On sera passé par tous les états d’âme durant ce match. C’est peut-être pour ça qu’on l’aime autant, finalement, notre Nati.
Le match en deux mots.
Yippee ki-yay !
(Si on perdait, c’était « pauvres cons »)
L’homme du match.
Grosse présence et ouverture du score pour Seferovic. Sinon, sans assurance que je ne fasse pas un peu de pub déguisée, j’ai trouvé Schaer mobile hier.
La buse du match.
Breel Embolo, avec plein d’ambivalence. C’est dur de dézinguer un gars qui gratte 15 ballons durant le match, mais c’est facile puisque derrière il en perd 16. C’est dur de descendre un joueur qui fait un tel pressing durant 88 minutes, mais c’est facile puisqu’il a raté 89 passes. C’est dur car il obtient le péno, et que ce n’est quand même pas de sa faute si Rodriguez le rate. Mais c’est facile parce que techniquement, même Stephen Hawking était probablement un chouïa meilleur.
Le tournant du match.
Cela aurait dû être l’ouverture du score par Sefe au quart d’heure, la Nati ayant fait absolument tout juste jusque-là. Seulement, traumatisée par les derniers scenarii, cette équipe a pué la trouille durant quasi toute la suite du match, avec le pic du péno raté à 15 minutes de la fin. Du coup l’atmosphère était tellement à couper au couteau qu’elle aurait pu être revendue en tranches, jusqu’à ce but de la délivrance de l’ultime seconde.
Le geste technique du match
Le superbe ballon négocié par Embolo à la… Non, je plaisante.
Le geste pourri du match.
L’état de la pelouse. On aurait dit que Di Nardo et Daprelà s’étaient entraînés dessus juste avant le coup d’envoi.
Au passage, bon courage à nos amis genevois qui reçoivent Saint-Gall sur cette même pelouse dimanche… Si j’étais eux j’irais directement jouer dans une gravière.
Le chiffre à la con.
Une dizaine. C’est le nombre de minutes que les spectateurs venus depuis Fribourg et au-delà devaient rater pour attraper le dernier train spécial depuis Genève :
Franchement, tu m’aurais dit que ça se passait au Lesotho, j’aurais bien ri. Mais du coup, faut reconnaître que tout le monde avait une bonne raison de les utiliser (Lesotho, donc).
L’anecdote.
David Lemos, sur le but de la 93ème, a crié « Cette fois c’est bon ! » Il avait fait pareil sur le 3-0 de la Suisse contre le Danemark avant qu’ils ne se fassent remonter. Je pensais qu’il n’oserait plus jamais, même à 10 secondes de la fin.
Et sinon, dans les tribunes ?
4’000 Irlandais, dont certains qui sont venus directement de Tbilissi. Chapeau bas.
La minute Pierre-Alain Dupuis.
Faut avouer, il n’y a plus de ces grosses belles sorties bien nulles comme à l’époque de PAD.
J’ai quand même bien aimé Comisetti après le carton jaune débile du non moins débile Xhaka : « Il faut qu’il remette un petit peu d’ordre dans sa tête ». Ben avec deux neurones et une synapse, ça ne devrait pas être trop compliqué.
La rétrospective du prochain match.
Alors le bon gag serait qu’on perde des points contre la Géorgie, qui vient de prendre deux goals à Gibraltar. Non ?
Non.
C’était un Bon plan de prendre Leshoto…. ça change du train train….
Un jour Yves, je ne te connais pas, mais je te paierai une bière pour le jeu de mot du Lesotho…
Quand tu veux. On fait comment ?
Merci pour le fou rire (d’ailleurs mes collègues se demandent ce que je fous à rire au lieu de bosser / c’est pas drôle le boulot) avec le « j’ai trouvé Schaer mobile hier » !
Vivement ta prochaine intervention.
Magnifique Lesotho! Mais pour ne pas avoir de problèmes, il fallait rentrer en avion de Suisse-Eire (ça vole pas haut…)
Fais gaffe, c’est en faisant des jeux de mots du genre que certains se sont retrouvés rédacteurs du site !