« Zusammen Geschichte schreiben » (écrivons l’histoire ensemble pour les germanophones). Voilà le slogan qui paradait fièrement sur le bus allemand en Russie, sponsorisé sûrement de manière taquine par… Kia (véridique). C’est bien la seule instruction que les navets de Löw ont suivis ces 10 derniers jours, puisque c’est la première fois depuis 1938 que la Mannschaft ne se qualifie pas pour les 8èmes de finale d’une CM. Rien qu’à l’écrire, mon correcteur Word me dit qu’il y a une erreur dans la phrase précédente. Prédictibles, imprécis et paresseux, les joueurs allemands rentrent au bercail sous nos applaudissements.
Vraiment, les 23 cancres de cette pitoyable Mannschaft auraient dû savoir que les expéditions hasardeuses en Russie ne finissent jamais bien pour le peuple germanique…
Le match en deux mots
Bridé puis débridé
Si les Allemands se devaient de gagner, ça ne s’est pas du tout vu, car entre festival de mauvaises passes, tirs dans le cul ou les couilles des Kim Lee et autre Choo, ce fut eine Kroose Katastrophe. Certes ils eurent des occasions nettes avec des têtes en cascade des Hummels, Gomez et Goretzka, mais Cho était chaud et le fit, le show (d’où cette nouvelle danse le Cho-cho-cho qui remplacera le Gangnam Style en Corée du Sud durant l’été).
Quant aux Coréens qui se demandaient en toute fin de match « Séoul la sortie ? », ils démontrèrent que sur un malentendu du Manuel pour les Nuls, ils pouvaient trouver le chemin des filets. Parce qu’honnêtement, sans une aide externe pour l’équipe des Lee, marquer un but leur aurait été impossible tant l’avant-dernier geste, c’était vraiment proche du foot-handicap.
La seule bonne action allemande du match….
L’homme du match
Le grandiose gardien coréen Cho Hyun-Woo qui a tout sorti durant ce match. Tout, sauf une chose : une teinture capillaire décente. Même les carbonara de Neymar étaient plus digestes. C’est tout dire.
La buse du match
L’équipe allemande ainsi que sa caractéristique la plus flagrante durant cette Coupe du Monde : l’arrogance. On va quand même associer à ce « Stalingrad 2018 » l’ancien sélectionneur de la Mannschaft Joachim Löw, le préparateur physique, les physios, l’entraîneur des gardiens, le responsable du matériel, l’attaché administratif, les psychologues, et finalement les coiffeurs des joueurs. Mais surtout, n’oublions pas le chauffeur du bus qui a permis l’inscription « Zusammen Geschichte schreiben ». Voilà le vrai fautif.
| Pos | Équipe | P | W | D | L | F | A | GD | Pts |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 |  Suède | 3 | 2 | 0 | 1 | 5 | 2 | 3 | 6 |
| 2 |  Mexique | 3 | 2 | 0 | 1 | 3 | 4 | -1 | 6 |
| 3 |  Corée du Sud | 3 | 1 | 0 | 2 | 3 | 3 | 0 | 3 |
| 4 |  Allemagne | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 4 | -2 | 3 |
Le tournant du match
Pour créer l’histoire maléfique des ridicules Teutons, ce sera bien le but de Kim Young-Gwon à la nonante-deuxième, avec l’assistance de la VAR (relevons le très bon match du douzième homme cet après-midi) et un assist méritoire de l’inter-jambier de Süle.
Les gestes techniques du match
Le ballon « caressé » de Kroos qui va s’encastrer dans les couilles de Lee Yong. Un grand moment de douleur pour le joueur, un grand moment de bonheur pour des milliards de voyeurs. Sur le coup, le physio des Coréens qui ne voulait absolument pas y mettre ses mains (n’est pas Zahia qui veut) lui a simplement fait un massage de la cuisse droite. J’en conclus que la coucougnette droite était plus durement touchée.
Le geste pourri du match
La non-sélection scandaleuse de Leroy Sané pourrait allégrement faire l’affaire, mais sur ce match, notons la rentrée magistrale de ce clown de Thomas Müller à la 63ème. Dès lors, les Allemands jouèrent à 10. Et que dire d’Özil ? Avec le demi d’Arsenal sur le terrain, on espérait du Karajan mixé avec du Nina Hagen, hélas on s’est retrouvé avec du Alain Morisod mixé avec du Carla Bruni.
L’anecdote
Lien ténu et diabolique quand on doit plutôt parler de foot, je sais. Mais en voyant cette Allemagne d’après-guerre si prompte à s’être débarrassée des idées débiles du Troisième Reich, je me lamente de lire les propos des nigauds de l’UDC d’extrême-droite sur les BONS SUISSES de notre Nati. En utilisant les termes « secundos » et « Africains ensuissés », Köppel, Rickli et consorts, vous insultez une large frange de notre Patrie ainsi que mes trois enfants, Anglo-Valaisans, et si fiers de posséder cette attache helvétique.
Ma fille de 14 ans en a pleuré quand je lui ai expliqué la « finesse » de vos propos en marge de cette victoire suisse face à la Serbie : elle qui adore faire de la luge sur les pentes de Loutze, faire du ski à Veysonne ou du trampoline avec ses cousins à Chamoson, offrir du « succulent » lemon curd à grand-maman et de « l’excellent » cheddar à grand-papa. Vous voulez peut-être lui enlever son passeport suisse dont elle est si fière ? Mais, pourquoi ? Pour que vous en ayez deux et que vous vous transformiez en Suisse Ariel, plus blanc que blanc.
La Suisse multiculturelle est belle, vibrante et dynamique. Vos propos sont laids, cruels et archaïques. Honte à vous. #SecundosCR18
Diego : tu as un mot à dire soit à Roger Köppel soit à Natalie Rickli ?
Et sinon, dans les tribunes ?
Une dame sympathique qui est venue embellie d’un joli chapeau coréen structure tente du cirque Knie, décoré de stupéfiantes fleurs roses et blanches.
Un gars en cuissette, lunettes noires, casquette à la Portosse et diamants dans les oreilles dans les tribunes. Ce sera bien l’unique fois durant cette CM que Boateng était bien positionné sur le terrain.
La minute Pierre-Alain Dupuis
Les PAD de la chaîne allemande ARD ont bien ricané tout le match de leurs guignols paresseux et lents : « On vous rassure chers téléspectateurs, les images que vous voyez actuellement ne sont pas aux ralenti, ce sont bien les images du match en direct ! ». Entre deux, mon rédac en chef m’a soufflé que la RTS s’était également mise au bon mot en se moquant allègrement de l’arrière-garde allemande : «Quand on regarde ce tacle de Süle sur Son, on a l’impression que c’est un 38 tonnes qui vient percuter un cycliste ».
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La rétrospective du prochain match
Les Coréens sont accueillis en héros au bercail par leur nouveau pote du Nord Kim Jong-Un qui veut absolument devenir leur coach pour la prochaine Coupe du Monde. Après ces célébrations de courte durée, les Diables Rouges asiatiques reviennent aux dures réalités du foot de là-bas et s’en vont affronter les Philippines. Eh oui, après le caviar germanique, c’est le boudin philippin au programme.
Les médiocres Allemands quant à eux s’en vont affronter les tout aussi médiocres Français dans la nouvelle idiotie de la FIFA : la Coupe des Nations. Les deux équipes présentent leurs nouveaux sélectionneurs : Zinedine Zidane et Vladimir Petkovic. Mais qui coache quelle équipe, on ne le sait pas encore.
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