Pigeon d’octobre 1 : Fabian Schär

Soyons clair. On l’aime bien ce grand pic de Fabian Schär. Rassurant et décisif au milieu de la défense axiale de la Nati, l’anti-Djourou donc, le néo-défenseur de Newcastle nous désespère dans ses choix de carrière en clubs. Donc, si cette nomination au Pigeon du mois peut lui servir de suppositoire pour réfléchir au sens de sa future carrière de footballeur au quotidien, on aura au moins réussi à atteindre notre modeste objectif.

Car la carte de visite du client fait peur à voir : FC SAP, le Depor et Newcastle : c’est 56 matches en 40 mois, ou pour les nuls en maths, un peu plus d’un match par mois sur les trois dernières saisons. Si tu t’appelais Yohann Gourcuff, ça passerait encore au vu de ta musculature de moineau, mais quand tu observes ce grand gaillard de Wil, comment expliquer son parcours risible dans des clubs de troisième zone européens ?

Alors soit son agent est un bourrin ou sa gonzesse une parano dans le choix de ses destinations de shopping, mais on ne peut pas s’expliquer comment un joueur aussi bien dans ses crampons en équipe nationale peut autant merder un CV qui ressemble de plus en plus à celui de Julian Estéban. Peut-être que Fabian Schär n’est finalement qu’un gros rêveur, quand on le lit : « J’ai parlé avec Rafa Benitez et il m’a dit ce qu’il attendait de moi, donc je ne dois rien changer à ma façon de jouer. Bien sûr je n’ai aucune expérience de la Premier League mais je vais travailler dur pour montrer mes aptitudes et aider l’équipe ». Résultat des courses, un seul petit match joué pour les Magpies, match catastrophique par ailleurs, qui lui valut son renvoi immédiat sur le banc, ou plutôt en tribunes.

A y regarder de plus près, le défenseur helvétique se cherche des clubs par défaut dans le grand cirque des mercatos européens au lieu de mettre en parallèle ses qualités de footballeur (indéniables) et les objectifs des clubs qui tentent de le recruter. Autant à la Corogne qu’à Newcastle, il ne fallait pas être le Daniel Riolo du pauvre pour savoir que ces deux équipes allaient jouer la culbute et, par conséquent, mettre le secteur défensif autant à contribution que des inspecteurs d’accidents aériens en Indonésie. Et tout le monde sait que Fabian Schär a besoin de temps et de place pour faire le job défensif tip top, comme au sein de la Nati. De là à prévoir qu’il finisse à Tourbillon au printemps…

Pas sûr qu’un pigeon remonte véritablement le moral de Schär, mais s’il pouvait au moins lui secouer les plumes, ça serait tout bénéfice pour le futur sportif du pauvre St-Gallois.

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

Commentaires Facebook

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.