Si vous suivez la Formule 1, vous êtes probablement déjà familiers avec la réputation de démolisseur qui colle, un peu justement, à la peau de Romain Grosjean depuis quelques années déjà. Bis repetita dans l’élection du pigeon d’octobre, l’évadé fiscal sur les terres genevoises n’a laissé que des plumes à notre si vénéré Roger National.
Il faut dire que la victoire du Fangio des Quais du Mont-Blanc ne nous surprend qu’à peine. En 2018, Grosjean c’est autant d’arrivées dans les points que d’abandons en GP (quatre). C’est trois crashs mémorables en course et plusieurs autres aux essais. Et même quand il n’y peut rien, il doit abandonner en Australie parce que son équipe a mal serré une roue et est disqualifié à Monza pour voiture non conforme au règlement. Mais revenons sur sa sortie la plus incroyable de la saison.
Grosjean a réussi l’exploit, lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, de se planter alors qu’il faisait tranquillement chauffer ses pneus derrière la voiture de sécurité. Pour terminer, le pire avec Grosjean, ce ne sont pas ses crashs mais bel et bien son ego. On pourrait se dire qu’au vu de ses résultats il se fait petit, mais c’est mal connaître le bonhomme. L’an dernier, il a déclaré que sans l’évolution technologique de son sport, il aurait « éclaté » Kimi Räikkönen, son ex-coéquipier chez Lotus, ancien champion du monde et ayant un palmarès long comme une conférence de presse de Stéphane Henchoz, pour rappel.
Bravo Romain pour ta victoire. Au moins une dans ta saison minable de F1. Tu laisses Roger à distance et relègue même Sannitz et Rahmen si loin au classement qu’on avait oublié que ces deux cosaques avaient été sélectionnés.
Pigeon d’octobre
Les pigeons d’octobre accueillent à nouveau la petite teigne du la baballe jaune de Veyras. A croire que ce loser devant l’éternel est prêt à tout afin de décrocher un titre avant la fin de saison de tennis ! Pour l’accompagner tant bien que mal, on a décidé de nominer également le Gabet Chapuisat tessinois qui fait la part belle aux tacles carotidiens ainsi qu’un défenseur suisse de talent, sauf quand il s’agit de signer un contrat dans un bon club de foot européen. Le quatrième invité prendra probablement de la place dans notre sélection mensuelle car il débarque possiblement avec un joli palmarès d’entraîneur dans ses bagages, mais surtout avec un melon vraiment trop démesuré à notre goût.
Comme d’hab’, on espère que vous voterez nombreux pour encourager ces « sportifs » à finir bien haut sur le podium de nos pigeons mensuels.
Les candidats seront présentés dans la première moitié du mois, et les votes seront possibles du dimanche 18 novembre au samedi 1er décembre, minuit !
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