Le tenant du titre a tout écrasé sur son passage en qualif’ et compte bien remettre le couvert le 15 juillet à Moscou. Outre-Rhin, « rouleau-compresseur » s’écrit « Dampfwalze ».
Pourquoi j’ai choisi de présenter cette équipe ?
Dernier arrivé, dernier servi ! Ayant rejoint la fine équipe de Carton-Rouge ce printemps seulement et sur un vilain malentendu orange, j’ai ramassé les miettes généreusement laissées par les autres rédacteurs friands d’équipes plus sexy ou plus exotiques que la Mannschaft. Sympa les gars.
Comment se sont-ils qualifiés ?
Les doigts dans le nez, les orteils en éventail et le cul sur la commode. Dix matchs, dix victoires, cherchez pas, en Europe, y a pas mieux. Auf Wiedersehen.
Quelles sont les chances de les voir soulever le trophée ?
« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne ». La phrase de Gary Lineker est comme le riff du « Seven Nation Army » des White Stripes ou le refrain de « You’ll Never Walk Alone » : un irrésistible appeau à footix. Sinon l’Allemagne est bien partie pour aller au bout et confirmer son titre de 2014.
Présente-nous la star de l’équipe.
Joachim Löw, en poste depuis douze ans et au bénéfice d’un contrat jusqu’en 2022. Un mec tellement à l’aise sur son banc de touche qu’il se fourre tranquillou la main dans le slibard en plein match, devant caméras et photographes. D’ici à ce qu’il lâche quelques caisses en conférence de presse, ou qu’il se soulage au pied du poteau de corner à l’approche de la mi-temps, il n’y a qu’un petit pas.
On parle du foot allemand, mais il ressemble à quoi, le championnat d’Allemagne ?
Des stades magnifiques et pleins, des fans sympas et passionnés, des billets abordables, des buts superbes, et à la fin, c’est le Bayern qui gagne.
Au fait, c’est qui la personnalité allemande la plus célèbre dans le monde ?
Là, spontanément et à brûle-pourpoint, je citerais Dirk Klinge. Juste pour faire mouiller Yves Martin et quelques autres plésiosaures de la Pontaise dont je suis. Sinon Angela Merkel, fruit des amours défendus d’Elton John et de Droopy.
Fais-nous rêver avec l’Allemagne, mais dans un autre sport…
Le ski alpin, le biathlon et le saut à ski. Mais comme en hiver, je préfère entretenir ma pneumonie aux Plaines-du-Loup que de mater des gugusses en combinaison moulante à la télé, je ne saurais trop détailler la chose.
Viens tester tes connaissances sur le football allemand !
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Au fait, ça mange et ça boit quoi, les Allemands ?
La currywurst est au Germain ce que le fish & chips est au Rosbif, ou ce que le binôme baguette de pain / bouteille de rouge est à notre voisin genevois. Et si les Inuits ont, dans leur vocabulaire, 52 mots différents pour désigner la neige, les Teutons en ont 196 dédiés à la seule cochonnaille. Rayon liquide, ils campent toujours solidement sur le podium des plus gros buveurs de bibine au monde.
Une coutume surprenante de ce pays ?
Début mars, un fan du Hertha Berlin a été surpris alors qu’il se masturbait dans les tribunes pendant le match Schalke04-Hertha. Joachim Löw a immédiatement réagi en précisant qu’il n’était pas au stade cet après-midi-là. Sinon la broderie d’écussons sur gilets en jeans et le tricotage d’écharpes sont des activités toujours très populaires dans les chaumières des supporters d’outre-Rhin.
Ton pronostic ?
Mexique, Suède et Corée du Sud : difficile de faire plus bigarré comme mise en bouche pour nos Fritz. Après avoir gobé les Tortillas, croqué les Knäckebröd et digéré les Bibimbap, il sera temps d’attaquer la première entrée. Pour les cigarettes russes et le pousse-café, rendez-vous le 15 juillet.
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