En (ré)mission !

Un énième match couperet. Un nouvel examen de passage réussi. Le LHC a le vent en poupe pour Raffler la mise et accrocher une place en pré-playoffs quasiment inespérée il y a quelques mois. Mais le plus important est peut-être encore ailleurs : il arrive de nouveau à donner des émotions à son public. Comme celle d’avoir les chocottes de perdre. Et c’est déjà vraiment pas mal.

Le match en deux mots

Sereins. Seeeeeeeeereins.

Les trois étoiles du match

⭐️⭐️⭐️ Eetu Laurikainen. Il y a quelques semaines, on avouait, malgré les victoires, ne pas savoir s’il était fort ou non. Quelques matches plus tard, il est toujours aussi précieux et dégage désormais une sérénité totale. En plus, ça a l’air d’être un bon type car on ne voit jamais Lauri pester. (Il faut apprécier la chanson française nulle et le patinage artistique pour la capter celle-là).

⭐️⭐️ Michael Raffl. Buteur précoce malgré un angle plus mince que le palmarès local. Mais surtout hyper précieux dans son travail de besogneux avec une protection de puck qui rendrait presque jaloux Jiri Sekac, c’est dire.

⭐️ Daniel Audette. On ne l’a pas spécialement beaucoup vu dans l’ensemble. Comme à son habitude diraient les plus taquins. Sauf que les deux fois où on l’a vraiment remarqué, c’est pour soigner une belle entrée de zone sur l’ouverture du score et pour s’offrir un pénalty sur une feinte pleine de goût. Un péno qu’il a eu la bonne idée de transformer. Alors certes, il ne répond pas aux attentes de début de saison, mais son implication suffit à lui ouvrir les portes de l’équipe, surtout lorsque l’on voit le niveau de nonchalance des deux autres gringos valides en tribunes.

Le tournant du match

Le pénalty d’Audette pour le 3-0.

Après ça, le LHC est tout d’un coup devenu le HC Ajoie (oui, oui) en ne se créant quasiment plus aucune action et en laissant complètement le jeu à des Léventins qui n’en demandaient pas tant. Pour le plus grand bonheur d’un public dont l’espérance de vie a été rabotée de six mois lors des deux derniers tiers. Cela fait donc quatre années de perdues en moyenne depuis le début de la saison. On comprend dès lors l’utilité d’organiser des matches pour les enfants afin de renouveler l’affluence. Malin de chez malin.

Le slapshot en pleine lucarne du match

La précision de TJ Brennan pour doubler la mise. Ah non, on me glisse dans l’oreillette qu’il s’agissait de Lukas Frick. En même temps, il devait s’agir de son deuxième tir frappé depuis l’inauguration de la Vaudoise aréna.

Le vieux rotoillon en cloche du match

Le nombre de relances hésitantes de la défense locale, Valentin Pilet et Thomas Thiry en tête. Les mains tremblaient autant que les gradins visiblement.

En parlant plus sérieusement de rotoillon, le raté de Formenton devant la cage vide à cinq secondes de la fin valait à lui seul le déplacement.

Le chiffre à la con

9.

Comme le nombre de minutes passées sur la glace par Jonathan Hazen lors de la seule troisième période !

Bon, on arrête avec cette blague minable parce qu’à ce stade de la saison, même dans la douleur et à l’arrache, la victoire est forcément belle. Et la série de résultats positifs en cours est absolument réjouissante. Un doute tout de même : la tactique minimaliste était-elle voulue ou la conséquence d’une baisse physique générale ? On craint pour la suite du sprint final que la vérité se cache derrière cette deuxième hypothèse.

L’anecdote

Le traditionnel match Plays4Kids était organisé en faveur des associations Fondation Planètes Enfants Malades et de l’Association Romande Trisomie 21.

L’initiative de mettre en avant ces associations oeuvrant pour les enfants malades était belle. Mais visiblement, la rigolote équipe marketing a voulu pousser le bouchon un peu plus loin…

Et sinon dans les tribunes ?

Deuxième match à guichets fermés de suite. Il y avEetu pour que la fête soit réussie.

Il suffisait que machin débarque pour qu’il fasse la même météo qu’à la Pontaise.

La minute Jonas Junland

Les nostalgiques du précité et de la vie lausannoise en général peuvent se réjouir. Voilà que le HC Star Lausanne va renaître de ses cendres. Sans doute avec Laurent Perroton à la bande et un ou deux Stastny réglementaires sur la glace.

La rétrospective du prochain match

Rappi à la maison. En général, ça se passe vraiment toujours parfaitement.

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