80% de votes pour Joël Vermin ! Ben bravo ! Encouragez-le ! Ça promet du côté du GSHC. Mesdames Descloux et Manzato sont prévenues. Le blondinet a la gâchette facile et score à la première occasion, donc messieurs les Genevois, gardez un œil sur lui. Dans la course à notre Pigeon d’Or du mois d’août, l’ex-attaquant du LHC a aplati ses maigres colistiers en engrangeant plus de 3/4 de vos votes. Madame Boltshauser en ressort fort satisfaite mais bien moins que Belinda Bencic qui ne récolte que 11% des suffrages pour récompenser son forfait en Interclubs du côté de Chiasso. Au dernier rang, le Président du Vevey Riviera Basket, Nathan Zana, échoue à nouveau et confirme qu’il n’arriverait même pas à mettre à niveau un tas de sable au bord du Lac Léman.
Mais revenons sur le triomphe du Yannick Buttet de Malley, Joël Vermin. A la Vaudoise aréna, au sein d’une organisation où on préférerait mourir la gueule ouverte que confirmer un transfert avant la fin de la saison mais où les parties de jambes en l’air impromptues ne sont pas tenues secrètes, on aime les contradictions. Un mois après l’annonce initiale, la rumeur insistante selon laquelle le sniper de Frauenkappelen aurait fait mouche avec l’épouse de son coéquipier était confirmée en même temps que la théorie qui prêtait au LHC des tractations avec plusieurs clubs en vue d’un… échange.
Et dans ce vaudeville des temps modernes, il fallait naturellement que l’acheteur probable se trouve être le Genève-Servette HC. Voilà comment on en arrive à la perspective (finalement non finalisée de la sorte) d’échanger un attaquant auteur de 166 points en 305 matches de National League contre trois honnêtes tâcherons servettiens (Tim Bozon, Guillaume Maillard, Floran Douay), 87 points dans l’élite du hockey suisse à eux quatre. Quand la raison n’a absolument rien à voir avec la performance sportive de tous les intéressés (même si on est en droit d’imaginer que Vermin a récemment eu le loisir de montrer l’étendue de son talent lors de ses activités hors-cadre) et que les postes de joueurs de profondeur qu’occuperont potentiellement les trois Kleenex grenat (qui jouent déjà le rôle d’Etats tampons dans cette sombre affaire) dans leur nouvelle équipe semblent déjà pourvus, il y a tout de même de quoi rire.
Pour avoir mis son club dans l’embarras face à l’ennemi du bout du lac, mais surtout pour n’avoir pas laissé le temps à la rédac’ de Carton-Rouge de souffler entre deux facéties tragicomiques d’une équipe qui mériterait clairement son propre documentaire sur Netflix, Joël Vermin mérite sans nul doute d’emporter ce beau pigeon d’août. Bravo !
Vos Pigeons de septembre 2020 sont servis !
Passons à vos prochains pigeons mensuels dont le choix fut comme à l’accoutumée, fort ardu. Notre première halte pour cette sélection s’est faite sur les bords du lac Léman auprès du club phare du hockey sur glace romand dans notre élite nationale. Enfin c’est surtout ce qu’on aimerait croire. Le personnage en question voudrait qu’on lui explique en septembre 2020 (!) les raisons pour lesquelles on devrait enfiler des masques dans des patinoires et prendre de si nombreuses mesures sanitaires. Bon, ben de notre côté, on va tenter de lui expliquer sous la forme d’un pigeon pourquoi un CEO d’un club de hockey devrait essayer de mordre sa langue dix fois d’affilée avant de venir publiquement raconter des sornettes.
Notre petit voyage en vue de sélectionner notre deuxième candidat nous conduit péniblement dans le Haut-Valais, là où réside fiscalement un gars qui ne fait pas un mois sans faire une saloperie et qui est donc tout naturellement et sans forcer, le digne héritier du tonton Sepp de Viège. Le patron de la douteuse smala de la FIFA qui règne autocratiquement sur le foot mondial a lancé une nouvelle idée de génie pour changer le format du foot mondial. Son pigeon vous sera servi saignant et dépecé, c’est promis.
Pour finir notre périple, nous avons pris la direction de Zurich afin de soutenir comme il se doit une tenniswoman suisse qui pratique à merveille le hara-kiri et dont la carrière est en train de devenir un mix entre celle d’Alizée Cornet et de Patty Schnyder. Un pigeon devrait sans doute booster ses futures performances sur le circuit mondial, ou plutôt dans les tournois Interclubs en Suisse.
Nous espérons que vous apprécierez ce petit tour de Suisse et vous confirmons que ces Pigeons en puissance seront à votre disposition afin que vous leur octroyiez vos votes généreux, d’ici au 31 octobre 2020.
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