Euro 2021 : Présentation du groupe F

Jusqu’au coup de l’envoi de l’Euro, nous vous présentons tous les jours les forces en présence. Aujourd’hui place au groupe F.

Hongrie :

La star

Dénes Dibusz.

Vous ne le connaissez pas ? C’est normal. Ce brave portier du mythique Ferencváros devrait être le troisième gardien de la sélection Magyar. Non c’est tout. On s’est dit qu’au moins, cet article devrait être le seul de l’Euro à ne serait-ce que mentionner le nom de ce brave gars, qui va passer une grosse semaine à voir son équipe se prendre branlée sur branlée en ayant le cul vissé au banc. Qui plus est en sachant que le gardien titulaire, Péter Gulácsi (RB Leipzig), est l’un des rares joueurs hongrois à évoluer fréquemment au très haut niveau. Alors pendant les matches de la Hongrie, pensez à notre ami Dénes.

Pourquoi ils sont détestables

À moins d’être portugais, français ou allemand, on ne voit pas vraiment qui n’a pas un peu de sympathie pour cette équipe qui est promise à l’enfer dans ce groupe (à part le commentateur qui va cracher ses dents en les commentant, on y revient sous peu). Donc difficile de leur trouver quelque chose de détestable tant ils vont déjà devoir lutter, qui plus est contre trois grosses équipes assez antipathiques. Mais si on devait chercher, on dira que Péter Gulácsi est le type qui a barré Yvon Mvogo à Leipzig pendant plusieurs saisons. Même si c’est sûrement mieux pour Leipzig. Et Leipzig est le furoncle du foot allemand donc on aurait préféré que ce soit Mvogo qui se troue et qui coule l’équipe.

Le match référence

Allemagne de l’Ouest – Hongrie (3-2), Coupe du monde 1954.

En toute logique, les ultras favoris hongrois, invaincus depuis 1948, atteignent la finale du mondial 54 disputé dans notre belle Helvétie (oui oui, c’était à cette occasion que la Pontaise fut construite…). Face à eux arrivent les Ouest-allemands, victimes expiatoires au coup d’envoi. C’est même un miracle qu’ils soient là tant le pays, et par ricochet la sélection, est toujours ravagé par les suites de la guerre et du nazisme. Dans un Wankdorf plein comme un œuf (65’000 spectateurs !), les Hongrois mènent logiquement 2-0 après 8 minutes, mais les Allemands égalisent tout aussi rapidement. Et, en toute fin de match, l’Allemagne de l’Ouest réalise l’impensable exploit de marquer le but de la victoire. La Hongrie n’y croit pas, le reste du monde non plus.

Si ce match est resté dans les mémoires, c’est aussi car de nombreuses parts d’ombres l’entourent. Puskás aurait été volontairement blessé. L’arbitrage aurait été nettement en faveur des Allemands. Plus vraisemblablement, de sacrés soupçons de dopages entourent les performances de la Mannschaft de l’époque, soupçons amplifiés par les décès prématurés de certains joueurs. Néanmoins, les répercussions de ce match sont majeures et changent pratiquement la face de l’Europe. Il s’agit de l’acte de renaissance de l’Allemagne de l’Ouest, qui redevient une nation qui compte aux yeux du monde. Pour la Hongrie, sous le joug communiste, c’est la douche froide. Leur mythique Onze d’Or se désagrège, à commencer par le gardien Gyula Grosics, accusé d’espionnage et exclu de l’équipe. Il s’agira donc de la dernière occasion de cette génération incroyable, devenue légendaire car, selon le réalisateur Jean-Christophe Rosé « il s’agit peut-être de la meilleure de tous les temps et elle ne gagnera jamais la Coupe du monde. »

