Les Oranje sans guigne

Après un début de match où les protagonistes nous servirent de la daube au pays du bacalhau, le match se décida à décoller grâce à De Ligt qui effaça tout le bien que l’on pensait de lui en offrant un penalty à des Anglais aussi poussifs que leur approche du BREXIT. Heureusement qu’à la pause, Koeman réussit à remettre du zeste dans la mécanique Oranje qui fut nettement plus rutilante en seconde période avec un pressing affuté et un De Ligt retrouvé. Les Hollandais finirent par passer à l’orange en prolongations profitant des clowneries de l’arrière-garde anglaise qui semble être fin prête pour le prochain festival de pieds-carrés dans la petite bourgade de Footsquare en Essex.

Bref, un match qui n’a pas tenu ses Promes. De loin pas.  

Le prono d’avant match du Rédac en Chef sur place

« Je vois bien la peste ouvrir la marque, rejointe par le choléra en toute fin de match… ! »

Pas loin, vraiment pas….

Le match en deux mots

Horreurs individuelles

L’homme du match

On a longuement hésité entre Barkley et Delph. Non, on rigole.

De Jong fut excellent au four et au moulin des faiseurs de Gouda. Vas-y Frenquie, tu verras, c’est bon Barcelone, très bon même.

La buse du match

Avec sa parodie de match ce soir, on comprend mieux pourquoi le surfait Memphis Depay n’a même pas réussi à percer à l’OL. Avec ses trois énormes vendangées à la Choupo-Moting ce soir et son sens parfait de la passe à contre-pied pour ses partenaires, le numéro 7 batave a pesé sur la défense anglaise un peu comme un fétu Depay.

Le tournant du match

71ème min et cette tête de Sancho droit dans les bras de Cillessen. Même Seferovic Mimie Mathy l’aurait mis au fond. A 2-0, les Hollandais auraient déjà pu rentrer au camping du coin et vider les caisses d’Heineken importées du très bas pays, radinerie oblige.

Rashford Focus

Le geste technique du match

L’admirable tourniquet pied droit–pied gauche de Stones dans ses 16 mètres, tout en se nouant les jambes pour mieux offrir le deuxième but aux Hollandais. C’était bien sympa du Citizen d’honorer la mémoire de Cruyff, l’inventeur de cette chorégraphie magique.

Le geste pourri du match

La dévaluation subite de la valeur marchande de De Ligt qui sur un contrôle « trampoline » s’en alla cisailler Rashford, croyant que ce dernier pouvait être dangereux à 5 mètres d’une cage. Reste à savoir pourquoi sur cette action De Ligt éteignit la lumière à l’étage supérieur ? Résultat de cette bévue, le voilà désormais à Barcelone car en dessous de 100 millions, le PSG n’entre pas en matière pour compléter son harem de divas surcotées.

Le chiffre à la con

2012 : date où la KNVB (la Fédé hollandaise de foot) commença à tester le système de la VAR dans un projet au branding aussi stupide que celui d’un opérateur mobile en Suisse (Salt) : Arbitrage 2.0. Pour nous enlever les émotions (but de Lingard annulé pour un hors-jeu de ses poils pubiens) et saucissonner le rythme de ce match en cherchant une faute de main fantomatique de Blind, la VAR, telle une invitée à un Dîner de Cons, joua ce soir son rôle avec une précision diaboliquement navrante. Comme d’habitude.

L’anecdote

En 1907, les Bataves enregistrèrent leur plus lourde défaite en match international. Un sec 12-2 face à … l’Angleterre. Buts du Gullit, Van Basten ou bien Cruyff de l’époque. Un nom en Van certainement.

Et sinon, dans les tribunes ?

15’000 anglais rougeauds et fort peu de caravaniers blonds.

Mais un insupportable tambour tout droit sorti du Festival des Fanfares du Bas-Valais. Une sorte de vuvuzela portugaise qui réussit même à couvrir un éthylique  « God Save the Queen ». Ce bruit de fond incessant nous fit penser qu’à cause de l’effet Billag, Christophe Cerf devait commenter le match depuis le PMU de Guimarães.

Barkley déguste une belle saucisse hollandaise

La minute Pierre-Alain Dupuis

Voulant concurrencer notre compte Twitter (@CartonRouge_ch), le connaisseur Christophe Cerf nous emprunta habilement quelques somptueuses sorties avec notamment cet anglo-franco pléonasme : « Chilwell a eu très chaud ».

Et ayant probablement parié avec David Lemos qu’il arriverait à placer le mot « pistache » ce soir en direct, il réussit un joli aquaplaning avec cette sortie alambiquée : « Il fallait en avoir pour se mettre dans le mur lorsque Koeman plaçait le ballon parce qu’il tirait de sacrées pistaches ».

La rétrospective du prochain match

Le Portugal se retrouvera ce dimanche sur la Route de Memphis mais avec la daube présentée par le tatoué de l’OL, ça nous étonnerait pas que Ronaldo ne fasse pas de quartiers avec les Oranje.

Dans la petite finale, Sommer va regarder les ballons passer et s’emmurer. Schär prendra son jaune. Xhaka aussi. Haris marquera. On y croira naïvement jusqu’à la Rashford Fiesta…

Mais on s’en branle, car avec Petko, on progresse.

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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