent que pour des raisons sportives. Par exemple, Eduardo ne me parait pas très Croate.

    Bref, je vous laisse, j’ai un banc de morue a aller pêcher et un troupeau d’élan à chasser de ma mosquée.

  13. et ben, je savais pas qu’il se passait autant de chose dans une mosquée.. ça a l’air plus passionnant que les églises en tout cas ;).

    j’avoue que le message provoc était quand même bien rédigé.

    Je précise que mon message ne visait pas les bi-nationaux bien sûr. là ça serait un peu fort.

    j’avoue que le message provoc était quand même bien rédigé.

    Juste une question Tarik, est-ce que tu supportes aussi une autre équipe que la Suisse ? (je ne sais pas, peut etre que tu as également une autre origine a laquelle tu es attaché)

  14.  » La première mi-temps est triste. Sans être nulle, la Suisse n’offre pas de quoi ne pas regretter d’avoir refusé un apéro de mercredredi.  »
    L’apéro a fait son effet? Quelle polémique on peut faire pour l’origin des joueurs. L’équipe nationale est à l’image des joueurs que l’on peut rencontrer sur tous les terrains jusqu’en juniors. Il faut bien constater qu’il y a plus de jeunes issus de l’immigration que de jeunes descendant de Guillaume Tell qui s’intéressent au foot.

  15. Gabu, je ne suis pas le vrai Tarik ElYounoussi; c’est le nom du joueur Norvégien qui a fait passer un très mauvais dernier quart d’heure à la Suisse lors de l’avant-dernier match des éliminatoires pour la cdm 2014. C’était juste pour illustrer ta citation que « pour moi l’équipe de Norvège a des joueurs blancs Norvégiens ».

  16. Et pour Bora-Bora, je suis parfaitement d’accord avec toi, cette équipe Suisse dans laquelle seuls 4 (ou 5, je ne suis pas sur pour Klose) des 17 joueurs qui ont foulé la pelouse mercredi ont leurs 2 parents Suisses est bien à l’image de ce qui se passe sur les terrains en juniors. Au contraire de Gabu qui dit « Mais force est de constater que cette équipe nationale ne représente rien.  » je trouve qu’elle représente la Suisse d’aujourd’hui et ça me plait beaucoup.

  17. Une équipe nationale de football ne représente pas un pays mais le football d’un pays .
    Depuis que le football est devenu un phénoméne de société , il y’a trop de gens qui n’ont rien à voir avec ce trés beau sport qui gravitent autour .
    Résultat , ça donne les propos débiles de Gabu ou ceux de tous ces moralistes à la con qui exigent des joueurs de foot d’etre des exemples .
    Des exemples de quoi bordel ? Ce sont juste des gamins qui tapent dans un putain de ballon !
    Regardez en France , on en est à s’étonner que des millionaires quasi incultes de 20 ans aillent en boite de nuit .
    Vous croyiez quoi ? Qu’ils allaient aller à la bibliothéque ?

  18. @ Tarik ElYounoussi

    Moyennant deux petites modifications, nous avons republié ton commentaire qui était ma foi fort drôle.

    Comme suggéré par Pedro, tu es le bienvenu pour contacter la rédac à l’adresse info@cartonrouge.ch !

    Meilleures salutations sportives et bon week-end,

    Marc-Olivier Reymond, pour la rédac

  19. @ Tarik ElYounoussi

    ton commentaire « il faut faire bouger un peu les choses » est vraiment excellent…

    Je me permets de le compléter…Pour pousser à l’extrême on peut se poser la question suivante:

    Si la Suisse refuse la nationalité à un type qui y a vécu 90% de sa vie, qui a appris mieux que moi le suisse-allemand (et surement que Gabu) et qui mange des cervelas à souper, que faire si son pays d’origine en fait de même? En effet pourquoi accepter des lâches partis à 1 an pour des raisons aussi idiotes qu’une guerre ou un taux de chômage à trois chiffres et qui mangent du fromage fondu les jours de pluie?

    La solution: Créer une équipe dite du « rebut » ou les types qui ne seraient accepté par aucun autre pays se rencontreraient… on pourrait l’appeler les « second coutos », les « renégats » ou les « caméléons » (en hommage à l’animal et au héros sans origine de la série du même nom).

  20. Michel Morganella n’a pas changé de discours, il a juste progressé en orthographe depuis qu’il utilise le pseudo :  »Gabu »….!!

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