IntrospecLS : Yves Martin

The Thinker by Rodin

Dans le microcosme de Carton-Rouge, du BWFK, du LS, des bistrots, de l’EVAM ou des consoles de jeux, tout le monde a déjà entendu parler d’Yves Martin. Oui je parle bien du Yves Martin, l’abominable tyran à la tête de cette implacable dictature stalinienne qu’est Carton-Rouge, prêt à te harceler sur WhatsApp parce que tu n’as que 4 jours de retard dans la ponte de ton article mensuel, que la livraison sur le site est prévue dans quelques heures et qu’il a encore une gamine à baigner, un chien à promener et une femme à engrosser. Oui je vous parle bien du Yves Martin qui, pendant plus de 20 ans, t’a engueulé parce que tu arrêtais de chanter pour tes couleurs alors que le LS était mené 5-0 à GC, ou encore celui qui te couchait propre en ordre à ta 28ème Sambucca (véridique…) ou s’enfilait une Eku 28 au réveil un lendemain de cuite.

Pourtant, peu de gens connaissent vraiment ce mythe vivant, ses convictions, ses raisons et ses contradictions. Ainsi, après plusieurs mois de gestation, il me semblait enfin opportun de lâcher la sauce et de retranscrire avec plus ou moins d’acuité le résultat d’une interview de haute volée et réalisée entre deux bouchées de Yezome Weit ou de Tibs-Yebegi et deux rasades de Pinot noir d’Awash Merti Jersu.

1) Alors, cher Martin, tout d’abord, dis-moi pourquoi le LS et le foot et pas Servette ou le hockey ?

Né en 1973, j’avais 9 ans lorsque je suis tombé sur le premier match de foot à la TV dont je me souviens. C’était au Mundial 82 en Espagne. Je n’avais pas suivi le début de la compétition mais subitement, lors des quarts de finale, toute la famille s’est posée devant l’alléchant Italie-Brésil. Tous étaient pour la Seleçao. Et comme j’avais déjà un esprit de contradiction assez relevé, j’ai forcément été pour la Squadra Azzurra. Et comme elle a gagné, je me suis dit que c’était assez cool le foot en fait. Et quand elle a battu la Pologne en demi, je me suis dit que ça pouvait même être vraiment sympa ce machin. Et quand la bande à Paolo Rossi a battu les Boches en finale (comme quoi l’immense Gary Lineker n’a pas toujours raison), j’ai même dû être assez proche de ma première érection. Donc c’est comme ça que le foot est venu à moi. Et pas le hockey. Peut-être tout simplement parce qu’il n’y en avait pas des masses à la TV à l’époque. Et sans doute aussi parce que ce n’est pas l’abondance côté patinoires du côté de Gland.

C’est quelques mois plus tard que j’ai mis pour la première fois les pieds dans un stade pour voir un match lorsque mon père, d’origine yverdonnoise, nous a emmenés, mon frère et moi, à Colovray pour assister à une rencontre de 1ère ligue entre le Stade-Nyonnais et Yverdon-Sports. Mon frère a détesté et moi j’ai adoré. Le virus était en train de grappiller du terrain. Restait à voir un vrai match. Un match du Grand LS. Surtout que ma tante, Mireille Berney, était secrétaire du club. A ce sujet, une anecdote me vient à l’esprit. Elle était en fonction lorsque le champion du monde Giancarlo Antognoni a signé au LS le… 1er avril 1987 ! Pas besoin de vous raconter le nombre d’appels qu’elle a reçu de personnes croyant à un poisson d’avril. Au printemps 1983, je débarque donc à la Pontaise quelques semaines avant mes 10 ans. Les Lausannois étrillent St-Gall 4-0. J’étais foutu. Et j’en ai eu pour quasiment 30 ans.

2) Du coup, ça te fait pas chier de ne plus aller au stade  ?

