En ce moment, la Super League c’est le grand foutoir. Avec des équipes qui n’ont plus joué de match à enjeu depuis de nombreuses semaines, d’autres qui ne peuvent pas s’entraîner pendant plusieurs jours ou encore des effectifs réduits pour cause de quarantaine. Avant chaque rencontre, c’est un peu le bingo pour savoir quels joueurs seront disponibles. Dans ces conditions, il est devenu difficile de faire un pronostic. Actuellement, un match de Super League c’est un peu comme ton premier date Tinder : tu ne sais pas vraiment qui sera au rendez-vous et encore moins ce qui va se passer.
Le match en deux mots
Brodeurs débridés.
L’homme du match
Vincent Rüfli.
La buse du match
Joel Monteiro. Le petit frère d’Elton a fait des siennes cette semaine en refusant deux propositions de prolongation de contrat pour des raisons financières. Pourtant, selon les dires de Souleymane Cissé, les offres étaient très bonnes. Par le passé, on se souvient qu’Elton avait également provoqué quelques remous, ce qui lui avait valu un petit voyage en Pologne.
Avec les frères Monteiro, on passe souvent du positif au négatif du jour au lendemain. Un peu comme les tests Covid de l’équipe d’Ukraine.
Le tournant du match
Pour moi, clairement les sorties de Zekhnini et Schneuwly pour Da Cunha et Brazao.
Souleymane Cissé avait fanfaronné lors de leurs arrivées et de celles des autres joueurs de Nice et d’Abidjan, prétendant qu’ils avaient déjà largement le niveau de la Super League. Force est de constater pour l’heure que c’est loin d’être le cas. On l’avait déjà vu contre Lugano lors du dernier match. Cette fois-ci, en plus d’être maladroit avec le ballon, ils étaient en-dessous au niveau de l’intensité et de l’envie. Pas de pressing, peu de débauche d’énergie. On en attend beaucoup plus de leur part, d’autant plus s’ils prennent la place par exemple d’un Gabriel Barès, toujours excellent lorsqu’il entre en jeu et qu’il se donne à fond.
Avec Flo et Zekhnini, on a la Norway Connection. Avec Da Cunha et Brazao, pour l’instant c’est la No Way Connection.
Le geste technique du match
Quel missile de Boris Babic !
Vivement les votations du 29 novembre, qu’on interdise le financement des armes de guerre et qu’on annule ce genre de but.
Le geste pourri du match
Le portier du FC Saint-Gall a dû rater le cours où on apprend aux gardiens à tenir leur premier poteau. Certes les frappes de la Norway Connection sont bien placées et puissantes, mais il y avait quand même mieux à faire pour Ati Zigi.
Zigi, un gardien vraiment pas comme les autres.
Le DABFCR (département anti-blagues faciles de Carton-Rouge) vient de censurer cette blague.
Le chiffre à la con
Le 99. Celui du FC Saint-Gall.
L’anecdote
On a failli ne pas reconnaître Per-Egil Flo, avec sa nouvelle coupe de cheveux. N’empêche, maintenant qu’il n’a plus de mèches qui lui tombent dans les yeux, il cadre vachement mieux ses tirs.
Faudra peut-être que quelqu’un dise à Griezmann qu’il doit retourner chez le coiffeur.
La rétrospective du prochain match
Un déplacement mercredi soir à Bâle, on aura presque l’impression de jouer la Ligue des Champions. Les Rhénans restent sur deux défaites de rang. Et comme on dit : jamais deux sans trois.
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