Période XLIII : 26 novembre – 2 décembre

Entre David Beckham, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, les superstars du monde du ballon rond ont été à la fête la semaine dernière. Ça rigole aussi à Lyon et à Naples, tandis que les milliardaires de Chelsea et du Qatar St-Germain s’enfoncent inexorablement dans la crise. Voici nos tops et nos flops !

Les tops

1. David Beckham (Los Angeles Galaxy) 25 points
En cinq saisons en Major Soccer League, David Beckham aura conquis deux fois le titre avec son équipe des Los Angeles Galaxy. Alors bien sûr, ce n’est pas le championnat le plus relevé de la planète mais tout de même, à 37 ans fallait le faire. Ayant largement contribué à développer ce sport outre-Atlantique ces dernières années, le mari de Posh Spice aura écrasé cette finale de son talent, son jeu de passe précis et constamment porté vers l’avant, à la différence de certains. 25 points en sorte d’hommage en quelque sorte avant, pourquoi pas, un dernier challenge à la sauce monégasque qui ne devrait pas déplaire à Victoria.
2. Lionel Messi (FC Barcelone) 20 points
A force d’enchaîner les performances exceptionnelles, les mots viennent à manquer pour qualifier les exploits du lutin argentin. Ce qui est sûr, c’est qu’en réalisant un nouveau doublé contre Bilbao, il porte son total de buts en 2012 à 83, soit à une unité seulement de l’immense Gerd Müller. Tout bonnement ahurissant. Tout comme ses stats en championnat cette année : 21 buts en 14 matchs… Dur de faire mieux…
3. Cristiano Ronaldo (Real Madrid) 15 points
Un coup-franc magnifique pour le 1-0, un caviar pour Ozil sur le 2-0 , un autre coup-franc magistral sur la transversale et un tir sur le poteau, tel est le bilan de la starlette portugaise lors du derby madrilène. Les Colchoneros auront eu le tournis de la première à la dernière minute et la prestation de CR7 permet aux Merengue de rester à onze points du Barça. Un gouffre certes mais avec ce genre de joueurs, tout reste encore possible même si Messi et consorts devraient remporter logiquement une nouvelle fois la Liga.
4. Bafétimbi Gomis (Lyon) 12 points
Auteur d’un triplé au Stade Vélodrome en match en retard mercredi passé lors de l’éclatante victoire lyonnaise sur l’OM, l’international français a remis une couche ce week-end en marquant l’unique but de son équipe face au champions en titre montpelliérains. En pleine bourre, il symbolise à merveille ce nouvel OL enfin débarrassé de ses pseudo-stars vieillissantes et prêt à retrouver les sommets de la Ligue 1 au nez et à la barbe de qataris largement plus fortunés que lui.
5. Simon Rolfes (Bayer Leverkusen) 10 points
Etincelant à Brême lors du carton des Neverkusen mercredi puis à nouveau brillant ce week-end face à Nürnberg, Simon Rolfes symbolise la forme actuelle de son équipe. Formidable passeur, il offre à chacune de ses sorties des caviars à Castro, Kiessling ou Schürrle. Deuxième à dix points du Bayern, une qualification en Ligue des Champions semble désormais devenir un objectif réaliste pour la formation de Sami Hyypiä.
6. Edison Cavani (Naples) 8 points
Si Naples surfe sur la vague actuellement, elle le doit en partie à son attaquant prodige uruguayen. Bien qu’orphelin de son compère Lavezzi qui a cédé aux chants des sirènes qataries du PSG, il a de nouveau enfilé deux buts ce week-end en ayant tiré pas moins de 13 fois au but dans la même partie. La classe mondiale.
7. Claudio Marchisio (Juventus Turin) 6 points
Si la Vieille Dame est performante ce n’est pas uniquement grâce au travail acharné de ses avocats et de ses hommes de l’ombre mais également à la qualité de son centre de formation. Et c’est ce dernier dans son ensemble qui est indirectement récompensé par les deux buts de Claudio Marchisio dans le derby turinois de ce week-end. Le premier en s’infiltrant à pleine vitesse dans la défense des Granata comme il aime particulièrement et le second suite à une belle remise de la poitrine de Mirko Vucinic. La Juve reste bien en tête des favoris à sa propre succession.
8. Gökhan Inler (Naples) 5 points
De deux frappes sèches et limpides qui ont finit au fond des filets de Pescara dimanche, le milieu de terrain des Partenopei et de la Nati a démontré une fois de plus toute son importance pour son équipe. En net regain de forme, il n’est pas étranger au bon parcours des napolitains qui restent à 2 points de la Juve. S’il pouvait également conserver sa forme pour les prochaines échéances printanières de la Suisse sur la route du Brésil, ça ne serait pas pour nous déplaire.