Je suis une personne assez têtue. Rappel : lors du dernier match de la saison 2011/2012 à domicile contre GC, le LS gagne et les joueurs viennent offrir leur maillot aux supporters, accompagnés de Rueda et de son staff, pour lesquels c’est le dernier match. Certains fans du LS passent le grillage et se rendent sur la piste cendrée pour prendre les joueurs dans les bras et les remercier pour ce dernier match, qui concluait une saison bien pourrie. Collet envoie la cavalerie et nous nous faisons gazer et prenons des coups de bâton télescopique par le service de sécurité. Au passage, Alex Kern, l’assistant de Rueda, se fait gazer à bout portant et termine à l’infirmerie, merci les Robocops de service.

Ce qui s’est passé ce jour-là et les quelques semaines qui ont suivi m’a profondément marqué et blessé à jamais. J’ai vécu pas mal de situations scabreuses, j’ai pris parfois des coups mais jamais je n’avais vu des dirigeants envoyer des Rambos taper sur leurs propres fans parce qu’ils désiraient communier avec les joueurs et l’entraîneur. J’avais annoncé que je pensais faire encore une saison à fond puis gentiment lever le pied après 20 ans à 100%. J’en veux aux dirigeants de l’époque de m’avoir volé cette sortie. En plus, nous n’avons jamais reçu la moindre excuse. Du coup, mon boycott l’a emporté sur ma passion. Mon cœur s’est arrêté de battre pour le LS sous les coups de matraques de Collet, avais-je alors prononcé. Aujourd’hui, tant que Messieurs Collet et Joseph figurent dans l’organigramme de la direction du club (NDLR : l’entretien a été réalisé avant la reprise du club par Ineos), je n’y retournerai pas. Même pour un match décisif pour le titre ou une finale de coupe. Je ne veux plus donner un seul centime à ces types. Avant, j’avais l’impression, et sans doute avec en tout cas partiellement raison, de faire partie du club. Au moins de ses meubles. Désormais, je regarde les matchs à la TV. J’ai un plaisir infini quand ils marquent, je m’énerve quand Jaccottet nous vole mais mon corps réagit normalement quand ils perdent. Je suis moins cinglé. Je n’ai plus le LS en moi.

3) Et lorsque Messieurs Collet et Joseph ne seront plus là, que feras-tu ?

Tout d’abord il faudra que leurs noms n’apparaissent plus nulle part. Pas question pour moi qu’ils figurent dans un quelconque espace du moindre organigramme officiel. Ensuite, la seule chose qui est sûre c’est que je ne ferai plus de grands chelems (à moins que mon record ne soit battu !!!) Je ne sacrifierai plus tout pour ce club. Je viendrai au stade boire quelques bières, regarder un peu de foot et voir les copains qui sont restés. Même s’ils ne sont pas nombreux. Et ceux qui reviendront peut-être aussi.

4) On connait tous ton histoire de la Réunion (pour ceux qui auraient raté ça ou qu’Alzheimer guette…). Mais as-tu d’autres belles anecdotes à nous raconter ?

A une époque, j’ai habité pendant 6 mois à Stuttgart. Je n’ai pas raté un match. Même les amicaux. Je rentrais en bagnole à Lausanne pour prendre le car avec les copains. Ca me paraissait juste normal. Pour moi, c’était presque la moindre des choses. Il y a notamment eu un match amical contre Epalinges, un dimanche à 10h30 sur le terrain synthétique de la Pontaise. Ca fait pas rêver 1’000 km de bagnole pour ça ?

Il y a aussi eu les camps d’entraînement que j’ai suivis qui ont été sympas. Deux fois en Tunisie et une fois aux Emirats Arabes Unis. Dans l’état de Sharjah. Le seul où la vente et la consommation d’alcool sont interdites. La déprime absolue. Le suicide quasi garanti. Avec notamment un match amical gagné 3-0 contre Khor Fakkan avec mon épouse de l’époque, Aline, seule femme présente dans le stade.

Comment oublier aussi l’épique déplacement de coupe d’Europe en Arménie. Quand tu débarques à 3 dans le stade, tu comprends tout de suite que tu vas être un problème pour la sécurité locale. Pris en charge par l’ancien joueur du LS Harut Vardanyan, on aura droit à un vrai service personnalisé avec chauffeur venant nous chercher à l’hôtel pour nous amener à l’entraînement et au match. Heureusement aucun incident n’est venu émailler notre séjour. Sinon, j’ai une petite anecdote marrante pour la route. Un soir, on ramène à l’hôtel des épis de maïs grillés achetés sur le trottoir. Pour finalement ne pas les manger et les laisser sur notre table de nuit. Alors déjà que ce n’était pas très bien vu du côté d’Erevan de n’être que des mecs dans une piaule, la découverte de ces objets par la femme de chambre le lendemain matin a eu fini d’enraciner notre surnom des pédés de la 412 !

