Tristhounet

Un quart d’heure vaudois d’absence où le FC Thoune aura ouvert la marque par l’intermédiaire d’un Kyeremateng aussi seul aux 9 mètres que Gianni Infantino au moment d’être réélu au poste de président de la FIFA. Une glissade malheureuse de Labeau qui conduit au deuxième but bernois alors que le LS est en train de tourner le match en sa faveur. Le 1-3 du break consécutif à un centre complètement foiré de Jankewitz, aussi chanceux et immérité que la sélection de Frick en équipe de Suisse. Une équipe de Lausanne amorphe et groggy, à l’image de Balotelli après une soirée au Flon. Et voilà comment la bande à Ludo laisse à nouveau échapper une occasion en or de recoller au peloton de tête.

Le match en deux mots

Échec et Matic (comme disent les Croates).

L’homme du match

Il n’est en tout cas pas à chercher du côté des Bleu et Blanc. Cet après-midi, le meilleur Lausannois sur le terrain aura sans doute été… Gabriel Barès. Mis à la porte comme un malpropre par Cissé et Cie, comme il l’a confirmé dans les journaux, l’élégant milieu de terrain leur a fait un joli pied de nez.

La buse du match

Ça aurait pu être sans problème l’entier de la défense lausannoise. À commencer par la paire centrale composée de Dabanli et Nanizayamo, aux abois sur chaque attaque adverse et aussi à l’aise à la relance que Valérie Dittli dans son département des finances. Mais on va plutôt vous parler d’une petite pépite que l’on a trouvée dans l’équipe adverse.

Il s’agit de Simon Loosli, qui selon Google est en réalité musicien :

Le mec a tellement peu joué cette saison que Google préfère mettre en avant son hobby plutôt que son métier. Flûte, il faut croire que Simon est vraiment une trompette !

À ce rythme là, la page de Barthélémy Constantin va bientôt afficher « clown » à la place de « directeur sportif ». Celle de Mario Balotelli va changer de « joueur de l’Olympique des Alpes » à « glouton ». Et celle de Pierre Palmade de « humoriste » à « pochtron ».

Le tournant du match

Tout le premier quart d’heure du match, où le LS se sera fait tourner comme rarement cette saison. C’est déjà pas très agréable de subir de la sorte à domicile, mais quand en plus c’est ce clown de Dimitri Oberlin qui s’en charge, c’est un peu la double peine et l’humiliation ultime.

Parce que certes le gamin est aussi rapide qu’Usain Bolt, mais il est également aussi adroit que le sprinteur jamaïcain balle aux pieds. On ignore s’il roule en berline ou sur l’or, s’il boit son thé au berlingot et s’il mange son pain au beurre de lin, mais Oberlin a trouvé sa place dans l’Oberland.

Le geste technique du match

Avoir plus de sympathie pour le président de l’équipe adverse que pour celui de ton propre club.

Sans vouloir en faire tout un fromage, c’est la classe Gerber. Autant sur le terrain lorsqu’il évoluait au LS qu’en tant que dirigeant à Thoune (directeur sportif, puis président).

Et quand en face tu as un président fantôme dont tu dois Googler le nom pour savoir comment ça s’écrit, c’est sûr que ça ne pèse pas bien lourd dans la balance. Gerber face à Heemskerk (oui, c’est lui notre boss), c’est un peu Batman face à Robin en terme de charisme.

Même Wikipédia, référence incontestée en la matière, ne sait pas qui est le président du LS.

Le geste pourri du match

Le 19 octobre 2000, Monsieur et Madame Lekaj donnent naissance à un petit garçon. Et décide de lui donner le prénom Zemerart. En grandissant, ce doux rêveur décide de devenir footballeur, plus précisément attaquant. Y a pas un truc qui cloche ? Avec un prénom comme ça, il est juste prédestiné à ne pas la mettre au fond.

Zemerart Lekaj ? C’est plutôt ce que fait un poisson avec sa petite nageoire lorsqu’il est pris de démangeaison au niveau du ventre.

Avec un nom pareil, il aurait mieux fait de devenir laitier. Comme ça les clients auraient pu rentrer dans sa boutique en s’écriant « Lekaj, hey ! ».

S’ils avaient eu un peu d’humour, ses parents auraient pu le prénommer Ons. Ainsi, lorsqu’il serait venu assister à un match du LS aux Plaines-du-Loup, les supporters auraient pu lui taper sur l’épaule et lui dire « Ons Lekaj, hein ? ».

Le chiffre à la con

6.

Habituellement, un joueur de football possède deux pieds, sauf s’il s’appelle Jérémy Pied ou qu’il a eu le malheur de jouer en Afghanistan ou au Yémen.

Le Thounois Nicola Sutter est lui d’une autre catégorie, puisqu’il a six pieds Sutter. Pourtant, il n’a inscrit qu’un seul but cette saison. Autant dire qu’en termes de créatures rares, on n’avait pas vu aussi nul depuis Paul « la pieuvre » Pogba.

L’anecdote

Avec pas moins de 8 cartons jaunes, le capitaine du FC Thoune Marco Bürki fait partie des joueurs les plus sanctionnés de LNB. En plus, il a la fâcheuse habitude de contester les décisions arbitrales et refuse bien souvent d’admettre qu’il a commis une faute grossière.

Peut-on dès lors dire que lorsque Bürki nie, il se voile la face ?

La rétrospective du prochain match

On pensait initialement que la trêve internationale allait couper l’élan du LS. Finalement, c’est peut-être une bonne chose pour recharger les batteries et se remettre au travail. Car dans deux semaines, l’ogre Yverdon fera face au petit poucet lausannois dans un choc au sommet de tous les dangers.

Victoire impérative, à moins que le plan du LS ne soit de viser la 3ème place pour sortir le FC Sion en barrage.

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