Résultat de novembre et élection du Pigeon d’Or 2019

Pour ce dernier Pigeon d’Or de l’année 2019, la lutte fut passablement serrée entre les quatre protagonistes sélectionnés pour décrocher ce titre si envié à travers la Romandie sportive.

Avec 5% des votes chacun, ni Schalk et son doigt du déshonneur, ni la perche Zenhäusern et son escapade ridicule dans les dunes des Emirats Arabes Unis ne vous ont véritablement convaincus au niveau de leur douteuse sportivité. De son coté, cette petite frappe de Tristan Scherwey a longtemps fait la course en tête sur ce vote mais ne recueille au final que 35% des votes. Ce n’est vraiment pas cher payé pour ce « hockeyeur » qui finira un jour par probablement en briquer un autre pour de vrai sous les applaudissements des instances punitives du hockey suisse.

Mais au final (avec de nombreux votes groupés de son fan club), c’est bien le porte-parole du FC Sion, Kevin Fickentscher qui remporte le titre de Pigeon d’Or de novembre 2019. En guise de rappel, voici un petit extrait de la présentation du 6 décembre sur Carton-Rouge qui aura permis ce premier titre de valeur engrangé par le bien trop loquace portier valaisan :

« Merci Kevin d’être venu clouer le bec à Stéphane Henchoz, alors que le FC Sion est au plus haut de sa forme et qu’il régale son public à chacune de ses sorties automnales. C’était vraiment le moment opportun de lui faire comprendre la politesse au vu de la quiétude qui règne autour du FC Sion, ce qui reste une marque de fabrique. Tu as eu 100% raison de ne pas respecter ton ex-entraîneur car l’ancien défenseur de Liverpool (vainqueur d’une minable Coupe UEFA contre ces charlots d’Alavés) n’arrive pas à la cheville de ton palmarès riche d’un fulgurant titre de Champion des moins de 19 ans de la Bundesliga régionale Nord / Nord-Est en 2007, et d’une coupe de Suisse le cul vissé au banc, en 2011. »

Pour avoir ouvert ton clapet au moment le plus inopportun de la saison au vu de tes prestations et de celles de tes coéquipiers, la Rédac de Carton-Rouge te remet avec un plaisir non dissimulé ce Pigeon d’Or de novembre 2019.

Election du Pigeon d’Or 2019

Nous voici donc en ce début 2020 avec neuf pigeons à départager, que je vous liste ci-dessous :

Février : Carlo Janka

Mars : Christian Dubé

Avril : Adryan

Mai : Giorgio Contini

Juin-Juillet : Marco Streller

Août : Pietro Di Nardo

Septembre : Xherdan Shaqiri

Octobre : Lewis Hamilton

Novembre : Kevin Fickentscher

 

Voici comment le vote va s’organiser :

  • Dès aujourd’hui et jusqu’au samedi 18 janvier, vous pourrez voter pour élire les deux finalistes d’un premier groupe de quatre Pigeons.
  • Du dimanche 19  janvier au samedi 1er février, vous pourrez voter pour élire les deux finalistes du second groupe de cinq Pigeons.
  • Enfin, vous aurez tout le mois de février pour départager les quatre finalistes. Rappelons que dans le mesure du possible, il s’agira ensuite pour la Rédac d’aller remettre le trophée du Pigeon d’Or 2019 à l’heureux vainqueur.

Aurons-nous le plaisir de remettre le pigeon à notre victime en personne, comme cela avait été le cas en 2013 pour Pascale Blattner et en 2007 pour Christian Constantin ? Rappelons par exemple qu’en 2008, sa Seigneurie Pierre-Alain Dupuis avait refusé de nous rencontrer…

L’année dernière, c’est Yann Marti qui avait été élu Pigeon d’Or 2018. Nous avons essayé de le lui faire savoir, et il nous a fait un clin d’œil via son compte Instagram afin de nous faire comprendre qu’il avait bien eu l’info, mais visiblement il n’était pas preneur de nous rencontrer. Dommage !

A vos votes chers lecteurs !

