Euro 2021 : Présentation du groupe E

Jusqu’au coup de l’envoi de l’Euro, nous vous présentons tous les jours les forces en présence. Aujourd’hui place au groupe E.

Pologne :

La star

Robert Lewandowski.

Pas trop le choix. Le mec vient d’en planter 41 en championnat, battant ainsi le record de Gerd Müller sur une saison en Allemagne. En plus, connaissant les astuces de l’ami Gerd et la bonhommie des arbitres de touche des années 70, nul doute qu’avec la VAR, le record de Müller aurait été un brin moins compliqué à battre. Non, vraiment, Robert a beau avoir un prénom de type de 80 berges, il galope comme un jeune premier.

Pourquoi ils sont détestables

Parce qu’ils savent trop bien tirer les penalties ces cons. Et surtout parce que Krychowiak porte le numéro 10. Si ça c’est pas un manque de respect au football, je ne sais pas ce que c’est…Quand t’as des chevilles moins souples que Mémé Henriette et une allure de tracteur, tu portes un numéro de merde mais pas le 10 bon sang !

Le match référence

Pologne-Belgique (3-0), Coupe du Monde 1982.

Je n’étais pas de ce monde mais ils ont sûrement réussi à donner le seum à toute une nation. Le gardien belge de l’époque Thibaut Poli déclara à l’issue de la rencontre : « Certes, on perd 3-0 mais nous étions clairement la meilleure équipe sur le terrain. Si on mettait le 3-1, je suis sûr qu’on passait ». Des propos corroborés par le gardien remplaçant Thibaut Civilisé. Mine de rien, avec cette victoire acquise grâce à un triplé de leur star Zbigniew Boniek, les Polonais accédèrent aux demi-finales, où les futurs vainqueurs italiens leur barreront la route. Je connais une nation qui joue aussi en rouge et blanc qui aimerait bien en dire autant.

Le conseil Guide du routard

Tous mes potes qui sont allés en voyage d’étude à Cracovie vous conseillent cette ville. Mais tous mes potes vous conseillent également de prévoir une semaine de récupération en rentrant. Franchement ça serait pratique qu’il y ait une quarantaine obligatoire au retour de Pologne pour le coup.

Note SOS commentateurs

4/5.

Déjà citer le nom de Swierczok, c’est chaud. Mais alors quand il faut en plus préciser dans quel club il joue, à savoir Piast Gliwice, là c’est vraiment trop.

Slovaquie :

La star

Marek Hamšík.

Je vais vous avouer un truc, je suis complément fan de ce gars. Déjà parce que je n’ai jamais osé me faire une crête dégueulasse. Et je suis sûr qu’à 8 ans, je rêvais secrètement de ça. En plus le type est une idole absolue à Naples. Et a l’avantage d’être toujours vivant, contrairement à d’autres. Puis un jour, il assume et se barre jouer en Chine pour la thune. Deux années plus tard, en fin de contrat, tout le monde se dit qu’il va prendre sa retraite. Raté ! Il revient en Europe et signe à…IFK Göteborg. Un peu comme si Bruce Springsteen faisait ses adieux à la scène au Chat noir à Genève. Ça s’appelle l’audace. Et la classe.

Pourquoi ils sont détestables

Parce que Hamšík risque de ne pas jouer chaque minute de cet Euro.

Le match référence

Russie-Slovaquie (1-2), Euro 2016.

Juste pour ce but de Hamšík, vous aurez compris que j’ai une petite affection.

Le conseil Guide du routard

Banská Bystrica. On vous conseille cette petite ville charmante qui est aussi le chef-lieu de la région de Banská Bystrica. Coïncidence ? Je ne crois pas. Bourgade médiévale, elle regorge de découvertes historiques à travers desquelles vous pourrez flâner. Ah et aussi, c’est ici qu’est né Marek Hamšík. C’est évidemment pour cela que cela vaut le détour.

Note SOS commentateurs

4/5.

Espérons que le milieu de Genk Patrik Hrošovský soit assez discret avec le ballon. Heureusement, il reste l’attaquant d’Omonia Nicosia, Michal Ďuriš qui paraît-il est un sacré acteur sur le terrain.

Espagne :

La star

Thiago Alcantara.

C’était unanime. Liverpool avait fait l’affaire de l’année. De la décennie. Voire du siècle. Une saison passée à courir en mode vieillard en pantoufles, à se blesser et à prendre des cartons, voilà que c’est un gros flop. Ce qui ne l’empêchera pas de sortir un gros Euro. Ou pas. On ne sait plus très bien.

Pourquoi ils sont détestables

Parce que sélectionner aucun type du Real, c’est n’importe quoi. Un scandale ce Louis Henri. En vrai, on s’en fout mais c’est toujours marrant de voir Piqué et Ramos qui se sont insultés toute la saison jouer côte à côte et se faire des bisous.

Le match référence

Espagne-Italie (4-0), Euro 2012.

Probablement une de leurs plus belles œuvres collectives, en finale qui plus est. Même si ça fait pas vraiment plaisir de revoir un but de Jordi Alba, vu qu’il est en tout point détestable. De toute façon, après la passe de Xavi, je ferme les yeux.

Le conseil Guide du routard

Si vous avez lu notre présentation du Groupe A, on n’aura pas meilleur conseil que celui de vous dire d’éviter Palma pour de très bonnes raisons. Sinon, on vous conseille San Sebastian parce que c’est chouette. Et en plus Xabi Alonso entraîne la réserve de la Real Sociedad. J’ai beau chercher, je trouve pas plus classe que ça.

Note SOS commentateurs

2,5/5.

Aïe, voici que Mikel Oyarzabal est sélectionné. Franchementerry c’est un peu chianbarray les appellationouguy basques. Heureusement qu’ils comptent Xabi Alonso parmi leurs citoyens. Ça sauve le tout.

Suède :

La star

Emil (prenez un chewing-gum) Forsberg.

On peut faire un bon match mille fois. On peut faire mille bons matches une fois. Mais on ne peut pas faire mille bons matches mille fois.

Pourquoi ils sont détestables

Vous voulez vraiment qu’on vous fasse un dessin ?

Le match référence

Brésil-Suède (5-2), Coupe du Monde 1958.

Emmenés par leur coach anglais George Raynor, les Suédois prennent une branlée contre le Brésil. La honte. Bon il faut préciser que c’est la finale, donc c’est quand même louable d’être arrivé jusqu’ici. En plus ils sont dans tous les livres d’histoire pour être l’équipe qui a pris dans les dents un doublé d’un junior de 17 ans nommé Pelé. Ça pose une équipe sur la carte mondiale du football. La preuve, c’est qu’ils ont fait plein de gros résultats derrière. Ah non en fait, ils n’ont plus mis les pieds en Coupe du Monde jusqu’en 1974. Une édition où ils ont sûrement dû battre la Suisse, on en mettrait notre main à couper.

Le conseil Guide du routard

J’ai mangé la meilleure tarte à l’élan de ma vie dans les environs de Katrineholm, à 100 bornes de Stockholm. Je vous recommande donc chaudement cet endroit. Bon, c’est aussi la seule tarte à l’élan que j’ai mangée dans ma vie. Et puis c’était chez la tante d’un pote, donc pas sûr qu’elle vous ouvre la porte. Mais essayez, c’était vraiment trop bon.

Note SOS commentateurs

1/5.

Le gardien Nordfeldt ne devrait pas jouer, c’est déjà ça de pris.

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