A l’aube du Carême, il nous a semblé approprié de convier Xavier Kouassi à la Sainte Cène des Pigeons afin d’honorer le footballeur sédunois qui parle plus souvent qu’à son tour du bon Dieu et de l’influence positive que le Tout-Puissant a eu sur sa carrière (si vous ne nous croyez pas, Ô vous disciples de Saint-Thomas, n’hésitez pas à visionner cet interview surréel du bigot du FC Sion afin que vous cataloguiez ce personnage déroutant).
Mais si on laisse Dieu à ses Saints, l’image de Kouassi perd de son luisant. L’agressivité mal canalisée du footballeur ivoirien ainsi que sa relative traîtrise en abandonnant quasi systématiquement ses coéquipiers valaisans gisant pourtant dans un bourbier pestilentiel durant ce maléfique mois de février 2020, pourrait logiquement nous faire déduire que ce n’est pas Dieu qui a influencé la carrière de Kouassi le teigneux, mais plutôt Judas Iscariote.
En effet, sur ses dix saisons en Super League, le Sergio Ramos du roitelet Constantin a non seulement réussi à se construire une réputation de petite frappe dans les stades de notre belle Helvétie, mais il a également cueilli le fruit de son travail de sape auprès des arbitres de l’ASF : 78 cartons jaunes et 11 expulsions, dont pas moins de 50 jaunes uniquement au FC Sion ! Bref un palmarès si ignoble qu’il donnerait des velléités à Philippe Lahm de remettre les crampons pour lui montrer comment, dans le foot moderne, on peut défendre avec tact et impact sans pour autant remplir les salles de chirurgie des hôpitaux suisses de tibias sectionnés. Ce qui est lamentable avec l’ex-capitaine du onze de Dionisio, c’est qu’il cisaille ses adversaires à tout vent, et ce à n’importe quel moment de la saison ou d’un match. Pour preuve, il suffit d’aller regarder l’état des mollets du fort sympathique xamaxien Gaëtan Karlen qui s’est fait découper par la ratrack Kouassi après seulement neuf minutes de jeu lors du récent derby romand, si capital pour l’avenir du club valaisan en Super League. Et encore, si l’arbitre avait mis ses binocles sur cette action, l’agression de ce Pepe du pauvre aurait déjà dû largement lui valoir un carton rouge.
Alors oui, Christian a raison pour une fois de tirer au Flobert sur son pitre de joueur: « KOUASSI ASSASSINE LE COACH ». (d’ailleurs, ne serait-il pas ce fameux 3ème frère Kouassi ??). A froid, on irait même plus loin : le défenseur ivoirien assassine ses coéquipiers en plombant par son agressivité aveugle la saison des Sédunois qui toussotaient pourtant déjà autant que les habitants de la province de Wuhan.
A force de bousiller les matches du FC Sion, on peut se demander si le natif de Toumodi ne le fait pas exprès afin de préparer son bon de sortie du bourbier de Tourbillon. En effet, depuis début février, l’Ivoirien coûte le but victorieux face à Thoune, se prend un rouge contre Xamax après seulement 55 minutes de jeu et deux semaines plus tard, se fait idiotement expulser face à Zurich. Quelle est la suite ? A son retour comme titulaire, il plante trois autogoals contre Saint-Gall et ramène dans la foulée le Coronavirus dans le vestiaire après avoir bouffé au resto chinois du coin ? Peut-être qu’un pigeon remettrait les idées de Xavier Kouassi en place mais connaissant le lascar, le volatile gris de la Rédac risque fort de ressortir plumé de son un contre un face à l’irascible numéro 36 du FC Sion.
Faut-il prendre ce risque chers lecteurs, chères lectrices ?
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