Pigeons d’Octobre : à toi de voter ! (copie 1)

Les Pigeons de CartonRouge.ch sont de retour. Comme le mois dernier, nous te proposons cinq nominés et trois rubriques : le «Point fort» (pourquoi tu dois à tout prix voter pour lui), le «Point faible» (pourquoi tu pourrais ne pas voter pour lui) et «Sa spécialité». Tu as désormais plus de 20 jours pour voter, à toi de jouer ami lecteur !

Adel Chedli

Point fort : le Franco-Tunisien a le coup de pied facile. Après avoir shooté dans Julio Hernan Rossi et pris un carton rouge ô combien mérité, il a déclaré ne pas avoir compris la décision de l’arbitre. Joueur teigneux, l’ancien du FC Nuremberg a par la suite multiplié les coups de gueule et de pute. Sorte de Inler du pauvre, le milieu de terrain a pété un ultime boulon à la sortie de la défaite du FC Constantin à Aarau et indiqué qu’il ne voulait plus jamais porté les couleurs de l’équipe sédunoise. Cette semaine il a résilié son contrat avec Sion, qui avait de toute façon pris les devants en engageant Wicky avant la fin du mercato. Mais cet homme a un point fort de plus : il n’a pas de face et a demandé sa réintégration à son président…
Point faible : une grinta qui n’était pas pour déplaire en Valais. Première d’une longue série d’erreurs du recrutement de Constantin.
Sa spécialité : le tacle gratuit, l’agression tactique, la sortie prématurée, la faute professionnelle et le coup de coude rageur.

Dan Welsch

Point fort : as du volant, l’Américain semble avoir confondu l’autoroute autour de la ville de Neuchâtel avec un circuit de Formule 1. Flashé à six reprises en une journée, l’hockeyeur a vite compris que la Suisse n’est pas un pays pour lui. Plus rapide derrière son volant que sur la glace, il n’a pas été retenu par les dirigeants des Young Sprinters. Sorte de Josh Holden du pauvre, Welsch est reparti la queue entre les jambes en ligue mineure aux Etats-Unis.
Point faible : à ce niveau de compétence on n’en voit aucun.
Sa spécialité : la sortie par la petite porte.

Fernando Alonso

Point fort : est un pigeon dans les deux sens du terme. Non seulement il s’est fait pigeonner en signant chez McLaren et en pensant pouvoir lutter à armes égales avec Hamilton mais en plus, il a réussi à se mettre son équipe à dos histoire d’être définitivement certain de perdre son titre. Après une saison chez Mercedes, l’Asturien risque d’être contraint de prendre une année sabbatique, coincé qu’il est par son contrat mirobolant et peu désireux de revivre le même calvaire une année de plus. Basse vengeance personnelle : il a balancé son équipe à la FIA dans l’affaire du «Stepney Gate».
Point faible : a réussi à pousser Schumacher à la retraite.
Sa spécialité : faire la tronche, le dépassement dans les stands, la conférence de presse langue de bois, le contrat juteux.

Séverin Lüthi

Point fort : est aussi lisse que le Lac de Joux un jour sans vent. Le capitaine de l’équipe de Suisse est charismatique comme une chaussette sortie d’un sèche-linge Zug et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a été engagé. Incapable de hausser le ton, de donner le moindre conseil tactique ni de remuer un Wawrinka à l’agonie, le bon Séverin a été choisi par Monseigneur Roger Federer 1er, qui ne supportait pas Marc Rosset ni Jakob Hlasek. En trois ans sur le banc, Mister Noboby a prouvé l’étendue de son incapacité. Il est comme un vieux fonctionnaire qu’on a placé dans un bureau isolé au 3ème sous-sol d’une administration: il ne sert à rien et on attend qu’il parte de lui-même. Bref, une seule solution s’offre désormais à lui : la démission.
Point faible : franchement ? Aucun.
Sa spécialité : la tête de victime, le silence assourdissant, l’inutilité chronique.

Dida

Point fort : le Brésilien a atteint le sommet du ridicule mercredi soir au Celtic Park. Mieux qu’un long discours, les images suffisent pour démontrer l’étendue de sa bêtise. En cette période de Coupe du Monde de rugby, une phrase nous vient en tête lorsque l’on voit la prestation pathétique du portier milanais : «Le football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous. Le rugby est un sport de voyous pratiqué par des gentlemen». Oui, Dida est un voyou et on espère vivement que l’UEFA prendra des mesures pour punir ce vilain tricheur. Quant au tout aussi vilain supporter, il a été suspendu à vie par le Celtic Glasgow. 
Point faible : nous a bien fait rigoler.
Sa spécialité : le lancer de fumigènes dans le dos, la boulette didanienne, les pièces de théâtre tragico-comiques.

Tu as fait ton choix ? Ne te reste donc plus qu’à voter… et à attendre patiemment ! Le sondage sera arrêté le mercredi 31 octobre à minuit et le grand vainqueur dévoilé début novembre.