Après m’être fait houspiller sur la toile à la suite de mon article sur le Pérou (qui, il est vrai, n’était pas teinté de l’enthousiasme patriotique qui habille généralement les textes écrits par des Péruviens) me revoilà pour parler de ma deuxième équipe de cœur, n’en déplaise à mes détracteurs.
Et c’est donc la mort dans l’âme que j’ai assisté au match qu’ils auraient dû faire contre le Danemark (et la France). Car en ne changeant rien à leur style de jeu généreux et innocent (c’est bien connu, on ne change pas une équipe qui perd), ils ont cette fois-ci réussi à concrétiser leurs actions et c’était plutôt joli à voir ! L’Australie elle se fait avoir, et laisse passer sa maigre chance de qualification.
Le match en deux mots
Peu d’enjeu, un peu de réussite, 2 défenses friables et des attaquants qui essayent un peu n’importe comment. Bref un joli match de juniors D.
L’homme du match
Paulo Guerrero, le fantasque capitaine du Pérou et sa tête de prisonnier de quartier de haute sécurité d’une prison californienne. Il sera l’auteur d’un but assez improbable, mais aussi d’une passe de but incroyable déposée sur le pied de Carillo qui n’a pas démérité.
La buse du match
Jedinak pour son attentat sur Cueva à la 10ème, quand on voit l’image et où se trouve le ballon à ce moment-là on a peine à comprendre comment il a pu éviter le rouge.
La différence de gabarit fait presque mal au cœur.
Le tournant du match
Le premier but du Pérou à la 18ème va enfin libérer ce pays qui n’avait pas encore marqué lors de cette coupe du monde. Il est magnifique soit dit en passant, allez je vous le mets.
¡GOL DE #PERU! ¡GOLAZO DE ANDRE CARRILLO!
Fantastic side volley into the bottom corner, off the cross by Paolo Guerrero. What a way to score his 1st #WorldCup goal! 🇵🇪🇵🇪🔥🔥#Golazo #AUSPER #VamosPeru #PER pic.twitter.com/ZUxQbRhQWM
— Jason Foster (@JogaBonito_USA) 26 juin 2018
Le geste technique du match
La reprise de volée de dos toute moisie de Guerrero qui finit quand même dedans. Ça reste un but on est bien d’accord, et il fallait la mettre, mais ça a manqué un peu de panache.
Le geste pourri du match
Celui de Jedinak, quel assassin ce type !
L’anecdote
La Foquita (le petit phoque) était malheureusement blessée pour ce match (commotion)… vous ne savez pas qui c’est ? C’est le surnom plutôt curieux de Jefferson Farfán. On veut bien croire qu’il ne sent pas particulièrement bon après l’entraînement mais quand même… c’est un peu sévère je trouve.
Et sinon, dans les tribunes ?
Alors c’est clairement dans les tribunes qu’il y a eu le plus de vie. Les Australiens avaient le mérite de ne pas être inexistants, mais ils ont été totalement effacés par la vague de Péruviens qui ont profité d’une qualification qui, un peu comme la fête des vignerons, n’arrive que 4 fois par siècle. Ils ont donc absolument TOUS booké le fameux voyage en Europe qu’il faut faire une fois dans sa vie pour venir faire du bruit dans les stades russes. Ils ont transpiré la bonne humeur malgré leurs résultats mitigés et nous leur souhaitons la qualification dans 4 ans !
La classique photo du public avec des gros nichons, on ne veut pas décevoir les lecteurs de Carton-Rouge.ch
La minute Pierre-Alain Dupuis
J’ai malheureusement dû regarder le match au bureau, en petit au coin supérieur droite de l’écran… sans son…
La rétrospective du prochain match
La France et le Danemark se font disqualifier pour comportement anti-sportif à la suite de leur non-match, le Pérou se fait DEGLINGUER par une Argentine qui se réveille enfin (c’est l’indice FROTI qui le dit). De l’autre côté le Danemark fait 0-0 contre l’Islande, toujours 0-0 après les prolongations, la séance de tirs au but se solde par un étonnant 0-0 également et le Danemark passera à « pile ou face ».
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