Yakin, licencié numéro 49, à nous ! On s’en vient vous « féliciter » et peut-être vous remettre un joli pigeon pour l’ensemble des dégâts, risibles certes, que vous avez occasionnés au FC Sion dans un espace-temps aussi limité que le vocabulaire anglais d’Ueli Maurer.
Avec une moyenne de points légèrement plus haute que le QI de Michel Morganella (1,3 et des chouias durant son règne), Mouratte peut éventuellement se targuer de savoir manager des clubs soit au sommet de la vague (financière) comme le FC Bâle ou des minots comme le FC Schaffhouse… mais pour le reste de ses compétences de soi-disant « stratège averti du foot moderne », on se permettra de ricaner bien fort, vu qu’à la limite, Gabet n’aurait pas fait pire avec cette équipe de Tourbillon constituée de branlaffattes surpayés.
Feu Yakin est arrivé au FC Sion en septembre 2018 avec une double étiquette de sauveur et technicien hors-pair, malgré le petchi qu’il venait de mettre à GC, certes avec le blanc-seing de son frère inutile et de l’autre incompétent d’Anliker. Il n’en fallut pas plus à Barthélémy Constantin (le fils du Père) pour sentir le bon filon et stupidement recréer ce qui fonctionne le mieux sur le banc du FC Sion : une situation perdant–perdant dès la mise en place d’un nouvel entraîneur. Pourtant, CC avait été des plus offensifs à la signature de l’ex-joueur culte du GC : « Murat trouve toujours des solutions gagnantes lorsque son équipe est en difficulté. Cela m’a convaincu qu’on devait travailler ensemble ».
Oui, oui. On voit le résultat sept mois plus tard…
Arrogant au possible, cette pive de Murat n’a fait absolument aucun effort pour se fondre dans la culture du Club étoilé (persistance à rechigner d’apprendre le français du coin ou de découvrir les « qualités » parfois monodimensionnelles de ses joueurs). Non, l’ex de Kaiserslautern préféra le bricolage tactique façon M-Budget et utilisa pas moins de 16 formations différentes en 4 mois tout en interchangeant parfois jusqu’à cinq joueurs d’un match à l’autre. Sur ce constat, on peut mieux comprendre pourquoi les automatismes entre les joueurs du club valaisan fonctionnaient aussi bien que les ordinateurs des Boeing 737 MAX.
« Sa référence est Barcelone », d’après le Messi du foot suisse, Xavier Hochstrasser. Ce dernier devait sûrement parler des juniors E du club catalan tant le style de jeu à la Yakin demeura pour les spectateurs avertis de Tourbillon au mieux un sombre mystère, ou au pire un spectaculaire chenit. L’apothéose aura quand même été d’oser titulariser cette pince de Neitzke en numéro 6 contre le FC Bâle. Avec ces permutations sans fin, on se demandait à un moment donné si le retour de Frédéric Chassot au pied de Valère n’allait pas se faire en numéro 11 sur l’aile de l’attaque sédunoise plutôt que derrière un Mac à la Porte d’Octodure.
Au bout du compte, l’abandon de poste par l’ex-stratège de la Nati (deux mises au vert séchées à Thoune puis à Zurich) tend à donner raison à Christian Constantin. Une attitude tout simplement INADMISSIBLE pour un gars qui affirmait pourtant à son arrivée : « J’ai de grandes ambitions pour le FC Sion ». En fait, le défunt coach sédunois n’en avait que très peu à secouer du mal-être de ses poulains quand on sait que sa majesté Yakin ne débarquait en Valais que le mardi après-midi pour faire semblant d’inventer des tactiques loufoques pour ce FC Sion en papier mâché.
Trop peu, trop tard. L’arrogant et intérimaire Murat Yakin n’a jamais été Valaisan (ni dans l’âme, ni dans les viscères) et ne le sera jamais, ce d’autant plus qu’il réussit à magistralement foirer la Coupe Suisse qui lui tendait les bras cette année…
Bon débarras.
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