Une finale très plaisante avec beau niveau de jeu, du rythme et de la tension. Certains diront que c’était nul et qu’ils n’aiment pas le football féminin mais même si c’est un peu moins explosif et rapide que chez leurs homologues masculins, cela reste bien plus intéressant que certains matchs dominicaux de Super League.
Le match en deux mots
Le football est un jeu simple. 22 femmes courent après la balle pendant 90 minutes et à la fin, c’est les Américaines qui gagnent.
La femme du match
Même si elle est du côté des vaincues, on peut relever la performance de la gardienne hollandaise Sari van Veenendaal. Elle permet de ne pas s’en prendre 4 ou 5 et de garder le suspense en 2ème mi-temps.
Le tournant(e ?) du match
Le penalty sifflé en faveur des Etats-Unis avec l’aide de la VAR. Les Hollandaises commençaient à être à bout de souffle et le coup de sifflet leur a coupé la respiration. Cela relancera évidemment le débat (sans fin) de ces décisions arbitrales et des penaltys qui changent la physionomie du match. Heureusement, les Américaines ont clairement dominé la fin de rencontre et ont doublé la mise.
Le geste technique du match
La tentative de French Cancan de la Hollandaise qui va offrir le penalty aux Etats-Unis. Malheureusement le match était à Lyon et le Moulin Rouge est à Paris.
Le geste pourri du match
Franchement, rien de pourri à l’horizon (à part quelques coupes de cheveux mais on commence à avoir l’habitude). Malgré certains gros chocs, pas de réclamation incessante vers l’arbitre, pas de roulade, pas de plongeon. Les hommes peuvent en prendre de la graine.
L’anecdote
Je n’avais pas vu un seul match en entier de cette Coupe du Monde. Non pas parce que je trouve le foot féminin déplorable mais simplement par manque d’opportunité. Je remercie donc Carton-Rouge de m’avoir mis devant ma télé ce dimanche après-midi.
Et sinon, dans les tribunes ?
Un beau mur orange derrière les buts et des clichés américains partout.
La minute Pierre-Alain Dupuis
Malheureusement pas de commentaire croustillant de Fred Scola qui a certainement dû avoir peur de se faire traiter de misogyne s’il sortait une phrase un peu décalée. On notera tout de même la belle liaison de la consultante Sandy Maendly qui nous a parlé des z’hollandaises toute la mi-temps.
La rétrospective du prochain match
Pas de prochain match évidemment. On relèvera juste le fait qu’on est contents d’apprendre que Macron en ait profité pour se réconcilier avec les gilets jaunes.
Soyez le premier à commenter