Top 10 des espoirs déchus du foot suisse, partie 2

Après le premier volet de ce top 10 paru le mois dernier, je vous propose cette fois-ci de découvrir qui sont les cinq plus grandes déceptions de ces dernières années pour le foot Suisse.

(Comme pour le premier épisode, je précise que je n’ai gardé que les joueurs ayant officié ces 15 dernières années, étant trop jeune pour vraiment connaître les ex-futurs espoirs plus âgés. De plus, il est bien possible que j’aie oublié un ou deux incontournables. Je vous remercie de me les noter dans les commentaires pour que je trouve un moyen de ne pas les épargner !)

5) Innocence coupable pour un type qui Emegharahuter partout dans le monde

Parfois, en regardant un match de foot, je pense d’un coup à un joueur qui a un peu disparu des radars et je me demande ce qu’il est devenu. Il y a quelques semaines de cela je me suis posé cette question pour Innocent Emeghara et ai donc demandé à Google où en était le vice-champion d’Europe M21 (on va dire que je m’acharne mais je n’y peux rien). Et lorsque j’ai vu que l’ex-joueur de GC était désormais au FK Qarabag Agdam, champion en titre d’Azerbaïdjan, je me suis dit que sa carrière avait dû sacrément merder pour qu’il atterrisse là-bas. Le moins que l’on puisse dire c’est que je ne me suis pas trompé…

Si l’on se souvient des performances, plutôt bonnes, du natif de Lagos au Nigéria sous les maillots de Grasshopper, de Lorient, de Sienne ou de la Suisse, Emeghara a petit à petit quitté le devant de la scène et la Nati avec. Et pour cause, après une saison 2013-2014 à Livourne où il avait joué sans briller, il est en fin de contrat et signe une première fois avec Qarabag, en Azerbaïdjan donc. Huit petits matchs et cinq buts plus tard, il traverse le globe pour s’engager aux Etats-Unis, aux… San José Earthquakes ! Après deux saisons minées par les blessures, il signe à l’Ermis Aradippou, dans le ventre mou du championnat chypriote, puis retourne à Qarabag en début de la présente saison. Si l’on rajoute le fait qu’Emeghara est né au Nigéria, il a cumulé au gré de son arrivée en Suisse et de ses changements de clubs la bagatelle de 34’113 kilomètres (véridique, je me suis vraiment amusé à calculer les distances de ville à ville), ce qui représente plus des trois quarts de la circonférence de la Terre. Je trouvais intéressant de souligner cela car, à défaut d’avoir eu une grande carrière, je pense que l’ex-zurichois n’est pas loin d’avoir un record en la matière.

Mais revenons sur sa carrière. Nous avons vu que son parcours en club avait la même trajectoire qu’un saut de Simon Ammann, mais qu’en est-il de son parcours avec la Nati ? Eh bien Emeghara est le joueur de ce top le plus capé avec le total astronomique de 9 sélections ! Il faut néanmoins nuancer cette performance en notant que parmi ces neuf capes, seules deux l’ont été en tant que titulaire.

Le visage de l’innocence

Pour conclure sur Innocent Emeghara, il est malheureusement assez peu probable de le retrouver au plus haut niveau. En effet, si le joueur brillait par sa technique et surtout par sa vitesse au début de sa carrière, son manque de constance coupable – ce qui est un comble avec son prénom – au plus haut niveau aura prétérité une carrière que beaucoup annonçaient prometteuse. Et désormais, à presque 30 ans et en jouant dans le championnat azéri, ce serait une sacrée surprise de le voir rebondir sur le devant de la scène.

4) Epic Failtscher

En établissant ce top 10, je me suis longtemps posé la question de si je devais ou non y introduire les (nombreux) joueurs ayant été formés en Suisse puis étant repartis défendre les couleurs de leur pays d’origine ensuite. Je m’étais dit que non, préférant leur réserver un petit paragraphe dans quelques lignes. Puis j’ai vu la carrière de Frank Feltscher et je me suis dit que je pouvais bien y faire une exception, parce que croyez-moi ça en vaut la peine.

