Tremble, Fribourg ! Genève-Servette fait le break

Et de trois ! En mettant l’Ours à terre pour la troisième fois consécutivement samedi aux Vernets (2-1), Genève-Servette s’est offert trois balles de qualification pour les demi-finales des play-off de LNA. Vu le niveau affiché par l’arrogant club de la capitale, autant le dire tout de suite : l’affaire est dans le sac !

Et le ciel de s’assombrir au-dessus de la Sarine. Car s’il ne fait guère de doute que Gottéron finira bien par battre Bienne une fois encore, ce ne sera que pour mieux retrouver Genève-Servette dans le dernier carré des play-off ! Finies, les jolies petites passes entre Sprunger et Bykov. Nos esthètes à nous s’appellent Rivera, Gerber et Vukovic, et c’est à coup de crosse et de charges contre la bande qu’ils s’emploieront à réduire à néant les pathétiques espoirs de titre de la bande à Kossmann.

Mais profitons encore un peu de ces sympathiques quarts de finale. Même si tout est déjà joué après la vaillante victoire des Aigles samedi contre Berne (2-1). Il est en effet parfaitement impensable qu’une équipe soit suffisamment consternante pour oser perdre 4-3 une série qu’elle menait encore 3-1.
Berne n’a absolument rien montré qui puisse justifier son impensable deuxième place à l’issue du tour qualificatif. Quel manque de panache ! La seule bonne surprise de leur part a été l’égalisation de Pascal Berger, un habitué des ratés devant le but vide qui a cette fois-ci décroché la lucarne. Après le mythique licenciement de Larry Huras pour ne pas avoir produit assez de beau jeu, les dirigeants visionnaires du Mittelland vont devoir remettre la main au portemonnaie pour payer les deux ans de contrat d’Antti Törmänen, prolongé au début du mois de février. A défaut de titre national, les têtes pensantes de la Mingerstrasse seront assurément mieux placées pour décrocher le Pigeon d’Or du mois de mars.

Les clés du succès

Genève-Servette n’en est pas moins allé chercher son succès avec ses tripes. Si les cinq dernières minutes ont évidemment été tendues, les Grenat n’ont jamais vraiment tremblé grâce à un Tobias Stephan stratosphérique. Voici les trois points clés du retour des Aigles au sommet.
1) Les pénalités. Il ne fait désormais guère de doute que plus Genève-Servette se fait sanctionner et mieux il joue. On a encore vu dans le premier tiers-temps à quel point les Grenat étaient inefficaces en supériorité numérique, de surcroît à 5 contre 3. Berne l’a d’ailleurs bien compris, puique le club de la capitale a fait le nécessaire pour écoper de neuf pénalités mineures samedi contre seulement huit aux hommes de Chris McSorley. Malheureusement pour les visiteurs, la différence de niveau était telle que deux petites minutes en leur faveur seulement n’a pas réussi à faire pencher la balance.

2) Les arbitres. Je revois mon jugement de jeudi passé : en fait, considérant le paragraphe ci-dessus, Danny Kurmann a clairement arbitré dans le sens de Genève-Servette. Ce d’autant plus qu’il a accordé le fameux but à Dan Fritsche. Samedi, c’est Stéphane Rochette qui était au sifflet et force est de constater que les Aigles en ont à nouveau tiré les marrons du feu. Pour preuve, la réussite non accordée à Berne dans le troisième tiers, alors que le puck était clairement rentré.
3) Marco Bührer. Alors lui, il est incroyable. A la peine lors des Actes II et III, avec notamment deux sorties aux fraises qui ont à chaque fois coûté un but aux Bernois, le portier de poche a cette fois-ci livré une prestation solide aux Vernets. Mais voilà, quand on est un loser, on le reste jusqu’au bout et c’est Bührer qui a offert d’un magnifique coup de patin le but de la victoire à Genève-Servette.
Prochaine rencontre : l’Acte V mardi à la PostFinance Arena. En contenant l’assaut que les Bernois ne manqueront pas de donner en début de rencontre, les Aigles peuvent conclure la série en cinq matchs.

Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

GE-Servette – Berne 2-1 (0-0 2-1 0-0)

Les Vernets, 7135 spectateurs (guichets fermés).
Arbitres : MM. Rochette/Wiegand ; Dumoulin/Zosso.
Buts : 22e Vukovic (R.Keller, GA.Randegger) 1-0. 24e P.Berger (Vermin, Ritchie) 1-1. 32e Romy (Picard, D.Fritsche) 2-1.
Pénalités : 8 x 2′ contre GE-Servette ; 9 x 2′ contre Berne.
GE-Servette: Stephan; Vukovic, GA.Randegger; Carle, Mercier; Antonietti, Iglesias; D.Fritsche, Romy, Picard; Simek, Almond, R.Keller; J.Fritsche, Walker, Salmelainen; R.Gerber, Rivera, Friedli; Walsky, J.Savary.
Berne: Bührer; Roche, B.Gerber; Kinrade, F.Randegger; P.Furrer, Collenberg; Heldstab; Vermin, Ritchie, P.Berger; Bednar, M.Plüss, Rüthemann; A.Berger, Gardner, Scherwey; Neuenschwander, Bertschy, Loichat; Schmutz.
Notes : GE-Servette sans Bezina (blessé), Kubina (malade), Gautschi (suspendu) ni Fata (étranger surnuméraire) ; Berne sans Höhener, Jobin, Hänni, Rubin, Kreis (blessés) ni Petr Sykora II (étranger surnuméraire).

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6 Commentaires

  1. Belle arrogance, digne d’un banquier genevois en cayenne.

    Rien n’est fait dans cette série… faut vraiment être naïf pour vendre (ou offrir 😀 ) le tour suivant avant même d’être qualitfié.

    Proverbe de circonstance: « ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » merci.

  2. Donc maintenant kurmann est pro-genève… rhalala dur métier que celui d’arbitre de hockey suisse

    Merci cartonrouge. merci de de rétablir un semblant d’équité. Entre ça et le délire paranoïaque qu’on peut lire sur le forum de genève, y a pas à tortiller du cul, on aura eu droit à tout et son contraire.

    Quel mauvais article, venant de plus d’un pro gs (ou pas). C’est pourtant pas les idées de piques amicales à adresser aux dzodzets qui manquaient si on se réfère à un passé récent.

  3. Marco Marco Marco, si tu pouvais éviter ce genre d’article, ce serait bien. De 1 tu vas vraiment nous porter la poisse et de 2 c’est même pas drôle.

    @gohabsgo: les avis au sujet de Kurmann à Berne contre GSHC sont quand même assez partagés..

  4. Mouais, arrogant cet article (qui aurait plus passé en cas de victoire de la série pour GS). Ce n’est plus l’autodérision et les petites piques entre adversaire qui faisait la force de carton rouge à l’époque. Comme certains l’ont dit, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. GO GS!

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