Aussi serrée que les rangées de sièges dans un avion d’EasyJet, la grande Finale des Pigeons d’Or 2019 de la Rédaction de Carton-Rouge.ch n’a vraiment pas loupé son slot. En déversant plus de 250 votes, les lectrices et lecteurs de votre site favori ont joliment fait virevolter les scores des quatre protagonistes conviés à se faire envoyer en l’air pour tenter de cueillir le volatile doré. Retenez votre souffle car voici les résultats tant attendus !
Au 4ème rang final avec 11% des votes, on retrouve le dandy diamanté de la F1, Lewis Hamilton, le pilote « genevois » qui vous aura peut-être bien fait rigoler avec ses élucubrations sur les vaches qui pètent du méthane et leur impact sur le réchauffement climatique. Au final, force est de constater que cet âne est resté bien loin de la pole position.
Troisième et se faufilant sur le podium avec 12% des voix, on retrouve le meilleur tireur de penalties de la Nati, Marco Streller. Après avoir présidé à la débâcle politico-managero-sportive du FC Bâle durant la saison 2018/19, la Strellette réussit l’exploit d’être la victime du stratagème qu’il avait mis lui-même en place pour prendre le pouvoir ! Appelons-le dorénavant Averell Streller.
Deuxième à la place du con avec 37% des votes, vous avez choisi la pipelette du FC Sion, Kevin Fickentscher. A force de passer plus de temps à dépenser sa salive devant les micros tendus par le Matin.ch plutôt que de se focaliser à ramasser moins de trois buts par match, le portier valaisan a été justement sanctionné par vos votes sans appel. On vous en remercie !
Et maintenant, un peu de silence pour le grand vainqueur des Pigeons d’Or 2019. Avec plus de 41% des votes et sous vos applaudissements, voici Xherdan « Banquette » Shaqiri, le joueur aux mollets aussi démesurés que sa flemme et aux sorties au fast-food inversement proportionnelles à son temps de jeu en club. Pour couronner ce succès, voici un petit extrait de l’excellent papier pondu par Joey Horacsek à l’époque :
« … BigMaq avait commencé par se plaindre fin août dans les journaux de son manque de temps de jeu avec Liverpool. Considérant que ses concurrents directs sont Mohamed Salah et Sadio Mané, qui vont probablement tous deux finir dans le top-5 du Ballon d’Or, c’est déjà gonflé de râler. Mais quand on voit les performances de Atxhoum ces derniers mois, qui est soit blessé, soit mauvais quand il n’est pas sur le banc, ça en devient plutôt ridicule. La situation est telle que Klopp préfère souvent, en cas d’absence de l’un ou l’autre de ses ailiers titulaires, faire jouer Divock Origi, Alex Oxlade-Chamberlain voire Adam Lallana et non Shaqiri sur le flanc alors qu’ils sont respectivement avant-centre et milieux créateurs. Et Klopp ayant la réputation d’aimer inconditionnellement ses joueurs mais d’être également intransigeant avec ceux qui ne travaillent pas assez dur ou qui pleurnichent de leur situation, nul doute que le temps de jeu de Passepartout sera bientôt aussi conséquent que le nombre de neurones en fonction de Granit Xhaka.
De plus, comme déjà mentionné, Shaqiri a de sérieux problèmes de professionnalisme. On citera son ego bien gonflé, sa propension impressionnante à ne jamais revenir aider son équipe lorsqu’elle subit et son hygiène de vie déplorable, lui qui était connu en début de carrière pour aller se faire des kebabs après l’entraînement… »
Ainsi donc, Xherdan Shaqiri succède à Yann Marti (vainqueur 2018) au palmarès des Pigeons d’Or de la Rédac ! Nous allons bien entendu tenter de remettre le trophée au diététicien de Liverpool ces prochaines semaines, photos à l’appui ! On espère que l’attaquant du Liverpool FC jouera aussi bien le jeu que Christian Constantin ou Pascale Blattner qui avaient (contrairement au PAD ou Lorenzi) démontré un sens certain de l’autodérision en cueillant à bras ouverts ce fameux Pigeon d’Or. Affaire à suivre !
Palmarès du Pigeon d’Or
2006 : Floyd Landis
2007 : Christian Constantin
2008 : Pierre-Alain Dupuis
2009 : Waldemar Kita
2010 : Raymond Domenech
2011 : Bulat Chagaev
2012 : Lance Armstrong
2013 : Pascale Blattner
2014 : Massimo Lorenzi
2015 : Non distribué (on va dire Vincent Ruefli parce qu’il est con)
2016 : Non distribué (on va redire Vincent Ruefli parce qu’il est teeeeeeeellement con)
2017 : Mike Echenard
2018 : Yann Marti
2019 : Xherdan Shaqiri
Les pigeons de février 2020
Les pigeons de Carton-Rouge vont bien entendu continuer en 2020 et comme d’hab’, certains sportifs et autres dirigeants du sport helvétique vont combattre, avec ardeur, pour apparaître dans notre sélection mensuelle. Malgré l’hiver (lequel ?) et le coronavirus, une ribambelle de nigauds se sont illustrés et la difficile sélection pour le mois de février 2020 donna lieu à de nombreuses négociations au sein de la Rédac !
Au risque de lasser notre lectorat, comment aurait-on pu éviter d’aller empocher deux candidats auprès du FC Hollywood Valais, après la copie dégueulasse rendue par les fillettes de CC au mois de février. Premier coupable, le directeur sportif du FC Sion : playboy à ses heures, fin communicant mais surtout habile tourneur de la planche à billets de papa, CC Jr fait décidément tout son possible pour recueillir des ricanements narquois et peut-être certains de vos votes. Deuxième invité sédunois de cette sélection, la cisailleuse de Toumodi, un irascible disciple de Sergio Ramos ou de Pepe qui a récolté plus de cartons jaunes dans sa carrière que Sion n’a eu d’entraîneurs ces vingt dernières années.
L’éventail de février accueille également son traditionnel tricheur de la Petite Reine, un coureur suisse étrangement assez décontracté dans son admission de dopage. Et finalement, le LHC nous fournit son surnuméraire de service, désormais voguant sous d’autres cieux, un hockeyeur plus habile à vomir son spleen sur Instagram qu’à griffer la glace de la Vaudoise aréna.
Les présentations auront toutes lieu d’ici au samedi 14 mars et les votes seront ouverts dès le lendemain. Votez en individuel, en famille, en groupe, mais votez d’ici au samedi 4 avril à minuit ! Soyez sans pitié !
Soyez le premier à commenter