1ère Cérémonie des Tocards du sport

Comme vous le savez certainement, les Pigeons d’Or décernés sur Carton-Rouge obéissent à des critères précis. Les nommés doivent par exemple être suisses ou vivre dans le pays et on ne peut nommer qu’un individu, pas une équipe entière. Vu que c’est pas très sympa pour tous les autres abrutis notoires du sport, nous vous présentons la première Cérémonie des Tocards du Sport, qui pourra récompenser tous ceux qui sont passés à travers les mailles de notre filet au cours de l’année !

Tocard du meilleur acteur de l’année

Cette catégorie très prestigieuse récompense celui ou celle qui, durant cette année, a fait preuve d’un jeu théâtral dramatique ou de comédie hors du commun. Si Neymar semblait parti pour être le vainqueur par défaut pour les dix prochaines années, ses absences à répétition des pelouses en 2019 l’ont éloigné de la liste des nommés. Nul doute qu’il reviendra cependant plus fort que jamais en 2020.

Vainqueur : Sun Yang. Le nageur chinois remporte finalement haut la main cette catégorie. Il faut dire que sa performance a laissé les observateurs sans voix. Non content d’avoir déjà été suspendu pour dopage il y a quelques années, Yang n’a rien trouvé de mieux que de briser ses échantillons sanguins avec un marteau lors d’un nouveau contrôle, cela probablement dans le but d’empêcher les observateurs de remarquer que son hémoglobine brillait dans le noir. Celui qui « pisse violet » selon son ancien adversaire Camille Lacourt a ensuite pu courir les mondiaux, sous la bénédiction de la FINA (voir par ailleurs), et s’est même imposé dans plusieurs catégories, provoquant le dégoût de ses concurrents. Une audience l’opposant à l’Agence Mondiale Antidopage s’est tout de même ouverte récemment à Montreux, lors de laquelle Sun Yang a déclaré, sans broncher, qu’il avait fait cela pour protéger les droits fondamentaux des athlètes, parce qu’il pensait que les contrôleurs antidopage étaient des imposteurs. Pour cette performance, Sun Yang reçoit le premier Tocard de cet article.

« … Je te jure, je leur ai mis une carotte comme ça aux contrôleurs antidopage… »

Aussi nommés : Ophélie Claude-Boxberger. L’athlète française s’est également fait suspendre pour dopage cette année. Son excuse ? Le compagnon de sa mère, qui aurait par ailleurs abusé d’elle (ce qui ajoute une touche de drame à la comédie), lui aurait injecté de l’EPO pendant son sommeil. Par piqûre. Pendant son sommeil. Même Richard Virenque n’a pas osé.

FC Barcelone. Qu’on soit clair, le 98% des footballeurs et des équipes de foot sont des odes à la gloire de Molière (pour le théâtre hein, pas pour les bons mots). Mais le Barça est probablement l’équipe qui cristallise le plus les bassesses de ce sport, à l’image des Busquets, Suarez et autres Jordi Alba, qui simulent davantage qu’une actrice porno. Pour l’ensemble de leur œuvre, puisque c’est de cela qu’il s’agit, l’équipe a donc été nommée dans cette catégorie.

Adil Rami. Non content d’être sorti avec Pamela Anderson, Rami a voulu se mettre lui aussi au petit écran. C’est ainsi qu’il est allé faire part de ses talents à Fort Boyard et s’est fait par là même remercier par son ancien club de l’OM. Il s’est également distingué par sa mise en scène lors de son arrivée en Turquie, posant en faisant un salut militaire du meilleur goût.

Tocard du meilleur feuilleton

Le foot n’a pas son pareil pour offrir de superbes feuilletons, n’ayant d’égal qu’un épisode de Julie Lescaut. Cette catégorie récompense le meilleur d’entre eux (des feuilletons, pas des épisodes de Julie Lescaut hein).

Vainqueur : Antoine Griezmann. Après une partie de « je t’aime, moi non plus » entre Griezmann, le Barça et l’Atlético pour la saison 1 à l’été 2018, la saison 2 a réuni les mêmes protagonistes cette année. L’intrigue a tourné en rond mais le dénouement fut différent. Nous sommes impatients de voir la possible saison 3, vu les problèmes que risque le FC Barcelone pour un transfert assez flou et le niveau de jeu insuffisant du joueur à la coupe la plus ridicule de l’année.