Si vous ne vous souvenez pas de lui, voici un petit rappel. Feltscher a joué une grande partie de sa carrière entre Grasshopper et Bellinzone, y cumulant pas loin de 200 matchs en Super League pour une petite trentaine de buts ce qui est « bien mais pas top » pour un ailier. Il est aussi et surtout connu pour sa carrière avec les rougets puisqu’il y a compilé 24 sélections pour 5 buts, devenant au passage en 2011… Vice-champion d’Europe M21 ! Cependant, quelques semaines plus tard, le zurichois décide de troquer son uniforme rouge et blanc pour le grenat et jaune du pays de sa maman, le Venezuela. Avouez que pour un joueur né à Bülach, charmante petite ville au nord de Zürich, c’est plutôt inhabituel. Sans doute a-t-il été inspiré par l’attrait économique de ce pays ou par le challenge sportif, puisque la Vinotinto, le surnom de la sélection nationale, ne s’est jamais qualifiée pour une Coupe du Monde et était même dernière des éliminatoires de la zone Amérique du Sud pour le Mondial 2018.

Le plus bourbine des Vénézuéliens

Toujours est-il que Feltscher a continué à faire les beaux jours de GC jusqu’en 2014, avant de commencer sa chute en partant à Aarau. Puis il a continué en rejoignant une année plus tard l’AEL Limassol, à Chypre. Mais parce qu’on ne touche jamais le fond tant qu’on n’a pas fini de creuser, le néo-vénézuélien signe début 2017 chez les hongrois de Debrecen, avant de rejoindre sa terre d’accueil en début 2018 en signant libre au Zulia FC, impressionnant dixième sur 18 du dernier championnat du Venezuela. Notez au passage qu’il ne doit pas être loin non plus pour le prix Emeghara du plus grand globe-trotteur de clubs pourris. Et avec la sélection ? Ce n’est pas plus brillant. Depuis 2011 et son choix de changer ses couleurs, le Zurichois ne compte que 14 capes pour 2 buts, n’ayant plus été appelé depuis 2014. Avec le recul, certains binationaux ayant lâché la Nati sont davantage regrettés que d’autres.

3) Julian Estebon mais este surtout malchanceux

Que dire qui n’a pas déjà été dit à propos de Julian Esteban, peut-être l’incarnation de l’espoir malchanceux qui n’a pas eu la carrière que tout le monde lui prédisait ? Le joueur d’origine espagnole est un pur produit du Servette FC qui, à défaut d’avoir une équipe première potable, possède un centre de formation ayant amené nombre de très bons joueurs à l’équipe de Suisse, même lors de ces quinze dernières années (François Moubandje, Denis Zakaria, Philippe Senderos, Kevin Mbabu, …) Esteban explose aux yeux du grand public lors de la première partie de saison 2006-2007, lorsqu’il marque pas moins de 14 buts en seulement 17 matchs avec Servette, pour le retour de l’équipe du bout du lac en Challenge League. La saison précédente, alors qu’il n’avait que 19 ans, le Genevois avait été encore plus impressionnant, scorant la bagatelle de 26 buts en 30 matchs de Première Ligue (3ème division nationale) !

Proclamé par les médias suisses comme future star et nouvel Alex Frei, alors que ce dernier n’a que 27 ans, Esteban fait le choix de partir offrir son talent brut au Stade Rennais, à seulement 20 ans. A ce moment-là, il était courtisé par plusieurs clubs européens relativement prestigieux tels Arsenal ou l’Ajax par exemple. Malheureusement, son arrivée en Ligue 1 ne se passe pas du tout comme prévu. Ayant connu des difficultés d’adaptation et surtout miné par de nombreuses et graves blessures, Esteban ne jouera en deux ans et demi que 7 petits bouts de matchs en Bretagne, trouvant tout de même le temps d’inscrire un but. Il retournera donc dès 2009 à Genève, d’abord en prêt puis en s’engageant définitivement. Il y retrouvera quelques couleurs, marquant une quinzaine de buts lors d’une soixantaine de matchs entre 2009 et 2013 et goûtant enfin à la Super League avec son club de cœur. Cependant il enchaînera toujours un nombre assez impressionnants de pépins physiques et décide donc, à seulement 26 ans, de raccrocher les crampons, son corps ne suivant tout simplement plus.

