Probablement échaudé par les chaleurs estivales qui ont fait rôtir plus d’un exilé fiscal italien à Lugano, l’attaquant des Bianconeri Raffaele Sannitz décida de tester les réflexes de son propre gardien dans une rixe qui ressembla à un combat entre deux gonzesses avinées à la sortie d’un club de Birmingham vers les 4h du mat’.
Quoi de mieux qu’un pugilat ridicule entre deux bonshommes Michelin pour bien aiguiller une équipe de hockey fébrile sur les rails d’un long championnat et créer ce fameux « esprit d’équipe » que le FC Sion et ses stages « commando » ont rendu célèbre. A vous de juger sur cette vidéo.
D’après Jean-Kevin (nom connu de la Rédac) présent le long des bandes lors de l’incident, Sannitz aurait suggéré à son portier Merzlinkins que sa filiation émanerait d’une femme lettone dont les mœurs se situeraient tout juste entre ceux de Clara Morgane et de Stormy Daniels.
Alors bon, on peut toujours sourire en visionnant ce catch grotesque entre deux bottis dans un bac à sable glacé. Mais quand on pense aux millions investis par le directoire luganais dans cet ensemble passablement surpayé et aux difficultés rencontrées par Greg Ireland pour faire de ces enfants gâtés un team qui tient enfin la route dans cette Ligue A, on peut se dire que ce Sannitz mériterait quelques robustes ouistées pour honorer sa spectaculaire bêtise. Certes, on viendra nous raconter que, vu que Maxime Lapierre est venu jouer aux Casques Bleus et arracher une accolade factice entre les deux vauriens, tout est oublié à jamais. Mouais… Le mal est fait car les images ont fait le tour de la planète hockey sûrement ébahie par la stupidité des deux sosies de David Batty et Graeme Le Saux.
Finalement, on peut parier qu’au moindre grain de sable durant la saison, ce petit interlude pugilistique remontera à la surface comme quand on rote le surplus de vodka de la veille à 8h du matin.
Sannitz vainqueur aux poings ? Si oui, un Pigeon s’impose pour les dégâts collatéraux commis.
Les votes seront possibles du lundi 15 octobre au samedi 3 novembre, minuit !
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