Rendez-nous le vrai Sefe !

Le match référence, le match fondateur de cette nouvelle Suisse.

Le match en deux mots.

Enfin, ENFIN !

L’homme du match.

Putain y a du monde !

Seferovic bien sûr. Il aura attendu un match décisif pour enfin se révéler. Je vais porter le cilice pendant une semaine pour expier tout ce que j’ai dit sur lui, mais PUTAIN CE QUE C’EST BON !

Mbabu, énorme, mondial.

Elvedi, celui qui ouvre la marque pour la Belgique et qui nous plante le quatrième.

Shaqiri, impressionnant d’envie et de maîtrise…

Bref, toute cette équipe qui ce soir nous a donné en 90 minutes toutes les émotions que nous n’avions pas eues contre l’Ukraine, l’Argentine, la Pologne et la Suède (et le Qatar, et le Honduras, et… et… et…)

La buse du match.

L’ASF qui a décidé il y a quatre mois que ce match se jouerait à Lucerne. En gros leur explication officielle est que « Vous savez, s’il n’y avait pas eu d’enjeu, un dimanche soir à Bâle, ç’aurait été un peu vide… » Même eux n’y croyaient pas. Honte à vous ! Heureusement que Collet va remonter le niveau.

Le tournant du match.

La suffisance des Belges (on en parle après) et la mentalité des Suisses, qui ne lâchent rien, sans oublier le changement de tactique de Petko à la mi-temps, qui passe à trois défenseurs pour dynamiser l’offensive. Du grand art.

Le geste technique du match

L’appel de Shaqiri sur le deuxième goal, le coup de patte génial de Seferovic sur le troisième, la talonnade de Shaq sur le cinquième… On a vécu un rêve.

Le geste pourri du match.

Le deuxième goal des Belges à la 17ème minute et la mentalité des Diables qui s’en est suivie. Dès ce moment tu comprends pourquoi malgré leur génération dorée ils n’arrivent à rien. Les Kompany, les Meunier, les Witsel, les Mertens, les Hazard… Tous ces phénomènes qui arrêtent de jouer, tellement sûrs d’eux. Incapables de gérer un 0-2 en Suisse. Ils avaient fait de la Ligue des Nations leur priorité, ils prennent 3 goals en 18 minutes. C’est vraiment le dernier moment de se remettre en cause : dans quatre ans il ne restera pas grand monde.

L’anecdote.

Si Thomas Meunier avait joué contre le FC Sion dans les années 90, il y aurait eu un duel Meunier-Tudor.

Et sinon, dans les tribunes ?

A la vingtième minute, les Belges ont fait « Olé ! Olé ! » pendant au moins deux minutes. Ça a dû leur sembler vachement long, après.

La minute Pierre-Alain Dupuis.

Rien de particulier, j’étais trop dans l’émotion pour vraiment écouter, j’avoue. Je suis content pour la paire Von Burg/Comisetti qu’ils finissent sur un match comme celui-là.

La rétrospective du prochain match.

Le prochain je ne sais pas, mais putain ce Final Four en juin, ça vend du rêve. On sort l’Angleterre en demies et on bat le Portugal chez eux en finale, parce qu’on n’est pas plus cons que les Grecs en 2004.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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6 Commentaires

  1. Moi j’ai beaucoup aimé aussi Elvedi ! La plupart des joueurs se seraient complètement liquéfiés après une boulette telle que celle qu’il a commise à la deuxième minute et amenant le premier but belge! Et bien pas lui ! Au contraire, il sort un match énorme, et marque le but de la qualification, le quatrième ! La marque d’un futur grand !

  2. Je crois qu’il faut arrêter avec ces lamentations sur le lieu du match. Cétait tout à fait à propos de faire ce match à Lucerne, car de 1 on n’aurait pas mis 30’000 personnes hier soir, de 2 chaque région a le droit d’avoir l’équipe nationale parfois chez eux, de 3 les petits stades favorisent une meilleure ambiance et aident à mettre la pression sur l’adversaire. De toute façon mieux vaut avoir 15000 supporters que 38000 modefans. Je pensais qu Yves Martin savait ça.

    • Je suis d’accord avec ton argument « chaque région a le droit d’avoir l’équipe nationale parfois chez eux ». Pour le reste, dimanche on remplissait le Parc St-Jacques sans problème, et je ne crois pas qu’il y aurait eu plus de modefans qu’ailleurs. C’est aussi une question de respect pour les fans adverses, qui auraient eu 3’000 places au lieu de 1’500 pour cette finale de groupe. Et en tous les cas l’argument de dire « S’il n’y avait pas eu d’enjeu, le stade aurait été vide » dénote d’une mentalité petit bras bien de chez nous.

      • Mentalité petit bras je suis d’accord avec toi! Mais malheureusement la Suisse du foot et le supporter suisse sont ce qu’ils sont, et je suis d’avis (comme l’ASF même si j’en suis pas fier) qu’un grand stade aurait été difficile à remplir si l’enjeu avait été moindre.

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