Aussi nommés : Neymar et Mbappé pour leurs sagas similaires qui reviennent chaque année, ainsi que José Mourinho qui signe une nouvelle saison alors que tout le monde imaginait cette série définitivement déprogrammée à cause des prétentions de l’acteur principal.

Tocard du meilleur metteur en scène

Ce tocard récompense le meilleur chef d’orchestre de superproduction de l’année, tous événements confondus. Pour gagner des points, la corruption, le mensonge ou le fait de tourner dans des dictatures sont vivement conseillés.

Vainqueur : Gianni Infantino. Le boss de la FIFA, poste pour lequel le fait d’être un connard cynique semble être un prérequis, a à nouveau brillé cette année. En cause, entre autres, sa déclaration sur le fait d’amener du bonheur pour les enfants en Chine avec une future compétition aberrante dans le pays du triste Sun Yang. Mais tout cela est à retrouver ici.

« J’ai un de ces pifs pour trouver l’argent sale moi »

Aussi nommés : Sebastian Coe. Pour l’organisation des mondiaux d’athlétisme à Doha. Un stade vide, des conditions météo scandaleuses, des épreuves courues la nuit ou encore des hôtels insalubres ont fait un cocktail gagnant, le tout sur fond de scandale de dopage.

La FINA. La Fédé de natation a également fait très fort dans l’affaire Sun Yang. Non contents de l’avoir couvert suite à l’affaire du marteau et autorisé à participer aux mondiaux, la FINA a en plus sanctionné les nageurs qui ont refusé de monter sur le même podium que celui qui va bientôt se voir pousser un troisième testicule avec toutes les hormones qu’il s’envoie. Armstrong est jaloux d’un tel traitement de faveur.

France Football. Une fois de plus, le Ballon d’Or fut une mascarade. Entre la victoire de Messi, responsable dans la débâcle européenne de son club et inexistant en Copa America, et le podium de Ronaldo, qui a été tout sauf transcendant en 2019, cette récompense montre de plus en plus ses limites face au fanatisme que ces deux joueurs créent autour d’eux même quand ils ne sont pas à leur meilleur niveau.

Tocard de la plus grosse pute de l’année

Ici n’est pas récompensée la meilleure femme de footballeur mais bien le sportif ayant sacrifié tout sens moral juste pour la thune. Sur le papier ça fait pas mal de monde mais voici les pires.

Vainqueur : Gerard Piqué. Avec sa risible Piqué Cup pour remplacer la Coupe Davis, le Catalan a prouvé que non seulement il était un joueur de foot absolument détestable mais qu’en plus il était prêt à bafouer une compétition mythique juste pour l’appât du gain. Au programme de sa « coupe du monde de tennis » ? Certaines grandes stars absentes, de gros problèmes d’horaires des matches, des équipes qui balancent des rencontres, des tribunes parfois vides et finalement l’Espagne qui gagne à domicile, comme par hasard. Ce qui est dramatique, c’est que même si sa femme se trémousse en petite tenue dans ses clips pour faire plus de vues, la vraie pute du couple est bien Gérard.

Aussi nommés : Nike et Alberto Salazar. Il y a quelques années, Nike a financé un programme d’entraînement d’athlétisme d’élite chapeauté par Alberto Salazar. Sauf que l’agence américaine antidopage a récemment découvert que non seulement tout ce petit monde s’adonnait à un joli trafic de produits aussi légaux que ceux qu’a consommés la FIFA avant de donner le mondial au Qatar, mais qu’en plus le brave Salazar menait des expériences avec comme cobayes ses athlètes afin de voir les effets de certaines substances sur les organismes et sur les résultats des contrôles antidopage. Bien sûr, Nike, costumier de ce genre d’affaires, a fermement défendu son entraîneur, à coté de qui le Dr Fuentes passe pour Baby Yoda.

Aussi nommé : Waldemar Kita. Je ne vais pas ici m’étaler sur le cas de ce pourri parmi les pourris étant donné que tout ou presque avait déjà été dit dans ce superbe article. Si ce n’est pas déjà fait, allez le lire, vraiment.

