Période XXXIII : 30 septembre – 6 octobre

Semaine marquée par la Ligue des Champions et quelques belles performances en championnat, comme celle de l’AS Roma de l’immortel Totti. Tour d’horizon des clubs et joueurs des sept derniers jours.

Tops

1. Francesco Totti (AS Roma) +25 points
Fidèle à La Louve depuis 20 ans maintenant, le Gladiateur, fantastique exemple de cette race des clubistes en voie de disparition, est, à 37 ans, le symbole d’une Roma conquérante. Auteur d’un doublé à Giuseppe Meazza face à l’Inter, il a grandement contribué à la victoire des Giallorossi qui restent en tête de la Serie A avec le plein de points après 7 journées. Les hommes de Rudy Garcia constituent la grosse surprise de ce début de saison dans le Calcio. Et le Génie y est pour beaucoup.
2. Adnan Januzaj (Manchester United) +20 points
A peine 18 ans, une gueule de teenager, et un doublé en 6 minutes sur la pelouse de Sunderland pour sortir des Red Devils en manque de réalisme, et une nouvelle star semble naître du côté de la Perfide Albion. Doté d’une excellente technique et d’un sens inné du jeu, le Belgo-Albanais, qui peut encore aussi choisir d’évoluer avec la Turquie ou l’Angleterre, a aussi démontré qu’il savait aussi marquer des buts. Gageons qu’on en reparlera très bientôt.
3. Zlatan Ibrahimovic (PSG) +15 points
Double buteur face au Benfica en Ligue des Champions avec en prime une talonnade géniale amenant la réussite de Marquinhos puis décisif à nouveau au Vélodrome dimanche soir, Zlatan a à nouveau été digne de son statut cette semaine. Tout simplement monstrueux face aux Portugais tant par sa mobilité, sa technique que son sens du but, on lui pardonnera volontiers sa performance un peu moins aboutie face à l’OM. A l’heure où certaines stars peinent à justifier les moyens dépensés pour les acquérir, le Z, lui, prouve, match après match, qu’il est toujours là.

Gardiens

1. Bernd Leno (Bayer Leverkusen) +12 points
Impérial de bout en bout, le jeune gardien du Bayer a fait le désespoir des attaquants du Bayern ce week-end. Auteur d’un nombre incroyable d’arrêts de grande classe, il a tout bonnement dégoûté Mandzukic et consorts. Il aura réussi tout ce que Joe Hart n’aura évidemment pas réalisé en semaine avec les Citizens. Le point du nul est pour lui et l’avenir aussi. Pas impossible que Joachim Löw lui offre prochainement une chance avec la Mannschaft.
2. Iker Casillas (Real Madrid) +8 points
Pourtant souvent délaissé par une défense à la ramasse tant face à Copenhague que face à Levante, San Iker est de retour. Son petit tour sur le banc ne semble plus qu’un mauvais souvenir et, vu les parades réalisées, surtout en fin de match en Ligue des Champions, on voit mal Carlo Ancelotti se passer de lui. Une bonne performance avec la Roja lors de la trêve internationale renforcerait encore son retour au premier plan.

3. Artur Boruc (Southampton) +4 points
Si les Saints sont 4èmes de Premiership après 7 journées, c’est bien notamment grâce aux bonnes performances répétées de leur gardien polonais. King Artur comme le surnommaient les fans du Celtic, a été étincelant dimanche au St Mary’s Stadium face à Swansea. Très sûr tant sur sa ligne que dans ses sorties, il est qui plus est un véritable patron sur le terrain et semble bonifier ses défenseurs pourtant plus proche d’être des Nobodys que d’une constellation de stars.

Défenseurs

1. Maxwell (PSG) +12 points
Déjà plutôt à son affaire face au Benfica malgré une charge de travail relativement peu astreignante, le défenseur brésilien a certes eu un peu de peine à entrer dans le match au Vélodrome lors du Classico avant de monter en puissance et délivrer son équipe en égalisant de la tête juste avant la mi-temps pour ce qui allait s’avérer le tournant de la rencontre.
2. Vyacheslav Shevchuk (Shaktar Donetsk) +8 points
Patron de la défense ukrainienne en Ligue des Champions lors du bon nul des Taupes (quel délicieux surnom) face à Manchester United, il aura muselé les attaquants mancuniens. Une bonne vitrine sans doute pour ce joueur fidèle aux couleurs orange des mineurs de Donetsk. A 34 ans, c’est peut-être le dernier moment pour espérer encore un transfert dans un grand club européen.
3. Simon Kjaer (Lille) +4 points
Pour la 7ème fois de la saison en 9 journées, le LOSC n’a pas encaissé de but en championnat. En digne représentant de cette défense de fer, le danois de 24 ans a livré la marchandise face à Ajaccio. Au centre de la défense nordiste, son sens du placement et de l’anticipation ont fait merveille et, du haut de ses 190 centimètres, il s’est montré intraitable dans les airs. Et si après avoir beaucoup bourlingué ces dernières saisons, il avait enfin trouvé la stabilité à Lille ?

