On s’est surpris à regarder Ecosse-République tchèque, et on a même trouvé ça plutôt Schick.
Le match en deux mots
Schick, un chic type tchèque.
L’homme du match
Patrik Schick. Nonobstant une magnifique tête décroisée qui libère son équipe, ce joueur a l’élégance de planter le but du tournoi sur un lob du milieu de terrain, d’annihiler tous les espoirs du Braveheart écossais post-mi-temps et de ruiner la programmation de l’UEFA en crevant l’écran lors du match du lundi après-midi.
Prochain kit proposé par l’équipementier tchèque en hommage à Patrik…
La buse du match
52ème minute: le gardien écossais Marshall, laissant penser à sa barbe/moustache de shérif texan qu’aucune balle ne passerait, en oublia son plan et partit conquérir le rond central pour bâtir le mur de rien. C’était sans compter sur Patrik Schick, qui pour le coup n’attendit pas son prénom et rappela à tout le monde que frapper en dehors de la surface est autorisé dans le foot moderne. Il paraît que la NASA vient de lui proposer un poste d’ingénieur en mécanique des fluides après avoir vu l’effet du ballon. Marshall, quant à lui, rentra au pays militer contre l’élevage de saumons après s’être coincé dans les filets et réalisé l’humiliation infligée à ce noble poisson.
Le tournant du match
La barre transversale écossaise. Tiraillé entre honorer ses ancêtres rugbymen et faire son métier, le joueur opte pour un joli drop sur la barre qui rapporte 0 point et non 3 à son équipe.
L’esthète du match
Tomáš Vaclík. Encore une fois, l’esthétisme prévaut chez les Tchèques. Envolée de moine shaolin, arrêt de handball à la Neuer : l’Opéra de Prague attend déjà son retour pour la prochaine saison lyrique.
Vaclík dans ses œuvres…
Le geste pourri du match
En fait il y en a deux.
Le télescopage entre deux Écossais en phase offensive à l’entrée de la surface. Sûrement qu’ils se trouvaient trop près dans la cosse du haricot. Les Anglais sont prévenus, les Écossais peuvent s’auto-brexiter sans référendum sur le terrain.
Attaque siamoise des Écossais.
Lyndon Dykes. La malédiction du poussin a encore frappé. À se décolorer les cheveux sans utiliser des produits bio, les pesticides finissent par atteindre la cheville (ou le cerveau si l’on est Prime Minister) et font rater l’égalisation à cet attaquant qui n’a pas démérité mais est tombé sur un mur d’Hadrien tchèque, Tomáš Vaclík.
Carte Panini de Lyndon Dykes.
Le chiffre à la con
3. Officiellement, il n’y a pas eu de « hat-schick ». Mais selon le département de physique quantique de Carton-Rouge, tout but respectant les proportions du nombre d’or obtient la note qu’il veut.
L’anecdote
Au moment où l’hymne écossais est chanté à pleins poumons dans le stade, même les moutons des Highlands versent la larmichette. Or, Harry Potter oblige, le sort déborde et c’est Schick qui s’en trouve galvanisé.
La rubrique de Flo : Et si le match était un plat ?
Théoriquement, un match opposant le haggis au boudin noir aurait dû déboucher sur un nul. Il n’en fut rien, le boudin noir domina l’affiche, le tout arrosé d’un single malt par fair-play.
Et si le match avait eu lieu en 2020 ?
Suite au match, l’Écosse, premier pays à offrir la gratuité des protections périodiques, décide de l’étendre aux hommes pour rétablir l’égalité.
La minute Pierre-Alain Dupuis
« Du tout au toute » ou « Regardons l’avant-match » pour décrire le résumé de la première partie du match. Respect à la RTS de déjà se calquer sur les consignes de simplification de la langue française dans les écoles romandes annoncées la semaine dernière.
La rétrospective du prochain match
Croatie-République tchèque. Patrik Schick, magnanime, crée la « Fondation Schick pour faciliter la transition vers la retraite », ému par le sort des joueurs croates.
Angleterre-Écosse. Fin du match. L’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord se retirent de l’International Football Association Board, forçant ainsi l’Angleterre à rester dans l’UE pour jouer les prochains Euros. It’s not over until the fat lady sings.
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