Après le triomphe nord-coréen de Bartou en février, le vote pour le pigeon de mars a de nouveau été un tant soit peu unilatéral. En effet, avec 77% des votes, Jan Alston a raflé la mise et n’a laissé que des minuscules miettes à ses valeureux concurrents.
André Boschetti a récolté 17% des voix pour sanctionner son article ridicule sur l’impact des buts d’Aaron Ramsey sur le taux de mortalité à Hollywood. On espère qu’il comprendra que ce type d’articles n’a (mêêmee) pas sa place au Matin.ch, surtout quand on a une plume plus que décente pour écrire des articles en rapport avec le sport. Fermant la marche, on retrouve Michelle Gisin qui fut aussi habile dans le pronostic de son propre classement du globe de descente de CM de ski que dans la traversée de la frontière helvético-italienne en temps de confinement.
Mais retour sur le grand vainqueur d’avril dont le portrait fut tiré à l’occasion par mon collègue Raphaël Iberg. Passage choisi :
« On commencera par préciser que Jan Alston n’est pas épinglé ici pour l’ensemble de sa carrière managériale, mais bien pour ses frasques récentes. Nous n’oublierons pas que le LHC qu’il quitte en 2020, qualifié pour les playoffs de première division pour la cinquième fois en sept ans, n’a plus grand chose à voir avec celui avec lequel il avait pris sa retraite de joueur en 2011, sur une ignoble défaite 4-0 face à Viège en finale de LNB. Soit. Mais au vu des nouveaux moyens (supposés) d’un club qui est maintenant à mille lieues de celui qui avait plus de montées et (surtout) de descentes à son actif qu’Otis et Schindler réunis, il est plus que temps d’arrêter de se référer à un passé de plus en plus lointain pour regarder vers l’avant.
L’un des principaux torts du natif de Granby aura été un manque de communication total. En effet, Jan “I plead the fifth” Alston se sera fait fort d’esquiver toute tentative de question appelant une réponse comportant un réel contenu tout au long de sa carrière de directeur sportif. Au lieu de faire taire les rumeurs grandissantes une bonne fois pour toutes en expliquant où son entreprise en était réellement dans sa recherche d’un nouvel employé pour renforcer son secteur sportif, Alston aura préféré se murer dans un silence digne de son coaching staff finlandais tout au long de la saison. Aucune confirmation, aucun démenti, rien d’autre qu’un silence radio des plus pesants. Naturellement, Jan aurait pu nous fermer notre clapet à tout jamais en dénichant la perle rare. Ce qu’il a fait, en un sens, avec l’arrivée de ce brave Max « Jules » Wärn sur les côtes du Léman. Tout a déjà été écrit sur le néant absolu qui caractérise la performance de l’attaquant finlandais à Lausanne. On vous dira simplement que lorsqu’on attend le mois de février pour bouger sur le marché, on risque de ne pas obtenir le diamant brut que tout le monde va s’arracher au niveau des KHL rejects. »
Sous vos applaudissements, Jan Alston, vainqueur du Pigeon d’Or de mars 2020.
Les pigeons d’avril 2020
Malgré ce confinement lancinant mais justifié, certains athlètes ou « influenceurs » du sport en Romandie ont réussi l’exploit de se distinguer par des contre-performances notoires ou des comportements douteux voire dégueulasses durant cette période difficile. Et vous le savez, une sanction quasi automatique pend au bout du nez de ces agitateurs sportifs : une sélection aux Pigeons mensuels de Carton-Rouge.
Premier invité du mois, et sans véritable surprise, un grotesque joueur du FC Sion qui commença déjà à se ridiculiser en Coupe du Monde 2014 avec le Cameroun et qui semble y avoir pris goût avec le temps. Un WhatsApp plus tard, et c’est, ô surprise, le pied au cul présidentiel qui l’attendait au tournant de la Porte d’Octodure. On ne pourra pas dire qu’il ne l’aura pas cherché. Restons en Valais pour vous présenter notre deuxième candidat : le skieur valaisan le plus malchanceux de la décennie, ce qui finira par lui valoir le surnom de Del Potro de l’Entremont ou de Gourcuff de Verbier. Une non-sélection en équipe nationale de ski et voilà une convocation immédiate dans nos pigeons mensuels. La logique est respectée.
Pour compléter ce duo valaisan, on a dû se résoudre à faire de la pub au site athle.ch qui n’en mérite pourtant absolument pas. Mais à force d’écrire des absurdités sans nom sur le coronavirus et selon leurs dires, ce non-événement en Suisse, on se devait de sanctionner le leader de ces pauvres complotistes en liquette.
N’hésitez pas à venir découvrir tous ces candidats ces prochains jours sur note site et surtout à venir voter pour votre favori au pigeon d’avril, d’ici au samedi 30 mai, à minuit.
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