Goulasch au champagne

Un nul mérité pour une vaillante équipe de Hongrie. Résoudre la faim dans le monde semble plus simple que deviner le classement final de ce groupe.

Le match en deux mots

Respect et robustesse.

L’homme du match

Le public. La moitié de la population hongroise étant vaccinée (merci Sinovac), rien de tel qu’une bonne jauge à 55’000 spectateurs pour proclamer son soutien urbi et Orbán !

Y’a pas à dire, c’est sympa cet Euro sur terrain neutre…

La buse du match

L’arbitre, Michael Oliver. Hésitant entre « Je vais quand même pas arbitrer en défaveur du Petit Poucet » et « Je devrais quand même mettre un ou deux cartons histoire d’être crédible », il opta pour une prestation insipide. Vivement un arbitre tous les 10 m sur la ligne de touche comme au football américain.

Pédicure hongroise pour Paul Pogba. L’arbitre au blessé : « Je vais quand même pas lui mettre un jaune alors que vous en avez déjà dans les cheveux ? »

Le tournant du match

Alors qu’un Hongrois d’origine se démêle avec la justice française dans l’affaire Bygmalion, la France subit quant à elle la foudre d’Attila Fiola, qui sert la justice en gagnant son duel après un magnifique une-deux.

L’esthète du match

Sallai (prononcé Chalaille), qui nous éclaira de ses rayons. Mention spéciale au contrôle orienté sur talonnade.

Le geste pourri du match

La chaleur. « Pause fraîcheur » sonne tellement bien qu’on devrait soumettre une initiative pour l’inscrire dans la Constitution dès qu’il fait plus de 30 degrés au travail.

Le chiffre à la con

3’500. Le nombre de pompes que les fans hongrois doivent faire pour que « Magyarország » s’affiche en entier sur leurs épaules.

L’anecdote

Dembélé. Entré à la 57ème, il dynamise l’attaque française, frappe sur le poteau puis se rappelle soudain qu’il n’a pas vu son physio de Barcelone depuis longtemps et décide de sortir à la 87ème sur blessure pour prendre de ses nouvelles.

La rubrique de Flo : Et si le match était une boisson ?

À défaut de tenter une Pálinka sur pénalty, les Hongrois tokay à la porte des huitièmes avec ce résultat probant.
Jacquouille la Fripouille approuve: « Tooo-kayyy !!! »

Et si le match avait eu lieu en 2020 ?

Coronavirus oblige, les spectateurs se contentent d’un combat entre un coq et un hongre gris.

Très beau débordement de Gris zou.

La minute Pierre-Alain Dupuis

Interview d’après-match:

« – Didier, la France manque d’efficacité, non ?

– Les tirs qui ne sont pas cadrés ne peuvent pas finir au fond des filets. »

Subtil marketing de Didier Deschamps pour annoncer son prochain recueil d’aphorismes, « Truismes et lapalissades ».

La rétrospective du prochain match

France-Portugal : Dédé Gignac arrive en ULM du Mexique pour se venger de son poteau en finale de l’Euro 2016 et se crashe sur la barre transversale après avoir contrôlé le ballon en vol sur une relance de Lloris. Ronaldo, bon prince, lui explique qu’il aurait pu optimiser sa trajectoire s’il avait bu moins de Coca.

Allemagne-Hongrie : Gulácsi, frère caché de Voldemort, dissimule de nombreux horcruxes sur le terrain avant le match. Joachim Löw, pourtant grand découvreur d’artéfacts physiologiques, échoue à les détruire. La Hongrie gagne, se qualifie pour les huitièmes en finissant deuxième, réalise qu’elle jouera l’Angleterre à Wembley et que vraiment, c’est trop pas juste de pas jouer à domicile…

A propos Florent Gonnet 49 Articles
Que penserait Molière de la VAR ?

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