Yakin Andorre une Nati Cucu

En net progrès contre Andorre vu qu’elle n’a a pas encaissé de traditionnel but dans les arrêts de jeu, la Suisse, malgré sa victoire trompe l’œil, a été aussi infecte que les chopes d’Heineken servies sous la Tribune Nord de Tourbillon. Les seuls éclairs que les pauvres supporters valaisans ont pu apercevoir des gradins ce soir, ce furent ceux qui égayaient la région du Sanetch. Sans imagination, sans talent, sans plan de jeu, sans envie, sans rythme, sans grinta, sans tactique, sans coach, notre Nati a fait du sans pour sans dans la médiocrité. Alors tout comme Yakin qui avait pris CC et les fans sédunois pour des bourriques, vous, messieurs de la Nati, vous vous êtes moqués des supporters valaisans pour l’une de vos rares excursions dans le Vieux Pays. Ici, on aime l’authenticité, la hargne dans l’adversité et… faire la Fête. Vous nous avez démontré que vous n’aimiez et ne respectiez aucun des trois.

Ce match gagné, en fait, vous l’avez perdu. Alors de grâce, ne revenez plus jamais en Valais. Ou autrement.

Le match en deux mots

Ô rage, 1 éclair.

L’homme du match

Celui qui a sorti les Suisses de leur torpeur suffisante à la 48ème minute de ce non-match, Cédric Itten. Jouant le pivot de basket à merveille, le grand pin d’YB permit (pas pour la première fois) de sauver la Nati sur un lancer-franc entre les jambes du portier Iker. Petit indice pour cet âne de Murat, alias le pacha bâlois: faire évoluer les joueurs en forme du moment est un atout au niveau international.

La buse du match

Yakin. Non Paul retiens-toi (Yves avait déjà fait le boulot samedi soir, ici). OK, Ruben. Avec ton nom de presque peintre, ta fausse moustache et ton air sympa de collégien boutonneux, tu nous avais presque donné envie de te cajoler durant la Coupe du Monde 2022. Mais tant à Pristina qu’à Sion, mon cher Vargas, tu nous as fait encore plus de mauvais choix que Sophie. Entre passes ratées, centres souterrains, relais dans le dos de l’ailier imaginaire et corner à deux foirés, tu as rendu un carnet de notes aussi somptueux que celui de Parmelin en anglais. Ton temps de grâce est terminé, certes il aura duré plus longtemps que celui d’Oberlin. Mais pas de beaucoup.

Andorre ne s’est pas pris une casquette ce soir ! 

Le tournant du match

La compo d’équipe de la Nati. Avec un Mvogo au but, Steffen latéral et le chouchou de Tourbillon Edmilson Fernandes probablement laissé dans un des jacuzzis des Bains de Saillon, c’était juste superbe comme réajustement de personnel après la gabegie de Pristina. Franchement, si Yakin déclarait en conférence de presse qu’il s’en foutait, ça serait pareil. D’ailleurs, la seule mauvaise nouvelle de ces dernières semaines, c’est que l’ex-entraîneur de Schaffhouse (si, si, vous pouvez contrôler sur Wiki) aurait refusé des offres de l’Arabie. Le rythme de Pacha de ce championnat en papier mâché aurait plu à Murat. CC lui aurait même prêté son jet pour s’en débarrasser et effacer l’ardoise qu’il doit à ce paresseux, pour licenciement soi-disant abusif.

Le geste technique du match

La séance photo et d’autographes organisée en après-match. Soit le seul moment de cette partie contre Andorre où les Suisses ont excellé dans la technique de passes, celles du stylo-bille. Notre envoyé spécial nous signale avoir aperçu Sommer filer sa valise à Steffen pour qu’il aille la ranger dans le bus (véridique !). La polyvalence du défenseur-milieu-ailier luganais n’est donc plus à démontrer. Reste à savoir si la valise de Sommer, tous comme les centres de Steffen, n’a pas fini dans le canal du Rhône avoisinant.