Cliquez sur les titres ci-dessous pour lire les présentations du premier groupe de quatre des neuf pigeons de l’année 2019

Mars : Christian Dubé

Mars : Christian Dubé

Mars : Christian Dubé

On savait le directeur sportif et véritable homme-orchestre de Fribourg Gottéron excessivement zélé. On en veut pour preuve son travail d’assistant-matériel pour l’infortuné Jim Slater lors d’une confrontation face à l’anciennement turquoise et quasi invincible armada de Rapperswil qui a déjà sa place dans le musée des horreurs de la BCF Arena (non, cher correcteur automatique, pas d’accent aigu pour celle-là), aux côtés notamment de la faramineuse confrontation entre l’abominable Jeff Shantz et le photoshoppé Eric Landry en 2005. On sait maintenant également que si la poignée d’irréductibles ultras qui se rendent encore et toujours au stade à l’heure où nous écrivons ces lignes préfèrent faire la chenille dans les tribunes pendant que leurs joueurs font subir la torture du tour de placement le plus chiant de l’histoire à tout un canton, la responsabilité de l’idole des barbiers de Suisse occidentale est largement engagée.

En effet, Christian Dubé a réussi l’exploit non négligeable de passer d’un discours d’avant saison prévoyant un titre national dans un futur proche, une épopée au long cours en Coupe et bien sûr une qualification pour les playoffs (lâchant même au passage ce qui est maintenant devenu un hashtag cher à tout club romand dont les ambitions dépassent largement les moyens réels : #LaCultureDeLaGagne) à une fin de saison en queue de Dragon poussant certains fans belliqueux à jeter leur précieux abonnement à la tête des joueurs sans autre forme de procès. Le bilan de Julien Sprunger et ses potes est en effet famélique : 10ème de la saison régulière, un cinglant 6-1 à Berne en huitième de finale de la Coupe et les espoirs de titre(s) redevenus aussi flous que les modalités de mise en oeuvre du Brexit. Un autre Christian, monarque absolu de l’Olympique des Alpes, ne renierait pas un tel bilan. La seule différence notable étant que l’affreusement hermétique à la langue de Molière et donc bien mal nommé Mark French, coach de son état, est en place depuis 2017 à Saint-Léonard. Autant dire trois éternités dans l’esprit de CC. Le directoire dzodzet a même eu la brillante idée de prolonger son contrat jusqu’en 2021 avant même que la présente saison ne débute. Visionnaire.

Si la prolongation de l’entente entre Gottéron et son entraîneur ne peut être directement imputée à l’énergique et ô combien charismatique Québécois, que dire des erreurs de casting au niveau de la glace ? L’honnête tâcheron Andrew Miller était censé remplacer le virtuose Roman Cervenka (qui s’est consolé avec une saison encore plus pourrie chez les starlettes zurichoises), Philippe Furrer ne devait en principe pas avoir autant d’influence sur le nombre de lits d’hôpital disponibles dans le District de la Sarine et Noah Schneeberger est passé de renfort de choix à pendant fribourgeois de la Passoire Lindbäck de son ancien club des montagnes grisonnes. Si l’on ajoute à cela la terriblement peu surprenante descente aux enfers du jadis Top Scorer Kilian Mottet, métronome bien connu, dès la seconde où son stylo est entré en contact avec le document prolongeant son bail jusqu’en 2023, on jurerait que Christian Dubé est au mieux maudit et au pire coupable de choix sportifs plus que douteux.

Comme l’ancien attaquant, plus prolifique dans le slot qu’en costume trois pièces, a lui-même apposé sa griffe (avant la saison également, comme il se doit) au bas d’un texte le liant au club pour les quatre prochaines années, la rédaction de Carton-Rouge vous propose, chers lecteurs, de lui octroyer un pigeon pour égayer son bureau dans lequel il est promis à une multitude de grands moments de solitude durant les saisons à venir. Einstein a dit un jour que la définition de la folie était de sans cesse reproduire le même processus et de s’attendre à des résultats différents. A Fribourg, on adore. D’ailleurs on devrait le faire signer jusqu’en 2023 ce Einstein, histoire de ne surtout pas changer une équipe qui gagne.

Raphaël Iberg

Août : Pietro Di Nardo

Août : Pietro Di Nardo

Août : Pietro Di Nardo


Prendre deux cartons rouges en trois matches, même Bernt Haas et Benjamin Huggel n’avaient pas osé le faire (on suppose, on n’a pas vérifié). Alors big up à l’audace du nouveau boucher de la Maladière ! Antispécistes s’abstenir.

