Yann a point comme nous !

J’ai beau avoir un optimisme d’airain avant chaque match de la Nati, j’avoue que le fait de rencontrer les champions d’Europe, qui nous ont mis une lavée il y a deux mois et demi et qui de plus ont été piqués dans leur orgueil après le nul concédé à la Bulgarie jeudi, le tout avec une équipe décimée et un nouvel entraîneur en provenance de Schaffhouse, avait de quoi me faire penser qu’une victoire par deux buts d’écart serait déjà pas mal.

Le match en deux mots

Aucun regret.

L’homme du match

Sommer gigantesque, Frei énorme, Elvedi colossal, Seferovic travailleur… Les cadres ont fait le job.

Aebischer impressionnant, Vargas remuant, Garcia épatant… Les jeunes pousses sont bien là.

Ces gars qui n’avaient jamais joué ensemble ont finalement rendu une copie évidemment perfectible, mais aussi solide que les circonstances le permettaient.

La buse du match

Chiellini, pour sa déclaration d’avant match, quand il explique qu’à l’Euro la Suisse a fait jeu égal avec l’Italie durant 50 minutes, alors que la prestation de la Nati a été tellement horrible que depuis je dors avec la lumière allumée.

Comme exemple de langue de bois, il se place juste derrière Frank Leboeuf que je revois encore expliquer en 2003 qu’il avait signé à Al-Sadd Sports Club, au Qatar, pour le défi sportif.

Le tournant du match

Du côté suisse, il y avait presque autant d’indisponibles que de joueurs au coup d’envoi : Mbabu, Embolo, Gavranovic, Cömert, Benito (tous blessés), Shaqiri (hors de forme). Freuler (suspendu) et Xhaka (con comme une bite).

Du côté de l’Italie, le seul absent était le Parisien Marco Verratti, dont le remplaçant Manuel Locatelli nous avait planté les deux premiers goals à l’Euro…

C’est un peu comme de se retrouver dans un concours de baffes contre un T-1000.

L’esthète du match

Je ne voudrais pas avoir l’air d’insister, mais l’esthète de TOUS les matches à venir de la Nati dans les 20 prochaines années restera à jamais Pogba et sa petite danse de merde sur son goal le 28 juin.

Je vous la remets pour le plaisir, et je parie que vous serez nombreux à finalement revoir la vidéo jusqu’au bout. Y a pas de mal à se faire du bien.

Le geste pourri du match

La minute de pataugée de Rodriguez à la 52ème minute avec un combo « Relance de Junior F plein axe + faute dans les seize indiscutable en essayant de rattraper ma connerie ». Il sortira dix minutes plus tard.

On va dire qu’au moins cette fois il a réussi son pénalty.

Evidemment après Sommer le stoppe, on ne s’en lassera jamais.

Le chiffre à la con

L’Italie est donc invaincue depuis 36 matches, record absolu. Mais la Suisse est invaincue à domicile depuis 20 matches, ce qui n’est pas mal non plus.

C’est très suisse tout ça : on a les records qu’on peut.

L’anecdote

Est-ce qu’on peut considérer que les habitants de l’Italie sont des botte-people ?

Et sinon, dans les tribunes ?

Je suppose que les 3’000 spectateurs de Suisse-Grèce étaient toujours là.

La minute Pierre-Alain Dupuis

Lemos à la quarantième minute nous sort un lunaire « Alors que le speaker annonce rien de spécial ». L’élève a dépassé le Maître.

La rétrospective du prochain match

Si la Suisse gagne ses cinq derniers matches, elle ira au Qatar. Et j’ai bien analysé les stats : elle n’a jamais perdu un match de coupe du monde en hiver.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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