Oui, je l’avoue, comme un grand benêt que je suis, j’ai vibré pour les démarrages de Ricco en côte. Comme un physionomiste, j’ai voulu – encore une fois – croire en la pureté des âmes.
Mais franchement… Quitte à me répéter : comment peut-on être aussi con ? Et encore, con, ce n’est pas assez fort. A ce niveau, cela tient de la maladie mentale, de la débilité complète, de la plus pure imbécilité de base.
Au soir de l’arrivée à Super-Besse, sur les sept coureurs ayant passé le plus de temps échappés, il y a… sept Français. Si un seul coureur hexagonal s’est imposé jusqu’ici, ils impressionnent et pèsent beaucoup sur l’épreuve.
L’homme en forme de cette première partie de course a sans aucun doute été Riccardo Ricco, sorte de mélange entre un puncher fulgurant, un bon grimpeur et un sprinter plus que correct. Un Paolo Bettini version jeune, en somme.
Ce matin, c’est aspirine pour tout le monde. Une nuit difficile à cause des fréquentations qu’Henri Broncand a ramenées dans sa chambrée nous a tous épuisé.
Nous nous levons aux aurores pour parfaire la condition d’Henri Broncand. Un petit déjeuner à base de sucres lents et de barres énergétiques, couplé avec un assaisonnement de produits dopants.