Heureux sont ceux qui maîtrisent sciemment l’euphémisme. Heureux est donc Pietro Di Nardo, milieu de terrain xamaxien, inconnu il y a encore un mois, qui a souhaité tester l’efficacité de ses nouveaux crampons sur des collègues de profession qui n’en demandaient pas tant. « L’entraîneur m’a demandé de faire un peu plus attention ». Traduction : si Joël Magnin avait pu lui péter la gueule en public, il l’aurait fait.

Quelques heures auparavant, Pietro Di Nardo découpait en bonne et due forme le Zurichois Toni Domgjoni à mi-terrain, laissant ses coéquipiers à dix. Et quand on sait que c’est déjà passablement compliqué à onze pour Xamax, on se dit que la jugeote n’est pas l’alliée première du Bruce Leetoral neuchâtelois.

Autre fait fâcheux : le bonhomme revenait à peine de suspension puisqu’il avait déjà vu rouge lors de la première journée à Thoune. Deux expulsions en trois semaines, même le Secrétariat d’Etat aux Migrations ne présente pas un tel bilan.

Restent donc quelques questions en suspens qui pourraient venir en aide à ce pauvre Pietro :

  • S’entraîner six mois aux côtés de Serey Dié augmente-t-il automatiquement ses chances de se transformer en karatéka ?
  • Est-ce vraiment un tort d’aimer autant le rouge ?
  • Qui n’a jamais eu réellement envie de découper du Zurichois ?
  • N’a-t-il pas agi pour le bien de son équipe en prenant trois matchs de suspension ?

Quoi qu’il en soit, Di Nardo termine ses tentatives d’explication sur ArcInfo.ch par une tirade presque philosophique : « Lorsqu’un joueur fait une grosse connerie, il le sait, cela ne sert à rien de le lui rappeler et d’en rajouter, mieux vaut le laisser tranquille ». C’est exactement le credo de Carton-Rouge qui le nomine donc à l’élection du Pigeon d’or du mois.

Pierre Diserens

Septembre : Xherdan Shaqiri

Septembre : Xherdan Shaqiri

Septembre : Xherdan Shaqiri

Ah ! Ça fait bien longtemps que je voulais m’attaquer à ce (petit) gros sujet qu’est Xherdan Shaqiri, le joueur aux mollets aussi démesurés que sa flemme et aux sorties au fast-food inversement proportionnelles à son temps de jeu en club. Alors quand il a commencé à pleurnicher dans les journaux sur le fait qu’il accumule plus de temps sur un banc que n’importe quel entraîneur sédunois, je me suis dit que son heure de passer aux pigeons était venue. Et ce n’était que le début !

En effet, BigMaq avait commencé par se plaindre fin août dans les journaux de son manque de temps de jeu avec Liverpool. Considérant que ses concurrents directs sont Mohamed Salah et Sadio Mané, qui vont probablement tous deux finir dans le top-5 du Ballon d’Or, c’est déjà gonflé de râler. Mais quand on voit les performances de Atxhoum ces derniers mois, qui est soit blessé, soit mauvais quand il n’est pas sur le banc, ça en devient plutôt ridicule. La situation est telle que Klopp préfère souvent, en cas d’absence de l’un ou l’autre de ses ailiers titulaires, faire jouer Divock Origi, Alex Oxlade-Chamberlain voire Adam Lallana et non Shaqiri sur le flanc alors qu’ils sont respectivement avant-centre et milieux créateurs. Et Klopp ayant la réputation d’aimer inconditionnellement ses joueurs mais d’être également intransigeant avec ceux qui ne travaillent pas assez dur ou qui pleurnichent de leur situation, nul doute que le temps de jeu de Passepartout sera bientôt aussi conséquent que le nombre de neurones en fonction de Granit Xhaka.

De plus, comme déjà mentionné, Shaqiri a de sérieux problèmes de professionnalisme. On citera son ego bien gonflé (si vous ne me croyez pas, jetez un œil à cet article surréaliste. la starlette bâloise s’y considère lui-même comme un leader d’Anfield, qui fait partie de l’histoire du club et que les supporters appellent parfois « légende ». C’est tellement gros que j’ai d’abord cru au fake), sa propension impressionnante à ne jamais revenir aider son équipe lorsqu’elle subit et son hygiène de vie déplorable, lui qui était connu en début de carrière pour aller se faire des kebabs après l’entraînement. Et maintenant voilà que son comportement de diva refait des siennes. On pourrait penser qu’à bientôt 28 ans, le joueur ayant plus de blessures que de minutes de jeu cette saison avait mûri. Il semblerait que non.