Le conseil Guide du routard

Budapest est une ville sympa, dans laquelle vous avez forcément une connaissance qui est déjà allée. Qui vous a dit que l’architecture était magnifique et les Hongrois un peu froids. Mais connaissez-vous le For Sale Pub ? Il s’agit d’un bar qui n’est pas à vendre mais qui possède des murs absolument couverts de notes de papier cloués par les clients. Les gens y notent leur nom, une blague ou, surprise, leur équipe de foot. Le sol est lui recouvert de paille ou d’épluchures de cacahuètes, offertes par la maison. Les fenêtres à peine visibles car tapissées de papier également. Le mobilier exclusivement fait de bois. Et le tout est éclairé à la bougie. Outre le fait que le lieu provoque des attaques à n’importe quel agent de l’ECA, c’est un endroit assez dingue, totalement hors du temps, et tellement peu Covid-compatible qu’on rêve d’y retourner.

Bon sur cette image ils ont pris soin de cacher les bougies, mais on vous promet qu’il y en a!

Note SOS commentateurs

12/5.

On avait déjà dit que ce serait hyper chaud de commenter la Finlande. Là, c’est honnêtement encore pire. D’ailleurs fun fact, le hongrois et le finnois sont des langues de la même famille, les fameuses langues finno-ougriennes, comme l’estonien d’ailleurs. Ces langues, comme tout le monde le sait, sont « agglutinantes et recourent aux suffixes plutôt qu’aux prépositions. Elles sont généralement dépourvues de genre grammatical. Les adjectifs et pronoms possessifs sont rarement employés et la possession est exprimée au moyen des déclinaisons ». Vous pouvez toujours compter sur Carton-Rouge pour briller lors de vos soirées mondaines, ne nous remerciez pas.

Pour en revenir à l’effectif hongrois, petit florilège des meilleurs noms de joueurs : Attila Szallai, Akos Kecskés, Szabolcs Schön, Tamás Cseri, Daniel Gazdag (probablement un petit fils de nazi celui-là), László Kleinheisler, la star Dominik Szoboszlai, absente de l’Euro pour blessure, ou encore Gergö Lovrencsics, liste non exhaustive. On espère que notre Yannik national n’a pas encore de dentier parce que sinon on plaint le journaliste placé en dessous de lui en tribune de presse…

Portugal :

La star

Diogoal !

Bon honnêtement, le Portugal a une sacrée équipe cette année, bien plus forte sur le papier que celle qui a gagné le titre il y a quatre cinq ans. Difficile donc de sortir une individualité tant elle regorge de talents. Alors on va en tous cas éviter de dire Ronaldo pour être un peu original et parce que, mine de rien, il a 36 ans quand même. Du coup notre choix va sur Diogo Jota. Inarrêtable quand il n’était pas blessé avec Liverpool cette saison, l’ancien des Wolves arrive en plus à l’Euro frais comme une morue. Et avec le Portugal, c’est trois buts et un assist sur ses trois derniers matches. Sinon, à noter la présence de l’inusable Pepe en défense qui, à 38 ans, fait toujours peur à n’importe quel attaquant.

Pourquoi ils sont détestables

Parce que s’ils gagnent, on va pas pouvoir dormir des masses. Non et plus sérieusement, on a tous un pote portugais qui nous partage tous les matins ses analyses footballistiques foireuses à la pause-café. Qui nous dit que tel joueur, il savait qu’il allait devenir un crack parce que son oncle l’avait vu jouer avec les moins de 12 de Guimarães. Qui nous vend que Bruno Fernandes est le plus grand milieu de l’histoire de Manchester United et que la Premier League ne s’est jamais remise du départ de Nani. Et vous pouvez être sûr que ce « pote » va tous nous casser les couilles si le Portugal gagne.

Le match référence

Portugal-France (1-0 a.p.), Euro 2016. Ou bien Portugal-Pays-Bas (1-0), Coupe du Monde 2006.