9. Roman Weidenfeller (Borussia Dortmund) 4 points
En tenant tête au Bayern Münich lors du choc au sommet de la Bundesliga, les Borussen peuvent garder un maigre espoir de conserveur leur titre de champion. Et s’ils n’ont pas définitivement enterré leurs dernières illusions, c’est principalement grâce à un gardien en état de grâce qui a fait le désespoir des attaquants bavarois. Le retard sur les Rekordmeister semble irrattrapable mais avec un tel gardien de feu et Julien Mouquin dans les tribunes, tout est néanmoins encore possible.
10. Wayne Rooney (Manchester United) 3 points
A une semaine du grand derby mancunien en tête de la Premier League, les Red Devils ont accru leur avance sur des Citizens tenus en échec par Everton, en s’imposant 4-3 à Reading grâce à une attaque en pleine forme à l’instar de Wayne Rooney. Auteur de deux buts, Shrek a été cette fois-ci plus prolifique que son partenaire d’attaque RVP et continue à faire parler la poudre. On l’aime ou on ne l’aime pas mais le Monsieur a du talent et permet à Sir Alex de ne pas trop craindre les largesses défensives de son équipe.
11. Hugo Lloris (Tottenham) 2 points
Avec une troisième victoire consécutive, les Spurs doivent une fière chandelle à leur gardien international tricolore titularisé pour la cinquième fois consécutive par Villas Boas. En sauvant notamment deux fois sur sa ligne en première période au gros de l’orage des Cottagers, il a maintenu son équipe à flot avant que ses attaquants, Jermaine Defoe en tête, ne fassent le travail. Le vétéran Brad Friedel risque bien d’avoir perdu sa place pour un bon bout de temps.
12. Izet Hajrovic (GC) 1 point
Voir les Sauterelles championnes d’automne consiste un petit tremblement de terre dans le microcosme du championnat suisse de Super League. A la dérive la saison dernière et n’ayant du leur sauvetage qu’aux misères de Xamax et de Sion, elles sont métamorphosées cette saison à l’image de leur milieu d’origine bosnienne. Meilleur buteur de son équipe avec six réalisations, la Suisse entière ou presque compte sur lui pour continuer à contrecarrer Bâle et les arbitres.

Les flops

1. Ashley Cole (Chelsea) –15 points
Totalement dépassé par les événements et auteur notamment d’une erreur grossière coûtant le 3-1 à son équipe, le défenseur des Blues a vécu un match cauchemardesque à Upton Park. A l’image de son équipe, éliminée en Ligue des Champions et qui restait sur deux nuls en championnat, il a fait peine à voir. Pas étonnant diront les détracteurs de Rafael Benitez qui réclament déjà le retour de Roberto Di Matteo. Pas étonnant non plus rétorqueront d’autres qui pensent plutôt que l’exploit réalisé sur le plan continental l’an passé fut une réelle surprise vu la relative faiblesse de l’effectif.
2. Zlatan Ibrahimovic (PSG) –10 points
Malgré son but sur coup-franc qui n’a de toute façon pas évité au PSG de chuter au Stade du Ray, l’attitude générale du génial suédois à été détestable sur la Côte d’Azur. Mais comment un joueur aussi brillant il y a à peine quinze jours face à l’Angleterre, peut-il avoir l’air autant détaché d’une rencontre ? Nonchalant, comme souvent certes, mais surtout approximatif, avec beaucoup de déchet technique et sans arrêt à se plaindre de ses coéquipiers, Ibra aura certainement joué son plus mauvais match de la saison. On est prêt toutefois à l’excuser, ce que devraient également faire ses dirigeants qataris qui devraient trouver un autre fusible à faire sauter.
3. Diego Alves (Valence) –5 points
Même s’il n’est sans doute pas le principal coupable du marasme dans lequel se trouve actuellement le FC Valence, en encaissant cinq buts, à domicile qui plus est, face à la Real Sociedad, le gardien brésilien n’a pas aidé à remonter le moral de ses coéquipiers. Avec six défaites en quatorze rencontres, l’entraîneur Pellegrino en aura fait les frais, payant, comme trop souvent, pour toute l’équipe.

A propos Grégoire Etienne 81 Articles
...

Commentaires Facebook

2 Commentaires

  1. Beckham mérite des points en hommage à sa carrière, y compris au USA.
    Mais ne vient pas me dire qu’il a « écrasé cette finale de son talent, son jeu de passe précis et constamment porté vers l’avant »… Ou alors, avoue que tu n’as pas vu le match…

  2. A l’heure où j’écris ces lignes, Ashley Cole et Chelsea ne sont pas encore éliminés de la Ligue des Champions.
    Bon, il y a des chances que je fasse moins le malin demain avec mon commentaire.
    Mais pour l’instant, méfiance…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.