Enfin, je dirais que malgré le nombre incalculable de matchs auxquels j’ai assisté en Suisse, je me suis juste fait sortir du stade une fois à Zürich (par des Deltas… Les fans de l’époque se souviendront certainement de cette compagnie de sécurité) et il me restait un champ de vision d’à peu près 10% du terrain. Par contre j’ai été IDS en Belgique. Pour avoir entré des bières dans le stade et pour insultes à agents lorsqu’ils m’ont demandé de poser ma bière et de me bouger. Quels rires néanmoins en arrivant dans le panier à salade de voir qu’un pote lausannois était déjà là en train d’hurler « Libérez Santos » et de m’entendre lui répondre « Ah t’es venu » !

5) T’aurais pu sortir avec une supportrice du FC Sion? Ou avec la fille de Jaccottet ou de Détruche ?

C’est une bonne question. Je pense que ça dépend à quelle période de ma vie. Il y a vraiment un moment où j’étais fâché. Ma tête avait été mise à prix en quelque sorte. Je te promets que ça fait bizarre quand tu vois une banderole dans le virage adverse où il est écrit « Yves Martin repose en paix ». Aujourd’hui je pense que j’aurais pu, mais je suis très bien avec la maman de ma petite Swann. Avec la fille d’un arbitre j’aurais au moins pu causer foot avec mon beau-père. Et ça aurait peut-être enfin une fois permis d’avoir un arbitre plutôt pro-Lausanne ou tout au moins à peu près impartial. Ça me fait penser que j’aimais quand même bien cette possibilité qu’avaient les clubs à l’époque de pouvoir récuser un arbitre par saison.

6) Admettons que ta fille joue au foot à Servette, tu la supportes ?

Ça serait très compliqué. J’ai quelque chose d’assez irrationnel avec Servette. Aujourd’hui quand je vois le LS mes réactions sont un peu émoussées. Par contre j’ai toujours la gaule quand je vois Sion ou Servette perdre. Par moment, et contrairement à l’époque, j’ai parfois l’impression que je déteste plus ces deux clubs que je n’aime le LS. Ou disons que mon amour pour le LS ne déclenche plus en moi de réelles réactions épidermiques. Par contre, je serais ravi si elle pouvait s’amouracher d’un supporter du LS. Je n’ose même pas imaginer le niveau des discussions entre beau-père et beau-fils lors des repas de famille à la maison.

7) En fait, as-tu toujours la passion du foot ?

Complètement. Je vibre comme un gamin devant la Nati. Je m’arrache les cheveux quand je vois Streller ou Xhaka tirer un penalty. Et je regarde encore beaucoup de foot en plus du LS et de la Nati, mais presque exclusivement les affrontements entre nations. Par exemple, je n’ai pas raté un match de l’Euro l’été passé ou de la Coupe du monde 2014. J’ai même regardé 2 fois Argentine-Bosnie. Une fois pour le plaisir et une fois quand j’ai appris après coup que je devais pondre un article pour Carton-Rouge… Je ne regarde par contre pratiquement jamais la Ligue des Champions. Mais ça date déjà d’avant mon clash avec le LS. Déjà l’idée même qu’il y ait des clubs qui n’ont pas été champion dans leur pays me contrarie. Et puis franchement, quand en 4 ans, t’as vu 7 fois Lyon-Real, merde à la fin. Après s’il y a le Celtic voire Dortmund je peux craquer et regarder un match.

8) En dehors du LS, un autre club ? En Suisse ? A l’étranger ?

Pas vraiment. En Suisse en tout cas pas. J’aime en général plutôt ceux qui perdent que ceux qui gagnent. Après il y a quelques clubs où d’anciens Lausannois ont joué dont je suis quand même les résultats si le club n’a pas disparu. Et Dortmund parce que Chappi. On y est allés quelques fois et je regarde quand même encore toujours les résultats et où ils en sont au classement même si ça fait de très nombreuses années que je n’y suis pas retourné. Je laisse Mouquin faire ça. Il le fait très bien.

