Finale du Pigeon d’Or : dernier jour pour voter !

Ami lecteur, nous te rappelons que tu as jusqu’au mardi 4 décembre à minuit pour élire ton favori dans le «groupe jaune devant». Constantin et Lambiel tiennent pour l’instant leur place en finale. Nous enchaînerons ensuite avec le groupe «marron derrière» dont le vote courra du jeudi 6 au samedi 15 décembre. Enfin, le tour final – réunissant les deux premiers de chaque groupe + le meilleur troisième – débutera le lundi 17 décembre pour un suspense qui durera jusqu’au lundi 31 décembre à minuit. A toi de voter !

Les 10 têtes de série de la grande finale du Pigeon d’Or 2007, classés selon le pourcentage de votes, sont :1. Stéphane Lambiel : 55%
2. Dida : 48%
3. Fabien Barthez : 47%
4. Jean-François Develey : 46%
5. Jean-Michel Aulas : 45%
6. Raymond Domenech : 42.29%
7. Alexandre Vinokourov : 42.27%
8. Christian Constantin : 41%
9. Joey Barton : 34%
10. Bernard Laporte : 33%
Ces dix Pigeons mensuels se répartissent en deux groupes :

Groupe «jaune devant»

Stéphane Lambiel (1)
Fabien Barthez (3)
Jean-Michel Aulas (5)
Christian Constantin (8)
Bernard Laporte (10)

Groupe «marron derrière»

Nelson Dida (2)
Jean-François Develey (4)
Raymond Domenech (6)
Alexandre Vinokourov (7)
Joey Barton (9)

Groupe «jaune devant»

Stéphane Lambiel (tête de série n°1)
Le petit prince n’avait plus la flamme en cette année 2007. La princesse de Saxon était fatiguée, Stéphane était déprimé, la pleureuse était au bout du rouleau… Pauvre chou. Stéphane Lambiel a déçu tous ses fans, ses diablottineries n’ont plus ému les juges et les chutes ont succédé aux triples lutz manqués. Malgré un break imméritée, le Valaisan n’a pas retrouvé le feu sacré et a été ridiculisé par Brian Joubert, c’est dire le niveau. Plus heureux lors des galas de la Coop ou lorsqu’il se fait chouchouter au Japon par des groupies qui ne captent rien à la technique, Lambiel nous agace. Qu’il arrête de nous bassiner avec ses sentiments peu exemplaires, ses attitudes de diva et ses révoltes de bisounours. Fatigués de le voir pleurnicher sur les unes des journaux, lassés de lire les articles à l’eau de rose de l’Illustré et du Matin, vous l’aviez bien fait savoir en le plébiscitant à plus de 50% des votes en février. Pour toutes ces raisons, il mérite le Pigeon d’Or 2007.


Fabien Barthez (tête de série n°3)
Fabien Barthez a complètement foiré sa fin de carrière. Le gardien des meilleures années de la sélection française a toujours été décalé dans sa vie de sportif, bien loin du footeux immergé dans son sport, mais à ce point cela en dépasse l’entendement. La «diva chauve», surnom hérité des supporters nantais, n’en a rien à battre du ballon rond et le fait volontiers savoir. Ces deux dernières saisons professionnelles ont ruiné à jamais la carrière d’un joueur qui a pourtant réinventé le poste de portier. «Fabieng’» a tout manqué dans ses derniers mois au plus haut niveau. Pas décisif en finale de Coupe du Monde, il a également réussi le tour de force de contribuer à la relégation du FC Nantes et à se faire haïr à la Beaujoire en moins de temps qu’il lui faut pour rouler un joint. Au fond du gouffre, il quittera le FC Nantes après une altercation avec des supporters locaux, ajoutant ainsi une triste ligne à sa carrière et prouvant que son comportement de diva capricieuse associé à son caractère hautain le rendent détestable et détesté. Fumeur de tout ce qui bouge, décalé voire même complètement «déglingo», il a quitté le monde du sport par la toute petite porte et les lecteurs de CartonRouge.ch lui ont décerné le Pigeon de Mai à 47,3%. Pour ces raisons ainsi que pour sa future reconversion au beach-soccer, il mérite le Pigeon d’Or 2007.

