Pigeon d’avril 4 : Stephan Anliker

Architecte et promoteur de profession, et fossoyeur du club qu’il préside… On veut bien sûr parler de… Non Christian, assieds-toi, on ne parle pas de toi cette fois-ci mais plutôt de l’ex-président démissionnaire de GC dont le bilan sportif et financier est encore plus pauvre que le vocabulaire anglais de Guy Parmelin.

Durant ses cinq ans de présidence, Anliker n’a rien réussi, ou plutôt si, gros mensonge de notre part, il aura réussi à aller convaincre les « pauvres » contribuables zurichois de venir financer son nouveau Hardturmstadion à coup de dizaines de millions de francs. Sachant que le bureau d’architecture de Monsieur Anliker est maître-d’œuvre dans la construction du stade, on peut dire que c’est un sacré tour de passe-passe ! Fourbe, va !

Toutefois, si l’on se penche maintenant du côté « néant » de son bilan, on retrouve beaucoup de beaux cadavres dans les armoires construites par ce CC de l’extrêmement pauvre :

  • 6 entraîneurs qui sont passés à la moulinette, avec notamment des Tami et autre Murat Yakin (tiens, tiens !)
  • Le recrutement du nullissime inconnu Stipic pour soi-disant sortir le club de la gonfle, … et qui vient de se faire virer par le nouveau directoire
  • 170 joueurs qui sont passés par perte et profit et qui ont déjà quitté le Titanic zurichois
  • Des classements en Super League largement en deçà des ambitions sportives et financières du club: 8ème, 4ème, 8ème, 9ème et désormais dernier (et relégué)
  • Un match perdu par forfait après le scandale des feux d’artifice de Tourbillon

« Je ne quitte pas GC, ce club reste au fond de mon cœur… » s’exclamait Anliker le jour de sa démission en mars. Comme si le club zurichois avait besoin d’une déclaration d’amour du gars qui les avait amenés au fond du trou. Mais le pire, à mon avis, reste le comportement odieux et bestial de ses soi-disant supporters, ou ultras comme ils aiment à s’appeler à cette époque. Si Anliker avait localisé sa paire de roubignoles, il aurait dû bannir ces animaux des travées de son stade et de celles des autres clubs de Super League.

Au bout du compte, GC jouera en Challenge League la saison prochaine (bien fait, dirait la charmante Pascale Blattner !) Cette relégation méritée, le club historique des banquiers zurichois la doit principalement à son ex-président, qui fut tout simplement opportuniste à ses heures, mais surtout piètre leader la plupart du temps. Si cela ne vaut pas un pigeon… ?

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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