Edeeeeeeeeer !!! On en rigole parce que ce sont nos honnis voisins qui en ont pâti, mais la finale de l’Euro 2016 est probablement le match qui a tout changé pour tout fan lusitanien. Sinon, pour la FPL, on notera la finale 2004, parce qu’une défaite pareille à domicile en finale c’est seulement arrivé en 2016 depuis. On place aussi la fameuse « Bataille de Nuremberg », le huitième de finale du mondial 2006 face aux Pays-Bas et ses fameux quatre cartons rouges et seize jaunes ! Le football qu’on aime à la rédac’, quel hommage pour notre beau site ! Que d’émotion en revoyant ces images !

Le conseil Guide du routard

La seule chose que je connaisse réellement de la gastronomie portugaise, c’est la Sagres (pour les fans du Benfica) ou la Super Bock (pour ceux de Porto) partagée sur les chantiers à la fin de la journée. Mais il paraît qu’on y mange très bien. On notera aussi les fameux Pastéis de Nata (+1 point pour le SOS commentateurs), un truc aussi bon que calorique, qui peut aisément colmater une brèche dans un muret. Sinon on y boit des bons vins et on y trouve les plus belles vagues d’Europe à Nazaré. Mais au final, ce que les gens rapportent souvent de leur voyage à l’extrémité de la péninsule ibérique, c’est surtout des kilos en trop.

Voir ces deux marques côte-à-côte, c’est un peu comme si une photo réunissait Julian Assange et Barack Obama tous sourires. 

Note SOS commentateurs

3/5.

Plus facile à prononcer que ces dernières années, l’équipe lusitanienne possède néanmoins quelques joueurs pièges qui feraient avaler sa regrettée moustache au peu regretté Jean-François Develey. Il faut dire que la prononciation portugaise est peu aisée pour nous, pauvres francophones. Ainsi, attendez-vous à entendre des « Iota », des « Carvaleau » ou encore des « Gouedesse ». Heureusement, pour Félix, Ronaldo, Silva ou Sanches, on reste sur du classique.

France :

Devant mon incapacité totale à parler de la France sans la dénigrer de manière très lourde, je vais laisser ma plume (enfin mon clavier) à Gérard, qui est français. Gérard a 36 ans, vit à Paris près de Montmartre et supporte la France (surtout depuis 1998) et le PSG quand il était petit et de nouveau depuis 2011. Pour simplifier la compréhension, son texte sera écrit en italique.

La star

Kylian !

C’est le meilleur joueur du monde depuis facile 3 ans mon Kiki ! Il est inarrêtable avec Paris, encore plus cette saison. Il va avoir le Ballon d’Or, c’est clair. Avec Kiki, tu peux être sûr que Rúben Diaz va faire moins le malin que face à ces tocards en Premier League. Il va nous mener au doublé, comme en 98 et 2000 ! Sinon l’autre star de l’équipe c’est le roc Presnel, qui est probablement le meilleur défenseur du monde actuellement. Avec ces deux p’tits gars on peut pas perdre !

Pourquoi ils sont détestables

Mon gars, la France n’a rien de détestable ! Bon, je peux au plus admettre qu’on a souvent la fameuse chatte à Dédé mais de toutes manières on battrait tout le monde. Et puis c’est vrai que certains de nos joueurs sont pas des Molières à l’interview. Mais on leur demande surtout de nous ramener la coupe, perso je m’en fous carrément qu’ils soient aussi cons qu’un Marseillais !

Le match référence

France – Brésil ’98 mon gars !

Quel match ! Je me souviens encore la tête de Zizou, incroyable. J’en parle encore 23 ans après, c’est te dire ! Carrément le plus grand match de foot de tous les temps. Le tout au Stade de France, forcément ! Mon oncle Jacques était au stade, il m’a dit que c’était le plus grand moment de sa vie, juste devant son mariage et la naissance de Prunelle, Aglaé et Jeanne, mes cousines. Moi j’étais devant ma télé, j’avais 13 ans mais je m’en souviens comme si c’était hier. Ah mais quelle équipe on avait.