Car au moment d’annoncer sa sélection pour affronter l’Irlande et Gibraltar, Vladimir Petkovic a fait savoir l’absence de Kirby, ce qui a plongé les journalistes suisses dans un profond marasme. De qui allaient-ils bien pouvoir chanter les louanges dans la débâcle de Dublin qui s’annonçait, en l’absence de leur chouchou ? La seule info ayant filtré étant que cette absence était un choix de Shaqiri lui-même, de nombreuses théories ont fleuri pour justifier celui qui n’en est pas à son coup d’essai, lui qui avait déjà feint une blessure pour se soustraire au devoir international ce printemps. La dernière (et plus ridiculement drôle) en date serait que le joueur préféré des journalistes et des enfants de moins de 11 ans aurait refusé de venir avec la Nati parce qu’il veut en être le capitaine. Ce à quoi Xhaka a répondu que si ce n’était que ça, il lui donnerait le brassard. Je serais tenté de répondre que nommer Xhaka à ce poste est déjà bien débile vu que, malgré son leadership, il soit aussi malin qu’un sécu de boîte et aussi impulsif qu’une féministe sur Twitter. Mais que nommer Shaqiri le serait encore davantage puisqu’il compile – certes à un niveau moindre – ces tares mais a de plus un charisme à finir consultant RTS. Mais bon, Petko n’en serait pas à une connerie près (d’ailleurs Petkovic, j’en ai pas fini avec toi, entre ta gestion des joueurs catastrophique, ton absence de grinta, ta communication – en italien – inexistante et tes remises en question aussi fréquentes qu’un titre d’un club romand en hockey. Ta place dans cette rubrique est pour bientôt).

N.B. : Après la rédaction de ce papier, il semblerait qu’une nouvelle théorie soit tombée comme un cheveu sur la soupe. Merci au lecteur attentif pour nous avoir partagé cela car, même si c’est un peu capillotracté, ça nous fait dresser les cheveux sur la tête !

Ma théorie concernant l’absence de Tyrion Schwarzenegger est différente. Il ne joue pas à Liverpool parce qu’il n’est pas assez bon et qu’il ne travaille pas assez. A la suite de son coup de blues journalistique, Klopp lui a gentiment fait comprendre que s’il ne voulait pas finir avec l’équipe réserve, il devrait déjà commencer à bosser et à diminuer son surpoids. Alors, comme le Shaq (qui ne partage avec Shaquille O’Neal que ce surnom) a jugé que la Nati n’était pas quelque chose de très important tant que l’adversaire n’est pas la Serbie, il a choisi de mettre à profit cette période secondaire à ses yeux pour s’entraîner la moindre. Je n’ai pas la moindre preuve de ce que j’avance ici, c’est juste mon ressenti de fan des Reds et de supporter de la Suisse. Ou alors il a préféré se faire un parcours (re)découverte des meilleurs burgers de la Mersey, c’est possible aussi.

Il n’en reste pas moins que si l’adoré Shaqiri a décliné l’invitation à Dublin, le conspué Seferovic a fait le déplacement alors que sa femme perdait probablement les eaux devant la fin de match abominable contre l’Irlande (notez au passage que Seferovic a appris à marquer depuis quelque temps, et visiblement pas seulement sur le terrain). C’est aussi ça, le professionnalisme. Et je n’en reviens pas de prendre Sefe en exemple pour quoi que ce soit.

Au vu de ce qui précède, je vous enjoins à voter pour le nabot bâlois pour ces élections du pigeon d’or de septembre. Pour que, enfin, le joueur aux deux Ligues des Champions sans une minute de finale jouée ait un rôle central dans la conquête d’un trophée figurant (ou pas) à son palmarès.

Joey Horacsek

Novembre : Kevin Fickentscher

Novembre : Kevin Fickentscher

Novembre : Kevin Fickentscher

Cher Kevin,

J’espère tout d’abord que tu me pardonnes de te tutoyer, ce qui pourrait apparaître à certains comme un peu trop familier. Toutefois, en lisant ton interview sur le Matin.ch intitulé, « Stéphane Henchoz est un faux-cul », je pense que cette adresse un peu directe ne saurait trop te déranger.