9) Parlons du coup un peu de la Nati. Toujours fan ? Une autre nation sinon ?

Oui toujours. Même si la dernière fois que je suis allé au stade c’était à Wembley en juin 2011 lors du 2 à 2 réalisé par la Suisse grâce à un doublé de Barnetta lors des qualifications pour l’Euro 2012. Mais je ne loupe pas un match et je vibre comme rarement. Seferovic m’insupporte et je tremble de tout mon corps à chaque sortie de Sommer. Mais j’aime ça. J’y suis attaché. Sinon, par inclusion, j’aurais une sérieuse tendance à tenir pour l’Irlande, l’Ecosse ou le Pays de Galles. Mais c’est surtout que je suis profondément contre l’Angleterre. Et contre la France bien entendu. Enfin, j’ai une certaine sympathie pour la Belgique. Et lorsque je m’en fous, je tiendrai quasi automatiquement pour le supposé plus faible. Ou alors celui que les personnes qui sont avec moi ne soutiennent pas. Mais ça c’est surtout par esprit de contradiction.

10) Au niveau des joueurs, t’as eu des idoles ?

Gamin j’étais fan de Platoche. Il avait tout. Il était élégant et savait tout faire. Un de ces numéros 10 qui marquent des buts. Je me souviens de ce match face à la Yougoslavie à l’Euro 84 où il marque 3 buts. Un du droit, un du gauche et un de la tête. On n’en voit pas beaucoup des gars comme ça. Sinon Chappi bien sûr. Certes parti trop tôt du LS (s’il n’était pas parti à la trêve, je reste persuadé qu’on aurait gagné le titre cette année-là), mais quelle carrière ! C’est une star en Allemagne et c’est peu dire. En plus il est revenu donner un coup de main au LS en fin de carrière. Et ça c’est un signe pour moi. Enfin, j’ai adoré un gars comme le Belge Thierry Pister. Pas le meilleur footballeur de la planète, loin de là, mais un gars tellement gentil, humain. On est allés le voir plusieurs fois en Belgique, à Beveren ou à Mons où il a joué ou entraîné. Il se démmerdait pour nous trouver une salle de presse pour pioncer. Il nous payait des bières. Un chic type vraiment.

11) Que penses-tu du foot féminin ?

En 1997, dans cette fameuse émission présentée par Sofia Pekmez et qui m’a valu les menaces et la banderole dont j’ai parlé précédemment, la journaliste m’avait demandé mon avis sur le foot féminin et je me souviens avoir répondu un truc du style « Je m’en fous tant que ça passe pas à la TV ». Avec le recul, je trouve ça assez classe comme réponse ! Maintenant, en 2017, j’ai regardé quelques bouts de l’Euro féminin et franchement, ce n’est pas le même sport. J’ai regardé l’imbuvable Suisse-Autriche et, sérieusement, à la mi-temps j’avais juste envie de me crever les yeux.

12) Qu’est ce que ta passion t’a fait gagner et perdre dans la vie ?

Je suis convaincu que je devais le vivre. Ce n’était pas un choix. Objectivement, je ne pense pas que ça m’a fait perdre quelque chose. Bien sûr que j’ai certains regrets mais globalement je n’en retiens que du positif. 19 ans sans rater de match, hors quelques amicaux, c’est assez grisant. Et quand tu rentres dans cette logique là, seul un événement extérieur peut t’en faire sortir. Cette passion m’a permis de visiter de nombreux pays ou régions où je ne serais sans doute jamais allé, et m’a permis de rencontrer des gens magnifiques avec qui j’ai noué de fortes amitiés. Imagine juste le nombre de kilomètres que tu fais l’année où tu joues à Banja Luka en Bosnie, à Randers au Danemark, deux fois à Moscou, à Prague, à Palerme, que tu vas Locarno, à Lugano, à Bellinzone, à Chiasso, à Vaduz, Cham et Gossau ! Imagine l’année où j’ai fait 46 heures de train pour aller voir un amical à Szczecin en Pologne ! Ou quand tu vas à Lugano un samedi, que le match est interrompu par un orage et que t’y reviens le mercredi ! Bien sûr que ça te coupe d’autres choses mais franchement, c’est cool.