Si Julian Esteban, sosie non-officiel d’Andy Samberg, n’a pas eu l’occasion de fêter de sélection avec la Nati, il avait effectué de solides performances avec les moins de 21. En effet, en onze matchs avec les rougets, le Genevois avait inscrit 6 goals qui ont compté dans le piédestal que lui avaient dressé certains médias. En tous les cas, il est presque certain que s’il n’avait pas été aussi malchanceux, l’ex-servettien aurait pu faire une très belle carrière, surtout lorsqu’on pense aux problèmes d’attaque que la Nati connaît depuis une dizaine d’années maintenant.

L’un est un ancien footballeur malchanceux, l’autre un acteur célèbre. Saurez-vous retrouvez qui est qui ?

2) Davide n’est pas Goliath

Davide Chiumiento est un incontournable dans cette liste, et ce pour plusieurs raisons. Originaire de Heiden, chaleureuse bourgade du canton d’Appenzell Rhodes-Extérieur, mais possédant des racines italiennes, le jeune Davide est rapidement repéré par le FC St-Gall, qui l’attire en son sein. Il marche sur l’eau dans les équipes de jeunes du club de Suisse orientale et, à tout juste 16 ans, sa fluidité technique tape dans l’œil des recruteurs de la Juventus, rien que ça. Les Bianconeri souhaitent l’attirer à Turin pour qu’il y finisse sa formation. Puisqu’on ne refuse pas une offre de la Juve, encore moins quand on caresse l’espoir de jouer un jour pour la Squadra Azzura, l’Appenzellois quitte son lit Brodeur pour se jeter dans le grand bain Piémontais. Vous vous souvenez quand je disais que ce n’était pas un bon plan de terminer sa formation dans un grand club étranger ? Je vous le donne en mille, son passage sur les rives du Pô fut un échec. Un seul petit match avec la première équipe de la Vielle Dame avant d’enchaîner des prêts moyennement fructueux à Sienne, au Mans puis à Young Boys. Alors au creux de la vague, le petit milieu offensif finit par accoster en 2007 au FC Lucerne, fraîchement promu en Super League, alors que la Juve le lâche cette-fois ci définitivement. Chiumiento n’a alors que 22 ans et, même s’il revient en Suisse sur la pointe des pieds, reste considéré comme un solide espoir du foot helvétique. Son choix de revenir aux sources s’avère rapidement payant. Son agilité et sa technique le propulsent très vite comme un titulaire indiscutable sur les bords du « Vierwaldstättersee ».

Dans le même temps, l’Appenzellois reçoit, entre 2004 et 2009, plusieurs propositions de sélection avec l’équipe de Suisse. Cependant, son rêve est de revêtir le maillot bleu de l’Italie et il refuse donc les appels de Köbi Kuhn puis d’Ottmar Hitzfeld. Las pour le meneur de jeu de poche, la Squadra Azzura ne s’est – ô surprise – jamais penchée sur son cas. Il finit donc par accepter de jouer avec la Nati face à l’Uruguay en mars 2010. Problème, quelques mois plus tard, le néo-international décide de mettre les voiles et de s’engager avec les Canadiens des Vancouver Whitecaps, alors pensionnaires de deuxième division Nord-américaine. Ce choix difficilement compréhensible l’éloigne considérablement de l’équipe nationale, équipe dont il ne portera plus jamais le maillot. Chiumiento reviendra en Suisse deux ans plus tard, au sein du FC Zürich, avec le ferme espoir de confirmer enfin un peu les attentes qui ont pu être placées en lui. S’il réussira plusieurs belles saisons au FCZ, il semble que ses plus belles années aient été noyées dans ses mauvais choix de carrière, spécialement par son plongeon en Amérique du Nord. Le club de la Limatt fût tout de même une bonne bouée de sauvetage pour finir décemment une carrière qui aura été largement en-deçà des attentes initiales, se terminant même en queue de poisson avec le non renouvellement de son contrat. Cela l’amènera donc à prendre, à l’été 2017, sa retraite à même pas 33 ans.