Aussi nommé : L’UEFA. L’instance figure étonnement bas dans ce classement, mais c’est non seulement parce que Ceferin a été récemment pigeonnable mais qu’en plus, peu de réformes ont effectivement eu lieu durant cette année civile. Nul doute, en revanche, qu’entre leur Euro sponsorisé par Greenpeace et la probable nouvelle formule de C1 exigée par Allegri, Rumenigge et toute leur joyeuse clique de fumiers, les pourris de Nyon figureront bien plus haut en 2020.

Tocard de la lose ultime

Vainqueur : Les clubs français en Coupe d’Europe. Victoire méritée pour l’ensemble de leur œuvre de ces dernières années, mais également pour ce cru 2019. Si le PSG a tenu son rang en se ridiculisant contre les moins de 21 ans de Manchester United (qui était pourtant déjà totalement à la dérive) le printemps passé, la France ne s’est pas contentée de son fer de lance en Europe cette année. Lyon s’est en effet également pris une branlée en huitièmes la saison passée, avant de toucher au ridicule lors de cet exercice en se qualifiant par les poils (aux dépens du Benfica, ça ne s’invente pas) avant de s’embrouiller avec ses propres supporters et après avoir accueilli un entraîneur tout juste viré par le rival Olympique. Big up aussi à Lille pour son petit point en six matchs cet automne. La Ligue Europa n’est quant à elle pas en reste, puisque les deux représentants tricolores (Rennes et St-Etienne) ont gagné en tout et pour tout un match sur 12 en phase de groupe cette année, soit autant que le FK Astana ou le F91 Dudelange à eux tous seuls.

Aussi nommés : FC Barcelone. Quand tu gagnes une demi-finale 3-0 à l’aller, tu peux te dire que le plus dur est fait et être moins performant au retour. Mais tu ne peux décemment pas te faire éliminer en perdant 4-0 au retour. Qui plus est contre une équipe qui est privée de deux joueurs majeurs. Qui plus est en oubliant de se replacer sur un corner. Qui plus est quand tu t’es déjà fait surprendre presque de la même manière l’année d’avant. Qui plus est quand ton capitaine avait fait un discours assez ridicule pour s’excuser à la suite de ladite débâcle l’année précédente. Ils ne ratent le Tocard que parce qu’il revient aux clubs français.

Aussi nommés : Young Boys. Oui, YB change un peu la face du foot Suisse de Bâle et ce n’est pas forcément plus mal. Mais qu’est ce qu’ils sont nazes en Europe… Après avoir raté la qualification pour la C1 de manière assez nulle, ils ont été encore plus ridicules cet automne en Europa League. À la suite des exploits contre les Rangers et Feyenoord, ils pensaient en faire de même et tenir leur place en huitièmes de finales à la mi-temps de la rencontre contre Porto. Sauf qu’un trou de 10 minutes et un match manqué plus tard, l’équipe au nom qui fait saliver tout le Vatican se retrouve éliminée d’un groupe qu’elle a pourtant dominé. Rien de honteux face à ces adversaires ? Certes. Mais depuis que YB gagne le championnat, la Suisse est passée de la 12ème place au coefficient UEFA à la 20ème. Derrière Chypre.

Aussi nommés : Movistar. Ok, Movistar a gagné le Giro. Mais cela n’efface pas les innombrables déceptions sur les grands tours de ces dernières années, alors qu’ils possédaient probablement les meilleurs coureurs et la meilleure équipe de la compétition. Movistar s’est fait une spécialité des tactiques foireuses et de management catastrophique et mériterait un Born to Lose rien qu’à elle. Mais en plus, elle perd cet hiver ses stars Landa, Quintana et Carapaz, qu’elle remplace par le seul et surcoté Enric Mas. Une grande année 2020 s’annonce pour eux.

Tocard du plus beau boomerang dans la gueule

Souvent, le sport est fait de déclarations et d’actes qu’un sportif regrette par après. Ce Tocard récompense le plus beau retour de bâton de l’année.

Vainqueur : Philippe Coutinho. Partir de Liverpool à Barcelone, après un caprice de star et pour une somme record, dans le but de gagner la Ligue des Champions. Tomber en demi-finales contre Liverpool dès la saison suivante. Gagner 3-0 à l’aller. Perdre 4-0 au retour. Voir ses anciens coéquipiers soulever le trophée. Vous avez dit regrets ?

