Résultat des pigeons de mai et présentation de juin

La course au Pigeon d’Or de mai 2019 a donné lieu au tête-à-tête attendu entre Murat Yakin et Giorgio Contini. Au final, le « Lausannois » l’emporte assez largement avec 65% des votes sur celui qui n’a jamais voulu être Valaisan, ni dans la langue, ni dans les tripes. Les accessits vont à Michel Morganella et Danilo Hondo qui ont égayé la sélection du mois grâce à leur énorme stupidité.

Mais retour sur notre vainqueur de mois, Giorgio Contini. Avant le premier match de la saison, il avait déjà averti les spectateurs : « Au final, ce qui compte, c’est le résultat. On gagne un championnat avec des points, pas avec du beau jeu. On ne doit pas entrer sur un terrain pour jouer mais pour gagner. » C’était donc parti pour 36 matches de purge mais bon, hein, au moins on l’avait annoncé à l’avance, on n’a pas menti sur la marchandise.

La suite ne fut qu’une litanie d’excuses aussi affligeantes que les prestations de ses bourrins, pardon, poulains. On vous en livre une partie en bloc, prenez votre respiration et lisez staccato :

« Il ne faut pas oublier que pas mal de choses ont changé au sein de l’équipe cet été », « Nous devons encore nous habituer à affronter des équipes qui nous attendent toutes avec une grande envie de nous battre », « Le terrain synthétique qui complique tout », « On subit la pression d’être l’équipe qui doit monter, on veut parfois trop montrer que l’on est au-dessus de la mêlée », « La seule chose que je regrette, c’est notre incapacité à ressortir le ballon correctement lorsque nous sommes mis sous pression », « Il manque peut-être un esprit de compétitivité. En tout cas, je ne changerai rien à ma personnalité, à mon travail. Je pense que je suis dans le juste », « Peut-être nous manque-t-il simplement un peu de réussite et d’expérience pour réussir à asséner le coup de grâce à nos adversaires ? », « J’ai l’impression que l’équipe doute un peu. Elle peine à choisir entre son envie de prendre quelques risques offensifs et celle de faire attention à ne pas encaisser de but », « Je veux bien qu’avec le contingent réduit […] les nombreuses absences de ce début d’année ont un peu perturbé la bonne marche de l’équipe », « La piètre qualité de la pelouse ne se prêtait pas à un jeu plus soigné », « Mal jouer et gagner peut aussi faire du bien au moral »…

Bref, non content d’avoir aligné une équipe minable, peu concernée et sans honneur, Giorgio Contini s’est moqué des supporters fidèles du Lausanne-Sports en passant toute l’année à chercher des excuses au lieu de prendre des décisions.

Et pour cela, le Pigeon d’Or de la Rédaction de Carton-Rouge est une juste récompense pour un Contini dont le contrat a pourtant été reconduit dans l’incompréhension générale.

Les pigeons de juin 2019

Pour célébrer comme il se doit le début de la Coupe du Monde de football féminin en France, la Rédac de Carton-Rouge a décidé de sélectionner uniquement des personnalités du foot masculin pour partir à la conquête du traditionnel Pigeon d’Or mensuel (pour ceux qui en doutaient encore, la galanterie, ça nous connait !).

Tout d’abord, nous avons mis le grappin sur l’Oncle Picsou de Viège qui a décidé de déposer une plainte grotesque contre son « PetitEnfant » haut-valaisan et successeur à la tête de cette si propre FIFA. Ensuite, nous avons convié un espoir de Challenge League dont les états d’âme ont froissé son employeur du bout du lac Léman avant même qu’il ne débarque dans son nouveau club. Le troisième invité n’est autre qu’un ex-espoir du foot suisse dont la carrière commence à ressembler méchamment à celle de Johan Vonlanthen. Finalement, comme quatrième guelu, nous avons désigné l’ex-directeur sportif du FC Bâle qui a sans aucun doute tiré le penalty le plus minable de l’histoire du foot suisse lors de l’insoutenable débâcle de Cologne en 2006.

Les présentations auront toutes lieu d’ici au samedi 13 juillet et les votes seront ouverts dès le lendemain. Déposez vos voix d’ici au samedi 3 août à minuit, entre deux petits plongeons dans la piscine !