Alors que certains professionnels du tennis commençaient à douter de la capacité de Federer à battre Nadal sur terre battue, le Suisse leur a offert la plus belle des réponses.
Arrivé à Hambourg lundi aux alentours de 11h du matin, je m’empresse d’aller déposer mon fardeau à l’hôtel puis je file en direction du centre de tennis Am Rothenbaum.
Oui Federer a perdu, oui il est dans une mauvaise passe, mais non et cent fois non, il ne se rapproche pas de la fin de sa carrière à grands pas comme certains l’imaginent (pour la petite histoire : www.Eurosport.fr dans
La finale du tournoi de Dubaï n’a pas atteint des sommets de suspense cette année : Roger Federer était trop fort pour Mikhail Youzhny, beaucoup trop fort.
Déception, ami lecteur ! Je dois avouer que je rêvais secrètement d’assister au premier face-à-face de l’année entre les deux meilleurs ennemis du circuit, le roi Federer d’un côté et le cogneur Nadal de l’autre.
Mikhail Youzhny, la surprise du tournoi, accède donc à sa deuxième finale consécutive après Rotterdam. Très affûté, le Russe de 24 ans était largement supérieur à un Robin Soderling aussi démonstratif qu’un piquet de slalom spécial en demi-finale.
Dubaï, son Burj Al Arab, ses gratte-ciels, ses centres commerciaux gigantesques, ses projets architecturaux futuristes, sa piste de ski intérieure, ses embouteillages, ses chantiers à tous les coins de rue…
Prenez Monfils par exemple. Après Roland Garros 2006, tout le monde nous promettait une ascension vers les sommets, alors que depuis lors, c’est la chute aux enfers.
Il n’y a qu’à regarder le nom des vainqueurs pour s’en rendre compte : hormis à Zagreb où Marcos Baghdatis a triomphé en trois sets de Ljubicic, on trouve sur la plus haute marche du podium Xavier Malisse à Delray Beach