Et Tchèque et mat

Le Danemark deux fois et l’emporte de manière assez Kjaer. Pour Schick et ses coéquipiers, il est temps de faire ses valises et de passer au Tchèque out.

Le match en deux mots

Tchèque, un au revoir.

L’homme du match

Déjà auteur d’un doublé contre le Pays de Galles, Kasper Dolberg a encore inscrit un but décisif dans cette rencontre, avec le goal du break peu avant la mi-temps. Recruté pour plus de 20 millions d’euros par l’OGC Nice (record du club) en 2019, il est en train de confirmer les attentes placées en lui.

À 23 ans, Dolberg n’a plus le temps. Surtout depuis qu’il s’est fait voler sa montre par un coéquipier.

La buse du match

La défense tchèque qui oublie totalement Delaney, seul au point de penalty, sur le corner qui amène le 1-0.

À leur décharge, il faut bien avouer que l’absence du fameux Nikov leur a été préjudiciable. Ils n’ont ainsi pas pu former leur paire défensive : Kalas – Nikov.

Le tournant du match

Le Danemark étouffe son adversaire d’entrée de jeu et prend rapidement l’avantage au tableau d’affichage.

C’est pas le but Delaney, mais il est joli.

L’esthète du match

Le deuxième but danois vaut le détour, avec ce centre sublime de l’extérieur du pied de Maehle et cette reprise directe de Dolberg.

À la TV, on a même surpris certains joueurs tchèques en admiration devant ce goal. Il paraît d’ailleurs que Tomáš Holeš encore les babines.

Le geste pourri du match

Quand on voit le banc de la République tchèque, on se dit qu’il y avait mieux à faire pour le sélectionneur Silhavy. Voyez plutôt :

Avec Tomas, il aurait pu se défendre Koubek et ongles.

Avec Alex, il possédait le Saint Kral.

Avec Jakub, il aurait pu dire : emballé, c’est Pesek.

Mais non, à la place, il a préféré mettre un Barak qui n’avait pas la frite…

Le chiffre à la con

513. Comme le nombre approximatif de calories d’une coupe Danemark.

Sans doute la seule coupe dont les Danois pourront se délecter. Car contre l’Angleterre, ce sera une autre paire de manches.

Et je ne parle pas d’Emmanuel Petit et Daniel Riolo.

L’anecdote

Christensen, Poulsen, Larsen, Andersen, Olsen, Jensen ou encore Boilesen.

En danois, « sen » signifie « fils de ». Je ne parle pas très bien danois, mais si je comprends bien Poulsen est donc le fils d’une poule, tandis que Larsen est juste le fils d’un mec qui aimait un peu trop manger du bacon.

C’est bien dommage que Schick ne soit pas lui aussi danois. Sinon sa reconversion était toute trouvée. Il aurait pu s’associer avec Poulsen et Larsen pour monter une chaine de fast-food qui se serait appelée : Schicksen Nuggets.

La rubrique de Vince : Et si ce match avait été organisé par Florentino Pérez ?

Il n’aurait pas eu lieu. Car dans un Euro organisé par Florentino Pérez, les petites nations comme la République tchèque et le Danemark ne sont pas invitées.

Et si le match avait eu lieu en 2020 ?

Thomas Pesquet ne serait pas dans l’espace et aurait donc pu regarder cette rencontre.

Il ne l’aurait quand même pas regardé, coincé dans l’ascenseur, en apesanteur, avec Calogero et Raymond Domenech.

La minute Pierre-Alain Dupuis

D’entrée, Fred Scola annonce la couleur au niveau de l’ambiance à Bakou : les Azerbaïdjanais ne sont pas des grands fans de football. Eux, ce qu’ils aiment, c’est les sports de combat et notamment le MMA.

Du coup, les joueurs ont tenté de s’adapter tant bien que mal. Et c’était plutôt réussi. Jugez par vous-même :

La rétrospective du prochain match

Les Anglais enterrent les Danois. Braithwaite et ses coéquipiers sont à bout de souffle. Score final : 3-0. Le Danemark le pas et ne marque pas.

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