Tout d’abord, merci ! Merci d’être venu clouer le bec à Stéphane Henchoz, alors que le FC Sion est au plus haut de sa forme et qu’il régale son public à chacune de ses sorties automnales. C’était vraiment le moment opportun de lui faire comprendre la politesse au vu de la quiétude qui règne autour du FC Sion, ce qui reste une marque de fabrique. Tu as eu 100% raison de ne pas respecter ton ex-entraîneur car l’ancien défenseur de Liverpool (vainqueur d’une minable Coupe UEFA contre ces charlots d’Alavés) n’arrive pas à la cheville de ton palmarès riche d’un fulgurant titre de Champion des moins de 19 ans de la Bundesliga régionale Nord / Nord-Est en 2007, et d’une coupe de Suisse le cul vissé au banc, en 2011.

J’ai aussi bien apprécié la manière dont tu as généreusement défendu ton camarade Fortune: « C’est un jeune joueur qui n’est pas prétentieux, c’est le plus gentil du groupe ». Mais comme c’est mignon ! C’est vrai que depuis son arrivée à Sion, Yassine a transformé la ligne d’attaque de ton club chéri et enquille les buts, surtout à l’entraînement, mais comme dirait l’autre: « On joue comme on s’entraîne ! »

J’ai totalement adoré la manière dont tu as courageusement mis le couteau dans le dos d’Henchoz : « Il n’a pas de courage, pour rester poli, mais c’est un autre mot qui commence par «c » qui me vient à l’esprit ». C’est vrai qu’en parlant au journaliste du Matin.ch, tu as fait preuve de beaucoup plus de respect et de vaillance. Mais c’est juste d’affirmer que pour régler tes comptes avec lui, il aurait été totalement déplacé de botter les fesses du Fribourgeois devant les caméras de Teleclub par exemple. Donc chapeau d’être resté zen.

Tu relèves aussi le fait qu’Henchoz n’avait pas sanctionné les deux joueurs qui étaient arrivés avec vingt minutes de retard pour une collation d’avant-match. Là, tu mets justement le doigt sur un véritable scandale, une attitude qui au bas mot aurait dû mener à une suspension à vie du maillot sédunois. Car, tu as raison, il est nettement plus important d’être ponctuel à un rendez-vous d’avant-match que de se donner à 100% sur le terrain ou de courir au moins la même distance moyenne par match que ses adversaires. C’est vrai ça, si les joueurs du FC Sion courent bien moins que leurs adversaires, c’est parce qu’ils sont malins et bien mieux positionnés sur le terrain. Logique !

Je me suis délecté du passage qui touchait au caractère de l’entraîneur démissionnaire : « C’est facile de gueuler comme un putois au bord du terrain pendant 90 minutes pour faire bien devant les caméras, mais ensuite pour dire les choses en face, là il n’y a plus personne ». Mais comme tu as raison. Monsieur Henchoz est venu à Sion uniquement pour améliorer son standing en tant que consultant TV, d’où son comportement théâtral devant les caméras. Et c’est connu qu’à Sion, quand un entraîneur s’en prend vertement aux joueurs, un peu comme l’avait fait Sébastien Fournier il y a quelques années, ça passe comme une lettre à la poste.

Et comme tu le dis si bien, Stéphane Henchoz a eu entièrement tort de dire que les joueurs du FC Sion sont à des années-lumière de la Champions League. Rien ne pourrait être plus faux. D’ailleurs avec Monsieur Constantin aux commandes, il est fort probable de voir débarquer au printemps un certain Darkino Pancev, le fils du tout grand Macédonien qui avait illuminé Tourbillon de tout son talent. Je suis également choqué que tu ne gagnes pas 60’000 frs par mois. Tu les mériterais largement pour récompenser toutes tes titularisations cette saison, pour la qualité et la franchise de tes interviews qui sans nul doute, vont attirer des centaines de familles et de sponsors aux portes du club valaisan.

Voilà, cher Kevin, désolé d’avoir été un peu long mais je voulais absolument que tu comprennes le fond de ma pensée. Bravo pour ton interview au Matin.ch, pour ta carrière ainsi que tes performances actuelles avec le FC Sion. Ne change rien.

N’oublie pas finalement que l’orchestre du Titanic n’a pas arrêté de jouer malgré le fait que le bateau coulait.

Bonne continuation.

Paul

NB : Il se pourrait que les lecteurs de Carton-Rouge.ch te remettent un Pigeon d’Or. Y aura-t-il assez de place dans ton armoire à trophée pour l’accueillir ?

Paul Carruzzo


Qui est le Pigeon d'Or 2019 ? Groupe 1
224 votes · 224 answers
A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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