Aussi nommé : Raheem Sterling. Dire que les clubs dont les fans font des cris ou des chants racistes devraient être sanctionnés sportivement, ça part d’un bon sentiment (même si l’idée d’application est discutable). Mais le jour où c’est Manchester City qui voit ses fans le faire – contre United – , ça donne quand même un air sacrément con quand on joue chez lesdits Citizens…

Aussi nommé : José Mourinho. Il pourrait être là pour tellement de choses. Mais sa déclaration datant d’il y a quelques années, lorsqu’il coachait Chelsea, lui est bien revenue dans la gueule récemment. Il avait en effet dit que jamais il n’entraînerait Tottenham. Devinez où il vient de signer ?

Aussi nommé : Dele Alli. Même club, presque même histoire. Cette fois-là, c’est l’international Anglais qui a vu ressortir son ancien tweet disant qu’il ne voulait jamais être entraîné par le Portugais. Cela explique probablement pourquoi ce dernier a allumé Alli à son arrivée au sujet de son niveau actuel. Mais bon, comme il le dit lui-même, maintenant qu’il a 23 ans, son corps est plus vieux et ne peut plus faire ce qu’il effectuait par le passé…

Tocard du plus gros débile de l’année (version collective)

C’est bien connu, on n’est jamais aussi con qu’entourés d’autres cons…

Vainqueurs : FC Sion. Qui d’autre ? Devant les réactions des lecteurs quant à notre choix de mettre Fickentscher en bouc-émissaire, il convenait de rendre à ce club ce qui appartient à ce club et de ne pas tout faire endosser à un joueur certes dévoué mais pas très malin. Parce que, honnêtement, on ne saurait pas qui sauver de cette débâcle. Entre le Chef d’orchestre CC sans qui ce cirque n’aurait jamais été possible, son directeur sportif de fils, Barthélémy, qui a le Q.I. de la latte du but sud du stade de Tourbillon, et les starlettes surpayées qui rendent cette équipe de plus en plus ridicule, ce FC Sion semble avoir vraiment touché le fond. A vous de trouver les responsables que vous voulez, il y a le choix.

Aussi nommés : Les ultras de Gottéron et de Servette. On veut bien que faire la chenille en tribune ça aille cinq minutes. On veut bien que Gottéron soit mauvais depuis quelque temps. On veut bien que, sur les 83, quelques-uns aient été au mauvais endroit au mauvais moment. Mais quand même. Aller à Rapperswil, démonter la ville et la patinoire, puis se flâner avec les servettiens sur une aire d’autoroute, le tout avec l’aide d’ultras allemands venus juste pour ça, ça fait quand même une journée bien chargée… Quant aux Genevois, non contents d’être aussi impliqués dans le pugilat, il n’ont rien trouvé de mieux, après la frustration consécutive à une bucolique quoique raccourcie promenade sur le lac et à un aller-retour tout aussi sec depuis la capitale Olympique plus récemment, que d’aller déverser celle-ci (la frustration, pas la promenade) dans les vestiaires de leur propre patinoire. En effet, leurs juniors jouant à domicile contre le LHC, les « fans » sont allés retourner les locaux dévolus aux visiteurs. Bêtise quand tu nous tiens.

Aussi nommés : Le duo ASF et CFF. Que se passe-t-il quand deux des organismes les plus incompétents du pays s’allient pour proposer des trains spéciaux après un match de la Nati ? Ben ça foire, quelle question ! Alors honnêtement, je ne sais pas qui est le vrai coupable dans cette histoire. Mais vu le niveau des protagonistes, on est même étonnés qu’ils n’aient pas oublié d’envoyer le fameux dernier train. Une honte, tout simplement.

Aussi nommés : Ferrari. Il fallait bien de la F1, même si Hamilton a déjà eu droit à son pigeon. Ici, les pilotes Ferrari sont à l’honneur. Après une saison marquée par de belles plantées et une rivalité très marquée entre un jeune loup un peu prétentieux et un vieux champion vexé, le sommet a été atteint au Brésil, lorsqu’ils se sont éliminés l’un l’autre. Au final, une ambiance qui ne doit rien avoir à envier à celle du vestiaire d’Arsenal en ce moment et une 3ème place au championnat pilotes perdue pour les deux, ce alors qu’elle leur tendait les bras et que Max Verstappen les a coiffés au poteau avec une voiture probablement bien moins performante.

