Mais qui que c’est ? Une inconnue pour tous les suiveurs du petit monde du sport suisse ? Vraiment…? Pourtant cette charmante dame inonde les rédactions des journaux helvétiques de communiqués, tague en permanence les murs Facebook, gazouille sur Twitter et fait même des Kodak pour Instagram. Tout cela au nom du hockey Suisse (… et de ses 26 cantons). Du moins, c’est ce que l’on serait en droit d’attendre.
Manuela Hess n’est d’autre que la « Head of Communications » de la Ligue Suisse de Hockey sur Glace. Notons d’entrée que son titre professionnel apparaît en anglais sur le site web de la LSHG, premier signe de dédain pour la langue de Molière, mais on y reviendra. Sa sélection dans nos pigeons mensuels s’explique par le courroux (surprenant, mais justifié) de certains lecteurs assidus de Carton-Rouge et de nombreux journalistes romands sur notre compte Twitter suite au désormais « fameux » communiqué de la Ligue: « HC Sierre dans le finale ».
Quand on pense que le hockey suisse peut s’enorgueillir d’avoir l’une des meilleures ligues (la meilleure ?) européenne, on peut se lamenter d’observer que son entité faîtière soit aussi cavalière dans sa communication. Non, mais sérieux ! Un gosse de 8 ans de Bümpliz aurait pu faire mieux que cette vulgaire et insultante traduction allemand-français. Dites Madame Hess, le französisch ça n’a pas l’air d’être votre fort, mais quand on jette un coup d’œil à notre National League, le quart des clubs provient de la Romandie. Vous ne pensez pas que cela justifierait un stagiaire romand dans votre département marketing pour corriger vos « tentatives » de communication en français ?
Autre exemple que l’on veut mentionner pour démontrer votre certain mépris pour les Welches et Ticinesi : votre récente promotion sur Instagram d’un concours ciblant les supporters de notre équipe suisse féminine avant les Championnats du Monde 2019 en Finlande sous la forme d’une vidéo de la capitaine Livia Altmann dans un dialecte glaronais incompréhensible. Les budgets de la Fédé sont-ils si râpés qu’on n’a pas cent balles pour une vidéo de Sarah Forster ou d’Evelina Raselli ?
Une telle approche de la communication dans cette Suisse multiculturelle est amatrice au mieux, inadmissible au pire. Dès lors, chère Madame Hess, il ne faudra pas vous étonner si vos lecteurs romands vous octroient un méritoire « goldene Taube » pour l’ensemble de votre œuvre.
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