L’Allemagne sortait d’une défaite 3-2 contre la Zambie en match de préparation et le Maroc d’un nul 0-0 contre notre Nati. Restait à savoir s’il s’agissait d’un accident pour les Allemandes. Eh ben on a vite eu la réponse ! C’est rassurant de savoir qu’on peut toujours compter sur l’Allemagne pour nous divertir lorsqu’une Coupe du monde est pauvre en buts.
Le match en deux mots
Céréale buteuse.
En marquant les deux premiers buts par deux têtes, Alexandra Popp a plié le match et lancé ses copines sur les rails pour une atomisation dans les règles de l’art. En maîtrisant sa vertèbre C1, Miel Popp a soufflé les Lionnes de l’Atlas.
Y’a pas à dire, Alexandra prend son rôle de capitaine de la ruche au sérieux !
La femme du match
Popp a tellement plié le match à elle seule qu’elle a dû se lancer un défi : ne marquer que de la tête. Peut-être choisira-t-elle de jouer le prochain match sur une jambe?
Allô UberGott? Ce serait pour une Coupe du monde à emporter, à livrer directement dans ma chambre…
La méduse du match (y’a pas de buses en Océanie)
Hanane Aït El Haj, qui marque un autogoal sur un auto-assist de sa collègue. La pauvre devait en avoir ras-le-bol et le moral en ras el-hanout.
Notre photographe a réussi à prendre un cliché du moral des Marocaines après les deux autogoals…
Le tournant du match
Les débordements de Brand, plus percutants qu’un débarquement de l’Afrikakorps. Maintenant, quand votre copine allemande vous dira qu’elle a « une séance de Branding », vous saurez qu’il s’agit de dribbler toute la défense.
L’un des nombreux débordements de Jule Brand…
L’aVARie qui aurait pu couler le match
La VAR dans son ensemble, qui fait qu’on ne croit tellement plus aux buts qu’on arrive à maintenir un pouls à 70 sur n’importe quelle passe en profondeur.
La Perth de balle catastrophique du match
Toutes les pertes de balle marocaines, qui ont permis à Bühl d’entrer dans la défense comme dans de la crème double, ce qui est d’une logique imparable vous en conviendrez.
Le chiffre Hamilton (parce que c’est quand même mieux qu’une stat’ à deux balles)
Deux, comme les deux coups de boule de Popp. Prochainement dans un docu Netflix intitulé « The Two Popps ».
L’anecdote qu’on aurait pu entendre à Bondi Beach…
… si seulement on y était.
À l’instar de l’Haïtienne Melchie Dumornay à Lens (Valais), il paraîtrait que Brand et Rauch auraient effectué un stage de préparation à Bitsch.
Si le match avait été une citation de Zlatan Ibrahimovic
« There’s only one Pope, and that’s me ! »
Ce que vous allez regretter d’avoir manqué si vous dormiez encore (comme chacun sait, « qui dort Dunedin »)
Popp qui danse tranquille avant le coup d’envoi de la deuxième mi-temps. La pression? Seulement à l’Oktoberfest pour madame!
Elle danse le jerk, sur de la musique Popp !
La minute Johan Djourou
Dynamisme, précision, phrases bien tournées (« apporter sa pierre à l’édifice »): écouter la commentatrice Élodie Crausaz agrémente le match à merveille. Par contre, on s’est fait du souci à deux moments pour son acuité visuelle : sur une frappe plein cadre repoussée par la gardienne allemande (« cadrée, me semble-t-il… ») et sur le deuxième but de Popp, du dos (« J’ai presque l’impression que c’est l’épaule d’Élodie Nakkach qui pousse le cuir. »). Élodie, donne-nous des nouvelles après ta prochaine visite chez l’ophtalmo, ça nous rassurera !
Madame Crausaz, pouvez-vous me lire la ligne du bas?
La rétrospective du prochain match se jouant dans le même fuseau horaire
Colombie-Corée du Sud cette nuit à 4h00 à Sydney, pour enfin savoir qui de Shakira ou de BTS domine le game !
Crédits photographiques:
Photo de Evgeny Matveev sur Unsplash
Photo de Ricardo Gomez Angel sur Unsplash
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