Tocard du plus gros débile de l’année (version individuelle)

Mais si les collectifs sont mis à l’honneur, il faut bien sûr un pendant individuel pour souligner la bêtise sportive à l’état pur.

Vainqueur : Sébastien Vahaamina. Un geste. C’est ce qu’il a fallu à ce géant au nombre de neurones aussi conséquent que les jours sans grèves dans son pays pour éliminer son équipe de la Coupe du Monde et gagner ce prestigieux Tocard.  Alors que le XV de France tient bien son quart de finale du mondial de rugby face au Pays de Galles, Vahaaminable ne trouve rien de plus malin qu’un bon coup de coude des familles dans la moustache d’un Gallois. Carton rouge logique, la France doit terminer avec un homme en moins et perdra le match dans des conditions qui font encore bander la Fédération Française de la Lose. Dans la foulée, le colosse annoncera sa retraite internationale, à seulement 28 ans mais probablement poussé par la honte. Et même l’arbitre dudit quart de finale se foutra de sa gueule lors de la soirée suivant le match.

Pétage de plomb, définition

Aussi nommé : le stadier du Stade de France (et celui des Brûleurs de Loups). En 2019, il a été encore plus difficile pour les Français de passer un hymne correct avant un match que de travailler plus de 35 heures. Acte I, Stade de France, 7 septembre : La France reçoit l’Albanie. Mais au lieu de l’hymne de cette nation, c’est celui d’Andorre qui retentit. Dans l’incompréhension générale, le speaker annonce que l’hymne… arménien va être repassé ! Acte 2, Grenoble, 8 octobre : Les hockeyeurs des Brûleurs de Loups de Grenoble (mais sérieusement, ce nom quoi…) accueillent le CP Bern. Encore une fois, grosse gêne pendant les hymnes au moment où celui de la Suède se fait entendre à la place de notre cantique. Je croyais qu’il n’y avait que les Américains pour nous confondre avec les Scandinaves.

Aussi nommé : Gareth Bale. Arrivé au Real Madrid avec l’étiquette de transfert le plus cher de l’Histoire en 2013, le Gallois n’a jamais justifié cette somme, bien qu’il ait épisodiquement brillé. Mais ses blessures à répétitions et son manque d’envie de s’intégrer (il ne parle toujours pas espagnol) ont eu raison de la patience de ses coachs et des fans. Alors, lorsqu’il provoque en plus son club avec un drapeau trafiqué après la qualification de son pays pour l’Euro, ça passe plutôt mal en Espagne…

Aussi nommé : Unai Emery. Sur le papier, ça ne devait pas être compliqué de succéder à Arsène Wenger à Arsenal, tant ce dernier restait sur des performances exécrables. Sauf qu’Unai Emery et ses célèbres « Good ebenin’ » ont réussi à faire encore pire. Cette équipe n’avait jamais autant fait peine à voir que lors de cet automne et la critique populaire a eu raison de la place du Basque, qui n’a il est vrai pas été aidé par certains joueurs ayant une capacité intellectuelle similaire à celle de mon store de salle de bain (Xhaka, Ozil, Mustafi, pour ne citer qu’eux).

Tocard hors concours de l’entraîneur décédé qui va quand même bien nous manquer

Etant donné qu’on en a finalement assez peu parlé sur Carton-Rouge, je profite de cet article pour faire un petit hommage à Köbi Kuhn. Le gars a quand même réussi à nous qualifier en huitièmes de finales d’un mondial avec environ 22 bouts de bois et Alex Frei, c’est pas rien (mais bordel, pourquoi faire tirer des pénos à Streller et Cabanas ?), stade qu’on n’a pas dépassé depuis alors que les joueurs sont sur le papier bien meilleurs. Même Michel Pont était compétent à ses côtés, lui qui n’a gardé que la première syllabe de cet adjectif depuis qu’il est à la RTS. Alors pour tout ça, merci Köbi.

Aussi nommé : Ottmar Hitzfeld. Sauf qu’il n’est pas décédé et qu’il ne nous manque pas du tout.

A propos Joey Horacsek 84 Articles
Bon ça va, je vais pas vous sortir ma biographie

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