Ilie(t) une fois

Un conte commence toujours par « Il était une fois ». En cette douce soirée d’été, on a bien cru que celui de Rares Ilie allait s’écrire en lettres d’or. Pour sa première dans l’antre de la Tuilière (aka la forteresse imprenable, aka le nouvel antre des bobos lausannois), la jeune pépite roumaine a mis son équipe sur les bons rails et n’est pas passé loin de la conduire avec succès au Saint Graal.

Mais ici c’est Lausanne. Les contes de fées n’existent pas. Le poteau, GC, son entraîneur Bruno Berner et son Mioch (oui, c’est le nom de son assistant), nous ont rapidement ramené à la réalité.

Le match en deux mots

Un point (c’est tout).

L’homme du match

Thomas Castella, qui a évité en début de match que la forteresse imprenable se transforme en château de cartes. Le dernier rempart lausannois a sorti plusieurs parades déterminantes pour annihiler les assauts adverses. Avant de vivre une suite de rencontre plus calme. Une fois la tempête passée, les Sauterelles ont semblé grillées.

Il a sonné l’heure, mais il faut pas oublier le quart d’heure vaudois !

La buse du match

En début de semaine, le LS nous annonçait l’arrivée de Jamie Roche, joli bébé suédois de 1m90. Une belle recrue sur le papier pour amener un peu d’impact physique au milieu du terrain. On espérait donc qu’il devienne rapidement un sniper, que son nom soit gravé dans la roche.

Au lieu de ça, on apprenait jeudi que notre cellule de recrutement nous avait dégoté un nouveau type avec la Covid (on ne t’oublie pas George. À jamais dans nos cœurs !).

Le tournant du match

À la Tuilière, on avait décidé de prendre le menu complet. Si l’entrée a été un peu compliquée à digérer, Thomas Castella a fait en sorte de faciliter le transit vers le plat de résistance. Un mets concocté par Custodio, Sène et Ilie.

C’est au moment du dessert que les choses ont commencé à mal tourner. Avec un petit goût d’inachevé : foutu poteau, maudite tête de Sanches qui file au-dessus de la cage au terme d’une action collective exquise. Pas de cerise sur la gâteau donc.

Mais c’est surtout le café qui aura été de trop : « Caffè ? Solo con Giotto ! »

Le geste technique du match

Au moment d’entrer en jeu, Brighton n’avait pas Labeau maillot. De retour de vacances après avoir disputé la Gold Cup avec la Martinique, notre attaquant a tenté de feinter les défenseurs adverses en enfilant le tricot 99 de Coyle, au lieu de son habituel 96.

Malin. Connaissant les qualités limitées de Coyle, l’arrière-garde de GC ne se serait pas méfiée et Labeau aurait pu bénéficier de plus d’espace et d’un marquage laxiste.

La supercherie n’a malheureusement pas marché et Brighton a dû se changer avant de faire son apparition sur la pelouse.

Le geste pourri du match

Selon une source proche du vestiaire, il se murmure avec insistance que l’attaquant de GC Elmin Rastoder pue des pieds.

Le chiffre à la con

666. Le nombre de bobos présents dans les travées de la Tuilière pour ce match face à GC.

Pas assez selon M. Steinmann. Bien trop selon nous.

On avait trouvé une technique imparable pour se protéger contre les bobos, malheureusement notre trousse magique était en rupture de stock…

Niveau « Bobo », on a déjà eu Borenovic. On a bien vu ce que ça a donné.

L’anecdote

En 2010, à l’âge de 14 ans, l’actuel milieu de terrain de Grasshopper Tsiy Ndenge claque le premier triplé de sa carrière avec les juniors du Bayer Leverkusen.

Ce que peu de gens savent, c’est que Christophe Maé était présent au stade (ne me demandez pas pourquoi…) ce jour là et a été bluffé par la performance de ce jeune joueur.

Au point d’en faire une chanson pour rendre hommage aux trois buts de Ndenge :

Ndenge, Ndenge, Ndenge, car je suis raide Ndenge de toi

L’archive du match

C’était mieux avant. Quand le LS gagnait 3-1 face à GC. Et quand les journalistes avaient le droit d’écrire que l’arbitre était approximatif (tu l’as échappé belle, Dudic).

Bruno Berner, titulaire à l’époque, est resté fidèle à GC. Contrairement à la femme d’Ekoku.

La rétrospective du prochain match

Place au grand derby vaudois ! Make Yverdon great again : voici l’objectif des nouveaux propriétaires américains. À nous de faire en sorte qu’ils se Trump.

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