Davide n’a pas de cul(miento)

En bref, Chiumiento nous laisse en bouche un arrière-goût de talent gâché par des choix de carrière peu avisés. Ses passages en Super League sauvent quelque peu son bilan du naufrage, mais celui-ci n’est au final qu’une vague de déceptions. Le joueur lui-même avouera, lors d’une interview donnée au Blick en 2012, qu’il a fait de nombreuses erreurs. Il regrette notamment d’avoir coulé sa carrière internationale en tournant le dos durant plusieurs années à la Nati. Comme quoi on est toujours plus intelligent après…

Quelques mentions déshonorables :

Avant de passer au numéro un de ce classement, il me semblait important de rendre à César ce qui appartient à César en nommant ceux qui auraient pu prétendre à une place dans ce top 10. Tout d’abord, Xavier Hochstrasser avait une place solidement garantie dans le quintet gagnant, mais étant donné qu’il a déjà connu son heure de gloire sur Carton Rouge il faut en laisser pour les autres. Ensuite, j’aurais également pu y incorporer Matias Vitkieviez, passé par la Nati et maintenant à Carouge, ou Fabrizio Zambrella, ancienne star au niveau M21 qui n’a jamais su confirmer, mais je n’ai à titre personnel jamais eu de grands espoirs les concernant et je n’ai donc pas été spécialement déçu. D’un autre côté, j’ai également songé à y mettre des joueurs comme Johann Vonlanthen (qui a fait des choix de carrière franchement désastreux), Alberto Regazzoni, Xavier Margairaz ou encore Eldin Jakupovic. Cependant, en me penchant de plus près sur les carrières de ces joueurs, j’en ai conclu qu’elles étaient quand même loin d’être dégueulasses et que, si ceux-ci n’ont pas forcément répondu aux attentes suscitées lors de leurs éclosions, leurs parcours feraient au final bien des envieux.

Enfin, je souhaitais réserver ce paragraphe aux joueurs formées en Suisse et qui ont préféré représenter leur pays d’origine plutôt que la Nati. S’il est presque certain que des footballeurs comme Frédéric Veseli, Arlind Ajeti ou encore Migjen Basha n’auraient probablement pas eu le niveau pour percer avec la Suisse, ce n’est pas le cas de tous les binationaux. En effet, des joueurs comme Mladen Petric, Ivan Rakitic, Zdravko Kuzmanovic voire même Shkelzen Gashi auraient apporté une belle plus-value à notre équipe nationale. Malheureusement, les sirènes de leur nation d’origine ont été plus fortes que la gratitude qu’ils auraient pu avoir envers la Suisse et son système de formation performant, sans lequel ces footballeurs n’auraient probablement jamais eu la carrière qui est la leur. Dans le même ordre d’idée mais en poussant encore un peu plus le vice, certains comme Florent Hadergjonaj, Albert Bunjaku ou Izet Hajrovic ont carrément choisi le pays de leurs parents après avoir été sélectionnés avec la Nati. Il est certain qu’eux ne manquent pas spécialement à l’effectif, mais sur le principe c’est limite. En tous les cas, l’ASF, qui a donc pour rappel financé la formation de tous ces joueurs, devrait sérieusement réfléchir à une solution pour ne pas perdre les meilleurs éléments formés en Suisse et qui profitent désormais aux adversaires de la Nati. Et ce n’est pas les sorties d’Alex Miescher qui risquent d’améliorer les choses dans ce sens.

1) Big Ben a touché le fond en plongeant depuis la Burj Khalifa

Mais revenons à notre classement. Sans trop de surprise, le numéro un est donc Nassim Ben Khalifa ! Le joueur originaire de Prangins cumule toutes les tares précédemment citées pour foirer correctement une carrière prometteuse. En vrac : Un titre de champion du monde M17 (auréolé de 4 buts et de la distinction de deuxième meilleur joueur du tournoi), une deuxième place continentale M21, quelques sélections peu fructueuses avec la Nati, un départ trop tôt à l’étranger, un lot de blessures et des choix de carrière plus que douteux. Il est d’ailleurs le seul de cette liste à regrouper absolument tous ces critères, raison pour laquelle j’ai choisi de le mettre en numéro 1.