Le conseil Guide du routard

La France c’est le plus beau pays du monde ! Tout est beau ici, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les Champs-Élysées, Notre-Dame, le Sacré-Cœur, … On est la ville lumière tu sais ! Sinon, on a aussi la meilleure gastronomie du monde et on reste quand même le pays des 400 fromages. Et sans parler de la culture ! Ah, Paris, je pourrais en parler pendant des heures. Sinon Courchevel c’est sympa pour le ski et Biarritz c’est bien pour la mer, même si les locaux sont carrément de gros beaufs.

SOS commentateurs :

2/5.

Franchement c’est carrément facile à commenter, même pour ce bon vieux Thierry Rolland, paix à son âme. Honnêtement, c’est quand même pas compliqué d’appeler les joueurs qui se nomment Paul, Kylian, Antoine, Hugo, Olivier, Lucas, Benjamin ou Clément, même un provincial y arriverait. Je mets quand même 2 parce que N’golo, Presnel, Wissam, Kingsley ou Moussa c’est un peu moins courant, même si j’en connais quelques-uns dans le programme d’intégration que j’ai lancé dans ma start-up, qui a pour but d’offrir des stages non rémunérés à des jeunes de cités pour les aider.

Allemagne :

La star

Imaginez un joueur vif comme Sadio Mané. Technique comme Robinho. Malin comme Thomas Müller. Ayant la qualité de passe de David Silva. Jouant collectif comme Bobby Firmino. Bosseur comme N’golo Kanté. Mais ayant le sens du but d’Aleksandar Prijovic. Vous obtenez Timo Werner. L’Allemand, transféré pour la modique somme de 53 millions d’euros à Chelsea l’été dernier, n’a marqué que 12 petits buts en 52 matches toutes compétitions avec les Blues, dont seulement deux depuis fin mars. Clairement insuffisant pour son standing et au vu de ses moyennes lorsqu’il était à Leipzig, qui tournaient a 0,6 but par match. Pour résumer, Werner est aussi important dans le jeu que nul face au but, à l’image de sa récente finale de C1 où il rate deux occasions monumentales qu’il a lui-même amenées. C’est un peu Seferovic, mais en caricaturé. Mais comme ce bon vieux Timo est allemand, on n’a aucun doute sur le fait qu’il saura se réveiller durant l’Euro pour planter 3 buts à Lloris et 4 à son ancien compère Gulácsi.

Pourquoi ils sont détestables

Parce que c’est l’Allemagne. Ils gagnent souvent, sont arrogants, tellement sûrs d’eux, qu’au final on espère tous à un moment ou à un autre leur défaite. Bon après, on croise les doigts pour qu’ils battent quand même la France, faut pas déconner.

Le match référence

RFA-RDA (0-1), Coupe du Monde 1974.

Le choix n’est pas simple, quand on parle d’une nation qui a gagné quatre Coupes du monde et trois euros. On va donc prendre le seul match qu’il y a eu entre les deux anciennes parties du pays réunifié depuis 1990. Lors du Mundial 1974, qui a lieu en Allemagne de l’Ouest, le pays hôte affronte sa voisine « démocratique » pour le dernier match du premier tour, alors que les deux équipes sont déjà qualifiées.  La RFA (l’ouest, donc) part comme immense favorite, avec ses stars Sepp Maier, Gerd Müller ou Franz Beckenbauer, face à une RDA (l’est, pour ceux du fond qui ne suivent pas) loin d’être mauvaise mais ne boxant pas dans la même catégorie et qui joue le seul grand tournoi de son histoire. Mais rien ne se passe comme prévu et ceux de l’est renversent leur voisin occidental, probablement déjà trop arrogant, sur un vieux 1-0 de Jürgen Sparwasser, qui portait sacrément bien son nom pour un joueur représentant un état communiste. Alors que le match se déroule dans un climat tendu – on rapporte la présence de la Stasi dans les vestiaires de la RDA, pour surveiller les joueurs -, cette victoire est historique pour les communistes, qui s’en serviront allègrement comme outil de propagande. Alors bon, après, l’Ouest se remobilisera et finira par gagner cette Coupe du Monde à domicile, mais quand même. Ce n’est pas tous les jours que deux pays désormais réunifiés se sont affrontés dans le cadre d’un Mondial au final à domicile pour les deux et que ce match a débouché sur une sacrée surprise.