Jean-Michel Aulas (tête de série n°5)
Jean-Augustin Aulas est l’une des «têtes de Turc» préférées de CartonRouge.ch. Non content de se faire éliminer de toutes les Coupes possibles et imaginables en quarts de finale et de se reporter sur le prochain objectif comme si de rien n’était afin de rassurer les actionnaires d’OL Group, il continue à avoir un avis sur tout et de donner des leçons à qui veut (ou même ne veux pas) l’entendre. Volontiers mauvaise langue, souvent ordurier avec les arbitres, il ne digère pas que son ASSPT Lyon n’ait pas l’amour populaire dont bénéficient d’autres clubs français, malgré ses six titres consécutifs et son archi-domination dans l’Hexagone. Sa conception du football est simple : piquer les meilleurs éléments du championnat pour affaiblir ses concurrents et vendre tout et n’importe quoi avec le sigle OL dessus, pourvu que ça fasse tourner sa machine à fric. Jean-Rodolphe Aulas est également unique dans sa façon de rater les gros transferts. Il voulait engager Trézéguet, Ribéry, Camoranesi et Pauleta, ils lui sont tous passés sous le nez. Les amateurs de foot n’ont pas fini de gloser sur ses veines tentatives d’engager un buteur de renom, capable de lui faire oublier les échecs tels que John Carew ou Milan Baros. Elu au suffrage populaire en avril avec 45% des voix, il mérite le Pigeon d’Or 2007 et ce, tant qu’il n’a pas passé le cap des quarts de finale de Ligue des Champions.

Christian Constantin (tête de série n°8)
Malgré sa tête de série n°8, Christian Constantin est un des grands favoris pour le trophée. Premier emplumé de l’exercice, le dictateur d’Octodure avait récolté 41% des votes en janvier. Force est de constater que le président valaisan a fait très fort ces douze derniers mois. De son recrutement foireux aux multiples affaires internes, de son DVD sur les erreurs d’arbitrage au chantage juridique à la Ligue, Constantin nous a de nouveau bluffé. Mais où va-t-il chercher tout ça ? Mauvais perdant, il ne manque pas une occasion de descendre en flammes ses joueurs dans la presse, les traitant par exemple de «fillettes». Bel état d’esprit. A la tête d’une équipe où les Valaisans se comptent sur les doigts de pied d’un cul-de-jatte, l’inventeur de l’Olympique des Alpes a de la chance de pouvoir compter sur un public passionné et d’une fidélité exceptionnelle, sans quoi il aurait très vite lassé le plus ardent des fans de par son omniprésence et sa grande gueule. Pour tout ce que Christian Constantin n’a pas amené au football suisse et valaisan, pour sa tête en bois et ses idées foireuses, il mérite largement le trophée de Pigeon d’Or 2007.

Bernard Laporte (tête de série n°10)
Dernier «pigeonné» en 2007 avec 33,06% des suffrages, Bernard Laporte a réalisé l’exploit de devancer deux icônes helvétiques (Martina Hingis et Pascal Zuberbühler) qui se posaient en favoris. Cela suffit à classer l’homme dans la catégorie des grands champions. Son accent caricatural et son débit de paroles ultra-agaçant, son omniprésence médiatique et ses grandes théories ont saoulé jusqu’en Suisse romande. Ruiner le style flamboyant du rugby français ne lui a pas suffi, il a également réussi le tour de force de faire des joueurs des monstres physiques incapables d’aligner deux passes et de s’adapter aux circonstances. En perdant en demi-finale de la Coupe du Monde et en se faisant ridiculiser deux fois par l’Argentine, il a cassé l’ambiance incroyable dans un pays qui s’est révélé au jeu à XV. Autoritaire, colérique et très sûr de lui, le natif de Rodez traîne en plus pas mal de casseroles. Les enquêtes sur son compte se multiplient dangereusement pour un homme d’Etat (fraudes fiscales, double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d’actifs, transferts de fonds suspects, fausses factures, travail au noir et retraits en espèces non justifiés) et sans ses relations hyper rapprochées avec le président, nul doute que Bernie aurait beaucoup de soucis à se faire. Nommé Secrétaire d’Etat aux sports par Nicolas Sarkozy, il va pouvoir désormais faire des grandes théories à un public bien plus large. Pour son retentissement médiatique et pour conférer à ce trophée une dimension politique, Bernard Laporte mérite le titre de Pigeon d’Or 2007.

Ami lecteur, tu as désormais jusqu’au mardi 4 décembre à minuit pour faire ton choix. A toi de jouer !