Juste une action, et le Danemark

S’il existe un sport cruel, c’est bien le football. Que de frustrations lors de ce match où l’équipe qui méritait a été refroidie par le réalisme de celle qui aura joué sa chance à la perfection. Les statistiques soulignent un peu plus le fait que ce sport n’est pas une science exacte.

Le match en deux mots

Une équipe poissarde qui tente tout pour marquer avec en face le summum de l’efficacité, une action, un tir cadré, un but. Hold-up chanceux ou génie… la frontière est mince.

L’homme du match

Clairement Kasper Schmeichel, d’une solidité à toute épreuve, il aura sauvé le Danemark 2 ou 3 fois et sera l’une des figures de l’équipe à coup sûr.

Le choix de cette photo n’a rien à voir avec des problèmes de droits d’auteurs

La buse du match

C’est un peu injuste mais on est bien obligé d’attribuer ce titre peu enviable à Cueva… ce penalty à la Roberto Baggio juste avant la mi-temps, ce fameux but qui serait venu ponctuer 45 minutes de domination. Parti vers les vestiaires en pleurs, Cueva aura par la suite soigneusement évité de prendre la responsabilité d’une mauvaise frappe, préférant à chaque fois faire une passe dans les 16 mètres qui pour l’occasion finissait toujours soit à côté soit dans les paluches du gardien.

Le tournant du match

Aucun… le Pérou méritait de gagner, mais le Danemark a marqué un but.

Le geste technique du match

Le replay vidéo. Franchement comment est-il possible qu’on ait attendu aussi longtemps. Enfin cette nouvelle possibilité rend le football plus ou moins juste. En une seule journée la technologie aura validé un but (FRA-AUS) et validé 3 penalties. Il est difficile aujourd’hui de comprendre comment il y a moins de 10 ans une équipe pouvait se qualifier sur une main dans les 16 mètres (toute ressemblance avec une équipe existante n’est que pur hasard, bla bla bla).

Mais non de Dieu, arrête de toucher l’écran avec tes doigts gras, tu dégueulasses tout !

Le geste pourri du match

Je n’ai été témoin d’aucun mauvais geste durant ce match… ce qui est génial et rare.

Et sinon, dans les tribunes ?

Contrairement au Danemark, le Pérou dispose d’une fan base inversement proportionnelle à ses résultats. En gros ça fait plus de 30 ans que le Pérou ne se qualifie pas, cependant la ferveur nationale n’as jamais flanché, le public péruvien est indéfectible, Il aime son équipe à tel point que le lendemain de la qualification pour la coupe du monde, le gouvernement a annoncé que ce serait férié (véridique) ! L’avantage de ce public est qu’une défaite ne lui fait rien. Être éliminé en phase de groupe ne lui fait rien non plus, évidemment les Péruviens adoreraient aller en 8ème mais la vérité est qu’ils sont déjà fondamentalement heureux de faire partie de la World Cup. Ce qui en fait un public plus que sympathique.

La minute Pierre-Alain Dupuis

Regardant le match depuis le bord du lac à Vevey, je n’ai pas vraiment eu le loisir de me concentrer sur les commentaires de la RTS, cependant j’ai beaucoup ri aux cris de ma mère pendant les replays ne comprennant pas que c’était la même action que l’on voyait 4 fois de suite sur des angles différents… quelque part être elle ça doit être génial, ça fait un paquet de buts par match !

La rétrospective du prochain match

Le Pérou tente le tout pour le tout contre la France en faisant entrer son fantasque attaquant Guerrero à la première minute, celui-ci marque 4 buts, le public péruvien est en feu et entrevoit une qualification pour les 8èmes de finales se profiler… puis le réveil sonne et Eduardo se réveille dans son bidon ville à 40km du centre de Lima… le Pérou n’est toujours pas éliminé, mais clairement pas en voie de se qualifier… triste vie.