Comme (bien) trop souvent, c’est un Pigeon qui déboule tout droit de Tourbillon qui vient rafler la mise grâce à vos généreux votes. Ricardo Dionisio l’emporte avec environ 50% des voix. Il précède la Castafiore de Norwich, Josip Drmic, qui arrive deuxième avec 35% des votes (de là à en faire un candidat suisse pour l’Eurovision de la chanson, il n’y a qu’un pas !). A la troisième place, avec seulement 15% des votes, Alain Geiger semble avoir été aussi efficace dans cette élection que son équipe lors du dernier match de championnat, si crucial pour la survie du FC Sion en Super League.
Mais revenons sur cet entraineur de vingtième zone que fut Ricardo Dionisio au FC Sion. Viré comme un nobody début juin, le technicien portugais a réussi l’exploit de ne gagner aucun match au FC Sion. Même Gabri aura fait mieux au pays du bon vin, c’est donc pas peu dire que le casting du natif d’Arruda dos Vinhos tenait autant la route qu’un bus indien dans les tourniquets de l’Himalaya. Et dire que CC nous promettait monts et merveilles au sujet de sa nouvelle pépite dénichée triomphalement en bas à Nyon : « Je demande à Ricardo de nous proposer du jeu et d’insuffler à l’équipe toute l’intensité qu’elle se doit de témoigner. Je veux que l’on se rebouge sur le terrain. » La seule chose que notre « bacalhau boy » ait réussi à faire bouger au FC Sion, c’est sa position au classement de Super League, et ce, dru en bas vers la cave.
Ce qui est agaçant avec ce rigolo de Dionisio, c’est que, malgré ses premiers matches peu convaincants, il continua de balancer de la poudre de perlimpinpin dans les yeux de CC et de son « oui papa » de fils : « Pour créer, il faut avoir le ballon. Donc faire en sorte de le récupérer dès qu’on le perd. Cela nécessite d’aller au pressing. Pour maîtriser le temps, il importe de contrôler l’espace. Les données, les chiffres sont bien sûr importants mais il faut aussi donner de la vie au ballon. Sans émotions, il n’y a pas de foot. » Eh non, des émotions en Valais, il n’y en eut strictement aucune avec ce futur Mourinho du pauvre. Mais au lieu de tout cela, le coach portugais eut lamentablement recours aux traditionnelles excuses bidon que les supporters valaisans ont endurées depuis de trop longues années.
Votre sanction est tombée. Ses excuses, il peut les garder pour son ego et Dionisio repart du Valais avec un Pigeon d’Or de la Rédac qui vient couronner l’ensemble de la catastrophe qu’il a orchestrée au FC Sion depuis Noël. C’est pas cher payé.
Les pigeons d’août 2020
Pour les pigeons de la rentrée, une fois n’est pas coutume, la rédac ne vous propose pas de football. Pas d’inquiétude toutefois, la Nati joue à peu près 120 fois d’ici à la fin du mois d’octobre, on aura bientôt du matos.
Commençons par le sniper de Frauenkappelen qui aurait fait mouche avec l’épouse de son coéquipier au LHC. Après avoir presque été échangé au HC Davos, avoir fait capoter une transaction avec le GSHC et avoir essayé de refourguer ses services douteux au SC Berne, le voilà (provisoirement ?) rangé dans un placard de la Vaudoise aréna. On en rit encore.
La deuxième candidate pour notre sélection d’août est la protagoniste de la plus grotesque saga covido-tennistique de l’été. En effet, la déesse saint-galloise des Interclubs avait apparemment profité du confinement pour passer son doctorat en épidémiologie, histoire d’édicter de nouvelles règles débouchant sur des abandons en cascade. Savoureux.
Et pour finir, place à un sport qui n’a pas souvent l’honneur de figurer en bonne place sur notre site, le basket. Il sera notamment question de Vevey, de relégation, de licence refusée et même de charcuterie. On s’en pourlèche les babines d’avance.
Pour élire votre Pigeon favori, c’est bien simple. Venez découvrir tous ces candidats ces prochains jours sur note site puis cliquez sur le nom du plus méritant des asticots du trio. C’est gratuit, jouissif, et possible d’ici au samedi 26 septembre à vingt-trois heures cinquante-neuf. On compte sur vous !
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