Fust, et ça fonctionne (des fois)

Quand on se rend à la Vaudoise, on ressort toujours avec des questions très existentielles. C’était quand la dernière victoire avant ce soir ? Est-ce réglementairement possible de refuser de jouer en avantage numérique ? Comment Berne a-t-il pu gagner 4 matches de suite ? Et au-delà de ça, on prie surtout pour que la venue de Zurich le 10 décembre se fasse devant du public. Oui oui, vu la saison qu’on se tape, on se raccroche à ce qu’on peut.

Le match en deux mots

Safé Dubien.

Les trois étoiles du match

⭐️ La soirée poker de mardi. Toujours un délice d’avoir l’idée de faire du team building seulement à la mi-saison.

⭐️ ⭐️ Jiri Sekac. Il a joué le précieux rôle d’empêcheur de tourner en rond en grattant les pucks qui amènent les deux derniers goals lausannois. Et il personnifie à merveille la saison des siens. Quelques très bonnes choses, parfois. Et puis plus rien, assez souvent. On dirait la carrière de Coldplay.

⭐️ ⭐️ ⭐️ Bolts. Boltsi. Luca Boltshauser. Le dernier rempart a fait tout juste pendant 59’58 ». Et c’est en grande partie grâce à lui que le LHC n’a pas joué à se faire peur comme à l’accoutumée. Encore quelques performances de choix de sa part et on pourra commencer à se demander ce qu’il a à envier à Ivars Punnenovs, sur qui le club a visiblement misé pour la saison prochaine.

Le tournant du match

Le deuxième tiers, qui a duré une éternité. C’est pas qu’on s’est ennuyé mais on n’était pas loin de ça non plus. Heureusement, on a vu le but du break et un semblant de début de sérénité défensive en boxplay. C’est pas pour rien qu’il a neigé dans la nuit.

Le slapshot en pleine lucarne du match

L’ouverture à la marque de Baumgartner qui ne score décidément que dans des angles impossibles. Quand il arrêtera de rater le but vide en parallèle (et qu’il continue à jouer au centre), on pourra enfin valider notre idée de base qui nous dit qu’il est une excellente acquisition.

Le vieux rotoillon en cloche du match

Un dégagement interdit en cloche alors qu’il n’était pas du tout sous pression de l’ami Phil Varone.

C’était écrit. Tricard au LHC, Phil allait revenir à Malley en plantant 3 pions et en survolant le match. Heureusement, il est tout aussi bidon à Berne. On se demande toujours comment Svoboda a pu jeter son dévolu sur lui. Et encore plus comment le SCB a eu l’excellente idée d’aller le repêcher.

La chanson qui doit trôner tout en haut de la playlist de Philou.

Le chiffre à la con

2.

Comme le nombre de secondes qu’il restait avant que Thierry ne fasse Bader la défense vaudoise et prive Boltshauser de son blanchissage. Pas de Bolts.

L’anecdote

C’est le très sérieux 20 minutes qui nous l’apprenait cette semaine. Les lotos ne font plus recette dans le canton de Neuchâtel.

Mais ils sont sûrement toujours très tendance à Lausanne où le coach est le plus grand adepte des coups de sac au moment de choisir son line-up.

Et sinon dans les tribunes ?

La présence dans le kop de Damien Riat qui a joué le capo à la pause. On pouvait s’en douter mais c’est désormais acté, le bougre est désormais à peu près autant persona non grata à Genève qu’Eric Zemmour.

Et sinon sur la glace ?

Visiblement le LHC n’a plus de partenariat avec le garage du coin pour qu’il vienne faire tourner ses plus belles bagnoles à la pause. Pas de problème, on les remplace par une ambulance.

Reste qu’on est déboussolé. Après ça, je me suis demandé toute la soirée si acheter une ambulance en leasing était une option à envisager. Moi qui n’ai jamais d’idée de cadeau de Noël pour mes grand-parents en plus…

La rétrospective du prochain match

Dans la situation actuelle, on se demande juste combien de matches on aura la chance d’aller voir avant que tout ne referme. Profitons donc de chaque instant. Et ça tombe bien, la venue d’Ajoie, le retrait du maillot de Flo Conz, on se réjouit d’être mardi. Le tout dans une patinoire enfin quasi pleine grâce à Qoqa ?