Qualifiée à toutes les coupes du monde depuis 1986, la Corée du Sud est désormais une habituée de la grande messe mondiale du ballon rond. L’équipe emmenée par Shin Tae-Yong tentera de recréer l’exploit du dernier carré atteint en 2002.
Pourquoi j’ai choisi de présenter cette équipe ?
En voilà une question qu’elle est bonne ! Tout d’abord, il fallait bien en choisir une. Ensuite, j’ai décidé de laisser les cadors aux expérimentés de Carton-Rouge. Il fallait faire un choix et peut-être qu’avec un peu de chance je réussirais à percer les deux plus grands mystères coréens :
- Comment ont-ils fait pour se retrouver en demi-finale en 2002 : triche, coup de bol, talent ?
- Pourquoi la moitié de l’équipe s’appelle Kim ?
Comment se sont-ils qualifiés ?
Directement qualifiée pour le deuxième tour de la zone Asie, la Corée du Sud se balade dans son groupe en gagnant ses 8 matchs sans encaisser le moindre but ! Au troisième tour, les 2 meilleures équipes dans chaque groupe se qualifient pour la Coupe du monde 2018. Avec l’Iran, la Syrie, l’Ouzbékistan, la Chine et Qatar, les « Guerriers Taeguks » (c’est leur surnom) se qualifient poussivement en terminant 2ème . Dans ce groupe assez équilibré, elle finit avec 15 points en 10 matchs et surtout un ratio buts marqués/buts encaissés de seulement +1 (11/10). Une qualification quelque peu difficile pour cette nation fer de lance d’Asie. Elle conclut notamment sa campagne par trois derniers matchs à oublier : défaite 3-2 contre le Qatar et deux matchs nuls 0-0 contre l’Iran et l’Ouzbékistan.
Quelles sont les chances de les voir soulever le trophée ?
Avec cette campagne de qualification en dents de scie, il y a autant de chance de voir la Corée du Sud gagner la coupe du monde que de voir leur président voisin Kim Jong-Un organiser une street parade LGBT. L’équipe semble chercher son second souffle mais peine à le trouver. Le changement d’entraîneur après la défaite contre le Qatar montre bien que le navire est à flots. L’Allemand Ueli Stielike limogé, c’est le Coréen Shin Tae-Yong qui tentera de faire avancer la barque coréenne. Passer le premier tour serait déjà un énorme exploit dans un groupe relevé composé de l’Allemagne, du Mexique et de la Suède. Des saucisses, des tacos et des biscottes bien sèches, voilà ce que vont bouffer les pauvres Coréens ce mois de juin.
Présente-nous la star de l’équipe.
Parler de « star » serait tout de même exagéré mais un joueur semble sortir du lot de l’équipe coréenne composée de joueurs évoluant en grande majorité dans le championnat national. En effet, à 25 ans, Son Heung-Min semble être le Coréen à suivre en Russie. Quittant son pays natal à l’âge de 16 ans pour le centre de formation de Hambourg, il signe un contrat professionnel deux ans plus tard dans son club formateur. Trois ans plus tard, il rejoint le Bayer Leverkusen puis en 2013, il part en Angleterre pour jouer à Tottenham. Élu par deux fois meilleur joueur du mois (premier asiatique à recevoir cette distinction), l’ailier coréen reste un joueur important de l’effectif londonien. Reste à savoir s’il arrivera à porter les siens et si son ambidextrie indique qu’il est excellent des deux pieds ou qu’il est tellement mauvais que nul n’ose désigner son « bon » pied.
Les Coréens risquent de vite reprendre l’avion
On parle du foot coréen, mais il ressemble à quoi le championnat de Corée du Sud ?
La K League (pour Korea League) est un championnat qui a vu le jour en 1983. 12 équipes y participent dans cette ligue sans relégation. Le Jeonbuk Hyundai Motors FC semble dominer le championnat avec 5 titres depuis 2009 et est actuellement en tête du championnat. A noter le joli naming de la marque automobile coréenne arrivée en 1994, qui se paie le luxe de mettre son nom dans le nom du club et sur son blason. Apparemment les supporters coréens sont plus souples (ou plus mous, c’est selon) que les ultras du LS.
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Au fait, c’est qui la personnalité coréenne la plus célèbre dans le monde ?
Il s’agit certainement de Park Jae Sang. Vous ne le connaissez pas ? Et si je vous dis PSY, toujours pas ? Alors à défaut de le connaître, vous l’avez sûrement entendu. C’est l’interprète de Gangnam Style, tube planétaire de 2012 qui nous aura cassé les oreilles et brûlé les yeux avec cette choré (d’où le nom du pays certainement) de danse de cheval. Première vidéo à dépasser le milliard de vues sur YouTube, le clip de Gangnam Style en est désormais à plus de 3 milliards de vues. Sinon, la Terre tourne toujours…
Observez l’intelligence freudienne qui se dégage de PSY
Fais-nous rêver avec la Corée du Sud, mais dans un autre sport…
Je pourrais vous parler de baseball, sport très populaire en Corée du Sud ou encore de l’organisation des derniers Jeux Olympiques et des 17 médailles glanées par la délégation coréenne. Mais comme je ne veux pas m’attarder sur le tout venant, je me risque sur le bizarre. Le e-sport est le deuxième sport le plus suivi du pays. Les Coréens aiment donc regarder un écran avec un type qui joue aux jeux vidéos sur… un autre écran. Véritables stars nationales, les joueurs de e-sport engrangent des millions et le sport est de plus en plus professionnalisé. Fort à parier que le vieux continent ne passera pas à côté du phénomène (demandez à des jeunes de 10 ans ce qu’ils font de leur mercredi après-midi) mais l’Europe a quelques années de retard sur ses voisins asiatiques.
Au fait, ça mange et ça boit quoi les Coréens ?
La cuisine coréenne se distingue de ses voisines chinoise et japonaise. Les Coréens mangent très épicé avec beaucoup de sésame, apparemment omniprésent. Pas sûr qu’en pimentant la partie, ils pourront crier « Sésame, ouvre-toi » devant les cages de Neuer. Côté boisson, ils seraient friands de boissons à base de riz. Pas de quoi en chier une galette… de riz.
Une coutume surprenante de ce pays ?
Revenons sur mon enquête sur les noms coréens. En général, le nom de famille est composé d’une syllabe et le prénom de deux syllabes. Donc pas de Pierre-Alexandre de la Ritournelle en Corée. 23% de la population s’appelle Kim (qui signifie « or »), 15% Lee et 9% Park. A se demander comment ils font l’appel à l’école ou à l’armée. De toute façon comme le disait Thierry Roland : « Y’a rien qui ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen ».
Ton pronostic ?
Une 4ème place avec peut-être un point décroché miraculeusement contre la Suède ou le Mexique. Il faudra penser à l’esprit Coubertin : l’important c’est de participer !
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