Le conseil Guide du routard

Vous connaissez tous les boîtes de nuit de Berlin ? Ben moi pas. J’ai trouvé le moyen de faire mon Erasmus en pleine pandémie, donc les boîtes, vous imaginez bien que c’était autant en fonction que la matière grise de Barthélémy Constantin ou que le sens moral de René Fasel. Du coup mon conseil Guide du Routard sur la capitale allemande se porte sur la résidence estudiantine dite Victor Jara. Ce doux double-immeuble, surnommé affectueusement « the shithole » par ses occupants, est l’un des hauts lieux des nuits berlinoises depuis une grosse année. Alors bon, c’est pourrave, les murs n’arrêtent pas le bruit, les éviers se bouchent tous seuls et on retrouve du vomi dans le parc attenant à peu près tous les matins. En bref ça date de l’époque communiste de Berlin-Est avec tout ce que cela implique. Mais si vous êtes à Berlin maintenant, c’est the place to be. En plus, on y croise des rédacteurs de CR en villégiature dans le quartier voisin.

Note SOS commentateurs

2/5.

Pas de gros pièges d’élocution dans cette équipe germanique pour nos braves commentateurs, qui ont tous pris soin de passer leur B2 en allemand avant d’entrer à la RTS. On est presque sûrs que vous pourrez apprécier leur prononciation de Kimmich, avec le fameux « ich » allemand, vous savez celui avec lequel votre prof vous a tellement brisé les burnes en quatrième parce que vous disiez « ische », comme une quiche.

En revanche, si vous voulez rigoler, vous pouvez toujours regarder les matches de la Mannschaft sur la TV française. Vous y trouverez des sublimes « Thomasse Möller », « Caille Aveurtze », « Christian Gounnterre », « Robin Kosche » ou encore « Kévin Volant ».

 

Crédits photographiques :

For Sale Pub : simononly : https://www.flickr.com/photos/simononly/ 

Super Bock et Sagres : Marco Verch: https://www.flickr.com/photos/30478819@N08/  

A propos Joey Horacsek 84 Articles
Bon ça va, je vais pas vous sortir ma biographie

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3 Commentaires

  1. Non mais il est sérieux le type qui a écrit ça ? Il traite les Allemands d’arrogants et les Frouzes sont parfaits ? L’arrogance et l’orgueil, les grandes gueules sont les spécialités des frouzes pas des allemands. C’est sûrement un Shadock qui a écrit ce torchon. Et bizarrement il parle pas de la raclée foutue par les suisses.(Bienfait !) Par contre je suis d’accord pour le pote portugais qui casse les couilles.

  2. J’ai mal lu vos commentaires et effectivement c’est bien un frouze de mes deux, qui prétend que la France est parfaite, on aura tout vu, lu, et entendu. Shadock de douze.

    • Hello et merci d’avoir lu mon papelard ! En fait Carton-Rouge est un site satirique et aimant particulièrement le second degré. Le but ici, plutôt que de critiquer frontalement la France, était de faire semblant qu’un français caricatural écrivait la partie sur son pays, pour exagérer les clichés et le rendre ridicule. Du coup ce n’est pas un « Shaddock » qui a écrit ce bout d’article, mais bien moi pour me moquer de ce qu’un Français aurait pu dire. Apparemment je l’ai rendu un peu trop réel 😉 Je sais qu’une blague est moins drôle une fois expliquée, mais j’ai espoir que vous passerez du coup une meilleure journée.

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