Le geste pourri du match

Le tackle Materazzien, que dis-je Gabetien d’Éric Vales sur Dan Ndoye partant à toute bisulle sur l’aile droite. Un de ces coups de pute par derrière à pleine vitesse qui aurait pu finir la carrière naissante du gars de Bologne. Le blanc-seing de l’arbitre azéri (à zéro ?) sur cette action fit péter les stutzs à Yakin et Sommer qui se ramassèrent un carton jaune sans avoir foulé la pelouse. Vraiment le signe d’une équipe qui vit bien.

Le chiffre à la con

90. Comme l’indice de dureté de la pelouse du Stade de Tourbillon (pas celle de CC donc !).

L’indice est traditionnellement de 70, mais pour les starlettes de la Nati et pour éviter des blessures, le taux exigé par les pontes de l’ASF est bien supérieur. Donc à coup de tonnes de sable volcanique et de deux tontes de pelouse quotidiennes, Tourbillon s’est endurci. On repassera pour le gaz concernant le développement durable mais on s’en tamponne un peu en Valais car toutes ces émissions de CO2 sont compensées par l’Omega Européen Master de golf à Crans qui représente la quintessence en matière de durabilité. Ça doit être vrai vu que son management l’affirme haut et fort….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme attaquant, Lima c’est pas le Pérou ! 

L’anecdote

Le Futbol Club Andorra, Club de LaLiga2 espagnole, est un grand pourvoyeur de joueurs à leur Nati à eux. Ce futur grand d’Europe, à en croire leur site internet, est aux mains de la Kosmos Holding qui elle-même appartient à l’infâme, à l’imbuvable, que dis-je, à cet immonde Gerard Piqué. À la rédac, on espère que son investissement financier dans le Vaduz local sera autant fructueux que son mariage blingbling avec la délicieuse Shakira.

Et sinon, dans les tribunes ?

Des gentils supporters valaisans qui ont bien chanté le Cantique National mais qui, à force de se faire foutre de leur gueule avec la prestation footballistique ‘Fosse des Mariannes’ de Xhaka & Co, et ben ils ont préféré aller manger des sandwichs sous la Tribune Nord. Ah non en fait, il n’y en avait déjà plus à la mi-temps. On constate que même l’intendance de la Nati planifie autant bien ses matches que Yakin. Vraiment le signe d’une équipe qui vit bien, bis.

La minute Johan Djourou

L’équipe de RTS Sports couvrant ce match lutta tout la rencontre avec certaines parties du squelette des footballeurs en action. Tout d’abord, Léonard Thurre nous apprit que « Steffen et son pied gauche inversé pourrait faire des dégâts dans la défense andorrane ». Il ne fallut pas attendre longtemps pour que le linguiste de Genève, Johan Djourou, vienne s’encoubler sur le « Amdouni donne son dos à la défense d’Andorre ». Le travail de maître fut terminé par David Lemos sur le deuxième but suisse : « Xhaka place son majeur sur sa bouche, il faudra lui demander à l’interview la signification de ce geste. Pardon, effectivement pas le majeur, mon cher Johan, mais l’index. » Du travail d’orfèvre couronné comme il se doit par le Claudel de la Tour, Johan Djourou : « la pression va se refermer sur Yakin ! » Que Dieu ne l’entende pas.

Mettre le majeur ou l’index ?

La rétrospective du prochain match

S’étant fait rincer par Yves Martin dans nos colonnes, Yakin aura bien retenu la leçon pour le déplacement en Israël. Il recrute du lourd pour renforcer notre défense aussi mobile qu’un groupe de Valaisans agglutiné autour d’un bar à la Foire du Valais. Il convoque Morganella pour booster la fraternité dans le groupe suisse et Christophe Ohrel, pour donner de la vitesse sur le flanc droit de notre défense.

La Suisse s’impose 3-0 avec 3 assists d’Ohrel.

Dans la foulée, Yakin est licencié après un pugilat avec Xhaka dans le tunnel conduisant aux vestiaires. Yves Martin reprend la Nati avec Robin Chessex comme assistant.

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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