13) Du coup, quand même des regrets ?

Pas complètement. Au niveau du LS, bien sûr que je serais bien allé suivre l’équipe en camp d’entraînement en Gambie ou à Haïti mais c’était à une époque où je ne pouvais pas me le permettre. Au niveau personnel et affectif, mon seul regret est d’avoir fait autant de mal à des gens qui m’étaient proche comme mon ex-femme par exemple. Je regrette en fait de ne pas avoir réussi à faire tout ça sans avoir blessé autant de monde. Je ne connais pas une personne que je n’ai pas blessé au moins une fois en ayant manqué un mariage, un enterrement, un anniversaire ou une simple invitation à cause d’un match. Mais c’était inévitable. Tu peux pas concilier les deux.

14) Et Carton-Rouge, faut pas être un peu maso pour avoir relancé cette machine ?

Pas tant que ça. Personnellement ça fait 25-30 ans que j’écris sur différents supports et sur différents sujets. J’ai besoin de ça. Et comme je pense avoir le ton Carton-Rouge, je me suis dit que c’était possible de le faire. A condition que l’équipe qui m’accompagne ait aussi ce même ton. Et je pense que c’est le cas. Si t’as assez de talent pour écrire, tu peux le faire. Je ne voulais pas laisser mourir ce formidable espace de liberté avec d’un côté une presse traditionnelle aseptisée et de l’autre côté des forums gangrénés par la bêtise et la haine. On doit tenir jusqu’à la Coupe du monde en Russie et on va y arriver. Pendant les grands événements c’est plus facile. Les gens nous attendent et y tiennent. Je me réjouis déjà.

15) Tu m’avais dit il y a une vingtaine d’année : « J’aime le foot, le LS, la bière, les potes, ma femme et les femmes de mes potes ». Et aujourd’hui ?

J’ai tout sacrifié pour le LS pendant 20 ans. Je me suis fait virer par des patrons, par des nanas, par des potes. Ce n’est plus le cas. Je n’ai plus uniquement le LS dans mon cerveau. Pour moi, on ne peut avoir qu’une passion. Aujourd’hui je suis un fou de jeux vidéo et de vieilles consoles. Mais c’est un hobby. Pas une passion. Je n’articule pas ma vie autour de ça. J’ai dû mûrir. Je prouve que je peux devenir modéré. Ça doit être ça la sagesse.

A propos Grégoire Etienne 81 Articles
...

Commentaires Facebook

8 Commentaires

  1. Belle entrevue! Faudrait juste y ajouter quelques anecdotes avec Martin. Je commence : 2004 au Costa Rica. Martin veut absolument voir un match alors qu’on est en vacances (avec sa femme et notre meilleur pote). On a de la chance, on tombe sur le derby local à San José. Avant la rencontre, les 2 hurluberlus décident d’acheter écharpes et chapeaux de la couleur du club phare de San José, Saprissa. Bilan après 90 minutes de jeux : un 0 – 0 de merde et une multitude de doigts des supporters adverses (Liga) à côté de qui on se trouvait…

  2. mgnifique entretien. Je vous connais pas M. Martin mais je pense que ca me vraiment plaisir de vous payer une biere et entendre quelques anectodes de votre part !

  3. Je me rappelle d’un strip-poker à Carpentras, en camp d’entraînement !! Avec 2-3 joueurs et supporter, supportrice.
    Allez Martin, reviens-nous vite au stade….

    • Une équipe de la TSR était venu filmer chez moi, et j’avais un écusson du FC Sion dans lequel j’avais planté des fléchettes. Ensuite j’ai déclaré sur le plateau que « En Suisse, personne n’aime Sion » (ça prendrait un peu de temps de replanter tout le contexte). Voilà, rien de plus.

  4. Et puis c’est quand même le mec qui me pèle régulièrement les burnes pour que je pisse chaque mois une copie sur le foot belge, dont à peu près tout le monde se pignole, Belges y compris, sauf quand il s’agit des Diables.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.