Milieux

1. James Rodriguez (AS Monaco) +12 points
Après un début de saison discret et décevant, le colombien a enfin partiellement justifié le colossal montant déboursé pour s’attacher ses services par l’oligarque Rybolovlev. Doué techniquement, très en jambes et doté d’une belle vision du jeu, il a éclairé le jeu monégasque face aux Stéphanois notamment en distillant deux belles passes décisives. Auteur également de trois frappes cadrées, il aurait pu, avec un peu plus de réussite, figurer dans le tableau des buteurs de la semaine. Performance à confirmer néanmoins.
2. Marco Verratti (PSG) +8 points
Pas avare de ses efforts, omniprésent dans l’entrejeu parisien, Marco Verratti prend match après match plus d’ampleur. Sa prestation contre le Benfica fut particulièrement convaincante. Un peu moins à son aise face à l’OM, il peut invoquer, à sa décharge, un repositionnement inhabituel pour lui suite à l’expulsion de Thiago Motta. Toujours est-il qu’avoir un mec comme ça dans son équipe, ça n’a pas de prix. Et ça tombe bien car les Qataris semblent ne pas avoir de limites quant aux prix à payer. Gageons qu’ils sauront mettre le prix lorsqu’il s’agira de prolonger son contrat.
3. Angel Di Maria (Real Madrid) +4 points
Deux buts face à Copenhague, un coup du foulard de derrière les fagots, une présence de tous les instants et une animation constante, des dribbles en veux-tu en voilà, une capacité de débordement impressionnante, l’argentin est de retour au sommet après une phase plus difficile. Et encore, la maladresse de Rim-Ka devant le but adverse l’empêche d’avoir des statistiques plus solides encore. Reste à avoir le même rendement en équipe nationale pour permettre enfin à l’Argentine de s’imposer une nouvelle fois sur le plan mondial, qui plus est sur les terres du rival de toujours auriverde.

Attaquants

1. Konstantinos Mitroglou (Olympiakos) +12 points
Auteur d’un triplé en Ligue des Champions sur la pelouse d’Anderlecht mercredi, puis  d’un deuxième dimanche en championnat face à la certes modeste équipe de Veria,  l’international grec a mitraillé de toutes parts cette semaine. Pistolero comme on    l’appelle communément chez les Hellènes a tout de même des statistiques actuelles  de 9 réussites en 6 apparitions cette saison. Ca pourrait donner des idées à certains  grands clubs européens.
2. Loïc Rémy (Newcastle) +8 points
Certains avaient peut-être enterré trop tôt l’attaquant formé à l’ASPTT de Lyon. En  verve à Newcastle et auteur d’un doublé ce week-end sur la pelouse de Cardiff,  l’ancien joueur de Lyon, Lens, Nice et Marseille a été rappelé par Didier Deschamps  pour les deux échéances décisives qui attendent les Bleus ces prochains jours. Et  quand on connait le niveau actuel de ses concurrents en équipe de France, on se dit  qu’on a peut-être là l’attaquant qui manque cruellement à cette équipe. Surtout si  son coéquipier chez les Magpies lui distille les mêmes ballons en sélection qu’en club.
3. Pierre-Michel Lasogga (HSV) +4 points
Deuxième match avec les Rothosen depuis son prêt de la part du Hertha et un hattrick en 8 minutes sur la pelouse Nuremberg. Pas mal du tout pour un début de la  part du beau-fils du légendaire gardien Oliver Reck. Pour un HSV en mal de confiance  et de réalisme devant les filets adverses, l’éclosion de ce jeune garçon de 22 ans et le  carton infligé à leur rival du jour, leur donne un peu d’air. Tout n’est pas joué pour la  formation hanséatique mais le redressement opéré depuis l’arrivée de Bert Van  Marwijk aux commandes.

Flops

1. Jérémy Ménez (PSG) –15 points
Vexé de ne pas être entré en jeu contre les Lisboètes, le milieu offensif du PSG a quitté le banc et ses camarades avant la fin du match pour rentrer directement aux vestiaires, puis finalement chez lui. Afin de lui faire comprendre que son caprice de starlette était puéril, il n’a pas été convoqué par Laurent Blanc pour le déplacement en championnat à Marseille. Dommage pour lui car les performances en dedans de Edison Cavani sur son aile droite allaient forcément finir par jouer en sa faveur. A croire que la bêtise est une marque de fabrique des internationaux tricolores…
2. Gueïda Fofana (Lyon) –10 points
Pas forcément bien mois solide que ses compagnons de galère de la défense lyonnaise, le jeune international espoir symbolise néanmoins la détresse actuelle de l’OL et plus particulièrement de sa défense. Déjà pas particulièrement à son affaire face à l’ogre Guimaraes en Ligue Europa jeudi soir, il a tout bonnement sombré lors de la claque reçue dimanche à La Mosson. Perdu à un poste en défense centrale qui n’est pas le sien, il a perdu à peu près tous ses duels. Vivement que les blessés récupèrent si l’OL veut réussir quelque chose cette saison.
3. Alvaro Pereira (Inter Milan) –5 points
S’il y a un joueur qui est passé totalement au travers du choc de Seria A entre l’Inter et la Roma, c’est bien le défenseur uruguayen des Nerazzuri. En effet, il s’est littéralement fait danser sur le ventre par la vivacité de Gervinho ou la classe de Totti. Constamment en retard, hasardeux dans son placement, il a vécu un véritable calvaire face, il est vrai, à une équipe en pleine bourre et à la force de frappe offensive certaine