Oui, disons-le d’emblée, si le pays du hornuss est représenté pour le troisième fois de suite en Ligue des Champions, il le doit en bonne partie à son nouvel habitant Michel Platini, qui semble beaucoup se plaire dans le canton
Souvent lourdeaux – au propre comme au figuré –, rarement fins – idem –, mais toujours satisfaits, jamais ou presque fâchés de leurs sorts, habitants modèles d’une république de Bertrand Russell où il est de bon goût de ne point
Alors que je regardais tranquillement, Karlovic – Verdasco, j’ai eu la mauvaise idée de zapper pour suivre la deuxième partie du match entre Dinara Safina et Amélie Mauresmo.
On nous a souvent reproché – sans doute à juste titre – d’être beaucoup plus complaisants à l’encontre de Fribourg-Gottéron qu’envers le LHC, Genève-Servette, le HCC ou Bienne.
Ainsi, on nous a relaté puis vanté les mérites de nos skieurs et skieuses lors des récents championnats du monde de Val d’Isère. Je vous l’accorde, il y avait de quoi s’enthousiasmer.
Certains avaient cru révolu le temps où les divers championnats de Suisse se jouaient selon des modalités incompréhensibles, navrantes, à l’encontre de tout logique.
On ne peut décemment pas croire que les «Bienne Broken Arms» (ça fait jeune les anglicismes. Young Sprinters, Flyers, Lakers…) puissent se maintenir malgré ce qu’ils ont, paraît-il, présenté jusqu’ici.
Attention, ce que vous allez lire ici ne sera jamais relayé par vos médias romands traditionnels, trop heureux de se triturer la nouille à propos du club des Vernets, trop contents de pouvoir faire des reportages dignes des pires auto-fellations