Deux équipes qui aiment le ballon et qui proposent un jeu porté vers l’avant. Ces latines sont bien plus bandantes que ces ennuyeuses slaves et nordiques. Bref, du football comme on l’aime avec du spectacle, de l’intensité et du Neymar qui se roule par terre.
Le match en deux mots
Des Mexicains aussi généreux et joueurs que lors d’une soirée piscine à Mexico. Mais contrairement à leurs petites sauteries endiablées, Chicharito et consorts ont peiné à s’approcher de leur proie. En face, Ochoa a longtemps su refuser les avances adverses. Mais à force de persuasion – et peut-être de tequila glissée dans la gourde du portier d’El Tri à la pause –, c’est Neymar qui fait jouir tout un pays. A Guadalajara, on évoque qu’il n’y avait bien évidemment aucun consentement. #metoo
L’homme du match
C’est l’histoire d’un type qui joue au football tous les quatre ans. Comme en 2014, Guillermo Ochoa quitte la Coupe du monde après avoir porté son pays du bout des gants. Le reste du temps, le portier mexicain a des goûts plutôt étranges en matière de choix de carrière. A moins qu’il aime les plages corses ou la bière belge.
Une nouvelle fois excellent lors d’une Coupe du Monde, dans quel club #Ochoa va-t-il en profiter pour s’engager?#BRAMEX
— Super Julien Cazarre (@SuperCazarre) 2 juillet 2018
La buse du match
Salcedo embrasse le poteau à la 49e. Dans la foulée, Gallardo vendange un trois contre trois. Vingt-cinq secondes plus tard, de l’autre côté du terrain Neymar se jette par terre, par habitude, et pousse le ballon au fond des filets. Depuis le temps que l’on dit qu’il ne faut ni embrasser le ballon, ni un poteau bordel ! D’autant plus lorsqu’il ne s’appelle ni Carmen, ni Cristina, ni Maria!
Le tournant du match
Le tirage au sort. A ce moment donné, les Mexicains savaient qu’ils allaient se faire sortir par le Brésil en huitième de finale. Comme la Pinata, c’est une tradition, et non une malédiction, qu’El Tri respecte depuis 1994. D’ailleurs, ils n’ont rien tenté pour inverser la tendance lors de la phase de groupes et ont gentiment laissé la première place à la Suède. Quand on aime se faire mal…
Le geste technique du match
Le sélectionneur mexicain qui a pris la décision de jouer au football comme contre l’Allemagne au lieu de subir comme la grande majorité des sélections lorsqu’elles rencontrent un « gros ». Merci, on a enfin eu un match de football. (Non, je n’ai pas eu la chance de voir le derby ibérique, ni la deuxième mi-temps des types qui se croient déjà champions du monde).
Le geste pourri du match
Layun pose (légèrement) son pied sur Neymar et lui brise la cheville ! A voir la danseuse se rouler par terre et hurler de douleur, sa Coupe du monde et sa carrière semblent terminées. Les images sont saisissantes. Du côté des médecins, l’amputation sera inéluctable. Enfin l’espace de 48 secondes avant qu’il ne s’en retourne gambader sur ce joli pré vert qu’il aime si souvent brouter.
Si Neymar était une souris #BRAMEX pic.twitter.com/VL5GWHiyCf
— 🅰ss Ⓜalick💀🇸🇳 (@Assmaliick) 2 juillet 2018
L’anecdote
Chicharito, Salcedo et Layun ont certainement voulu rendre hommage à Donald Trump en se peroxydant le cuir chevelu afin de bénéficier de la green card et évoluer dans le championnat de MLS. Mais les gars, si vous voulez faire quelque chose, faites-le comme il faut et à 23 comme la Roumanie de 98. C’est seulement ainsi que vous pourrez faire avancer votre cause sociale.
Squad goals 😂 #BestEver #Romania98 pic.twitter.com/PZbQTqTKF8
— Ser Jimathon (@jiminator4) 31 mai 2016
Et sinon, dans les tribunes ?
Y avait Ronaldo, le vrai, le seul et l’unique, qui était consultant pour la télé portugaise et ça donne ça :
MDS KKKKKK #BRAMEX #Copa2018 pic.twitter.com/Jk3ygVn6PM
— Eli Gusmão (@eliabegusmao) 2 juillet 2018
La minute Pierre-Alain Dupuis
« Paulinho fait partie du carré magique brésilien avec Casemiro, Miranda et Thiago Silva. » Je veux pas dire, mais les joueurs de la Seleçao qui m’ont fait rêver s’appelaient Garrincha, Ronaldo ou Ronaldinho, des dribbleurs, des fantasques, pas des types qui te posent des boîtes aussi bien qu’une tondeuse à gazon danoise.
La rétrospective du prochain match
En pleine euphorie, le Brésil décide de quitter Nike et s’engage avec Uniqlo. Perturbés par leur nouveaux maillots qui les grattent, les joueurs de la Seleçao doivent se rouler par terre pour se soulager. Les Belges en profitent pour leur en filer sept dans le cornet !
Soyez le premier à commenter