Mais revenons un peu sur la toujours jeune carrière de ce brave Nassim. Formé un peu partout dans le canton de Vaud (Nyon, Gland, Lausanne), il est repéré par GC à seulement 14 ans et part donc se perfectionner et passer pro à Zürich. Il perce réellement lors de la saison 2009-2010, la même qui le mènera au titre M17, établissant des statistiques assez impressionnantes en Super League pour un joueur à peine majeur (8 goals et 7 assists en 25 matchs). Malheureusement, à l’issue de cette saison, Ben Khalifa signe pour Wolfsburg, un peu forcé il est vrai par le besoin de vendre d’un GC au bord de la faillite. A seulement 18 ans, l’attaquant d’origine tunisienne ne fait clairement pas le poids dans l’exigeant championnat allemand et ne s’imposera jamais chez les loups, ne se faisant même pas une place dans l’équipe réserve. Il est donc prêté 6 mois plus tard à Nuremberg, autre équipe de Bundesliga, dans laquelle il ne s’imposera pas non plus, ne jouant que 8 minutes en tout et pour tout avec la première équipe. Il sera même nommé par un journal teuton comme l’une des trois pires signatures de la saison en Allemagne…

Il revient ensuite, en prêt, en Suisse, d’abord à Young Boys puis à Grasshopper. Durant ces quatre saisons, il retrouve du temps de jeu et le chemin des filets, même si ses performances ne sont pas aussi impressionnantes que celles qu’il avait produites avant son départ à Wolfsburg. Hélas, au printemps 2014, Ben Khalifa se fait le croisé et est sur la touche pour plusieurs mois. C’est à la suite de cela que son parcours devient vraiment incompréhensible. Le Vaudois effectue sa saison 2015-2016 entre l’Eskisehirspor (à vos souhaits) et le KV Mechelen, respectivement en seconde division turque et en Belgique, où il ne s’impose pas. Il retourne donc au bercail à l’automne 2016 en signant au LS – c’est dire le niveau d’espoirs déchus – où il retrouvera quelques couleurs, ce qui lui permettra de signer à St-Gall, club dans lequel Nassim évolue depuis.

En ce qui concerne l’équipe nationale, nous avons vu que Ben Khalifa avait effectué un magnifique parcours avec les équipes de jeunes. Il compte également quatre sélections chez les « grands », toutes effectuées en tant que remplaçant, avec en point d’orgue une passe décisive face à son pays d’origine. Cependant, ces quatre bouts de matchs mis ensemble font un total de minutes de jeu aussi maigre que le palmarès de Yann Marti et il n’a plus été convoqué depuis 2012.

Nassim a bu le khalif’ jusqu’à la lie

Plus que pour tout autre joueur de cette liste, la carrière de Ben Khalifa nous laisse, en tous cas en Romandie, un grand sentiment de gâchis. Certes il est encore relativement jeune (27 ans) et une renaissance n’est pas à exclure, mais son parcours jusqu’à présent nous incite autant à l’optimisme qu’un homme d’affaire étranger reprenant un club de foot romand. Une fois de plus j’espère me tromper et seul l’avenir nous le dira. Mais le sport et le foot plus particulièrement ont toujours engendré et engendreront toujours un grand nombre de rêves envolés, tant pour le sportif que pour le spectateur. Des listes comme celle-ci pourraient être réalisées dans tous les pays, à propos de n’importe quelle génération. Par conséquent ce double article est en quelque sorte un hommage aux destins brisés de ce sport, tout en gardant à l’esprit qu’il vaut toujours mieux en rire !

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Bon ça va, je vais pas vous sortir ma biographie

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2 Commentaires

  1. Quitte à parler de Frank Feltscher, tu aurais pu faire un duopack avec son frangin Rolf, passé de la Série A à la 3. Liga en même pas 5 ans (avec le détour réglementaire par le LS)…

    • J’y ai pensé mais, comme pour de nombreux autres joueurs, je l’ai sorti du Top 10 pour la simple raison qu’il n’a, à mon sens, jamais vraiment été un grand espoir pour l’équipe nationale. Même si niveau lose il est effectivement pas mal avec sa trentaine de matchs joués en 4 ans avec 5 clubs…

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